Comme c’est étrange… Selon la banque mondiale, la production de gaz de
schiste US va diminuer et diminue déjà.
Du coup, les prix du pétrole vont monter, et les guerres pour l’énergie
vont pouvoir se poursuivre, ce qui ne va pas contribuer au calme sur le front
géopolitique.
Pétrole : la Banque mondiale prévoit une hausse des prix en 2018
La Banque mondiale prévoit que les cours du pétrole atteindront les 56
dollars le baril en 2018. Toutefois, risques et incertitudes demeurent.
Le baril de pétrole coûtera 56 dollars en 2018, contre 53 dollars en 2017,
informe la Banque mondiale dans son dernier rapport.
« Le baril de pétrole devrait atteindre 56 dollars en 2018, sous l’effet
de l’augmentation constante de la demande, des accords entre exportateurs sur
une diminution des volumes de production et de la stabilisation de
l’extraction d’huile de schiste aux États-Unis », indique l’organisation.
Cela étant, les prévisions du niveau du cours du pétrole sont légèrement
revues à la baisse par rapport à celles publiées au mois d’avril et prennent
en considération les risques tels que l’incertitude qui plane sur la
prolongation de l’accord trouvé par les pays de l’OPEP+ (l’Organisation des
pays exportateurs de pétrole et la Russie) sur la diminution de la production
de pétrole.
Les prix du pétrole pourraient reculer si cet accord n’était pas reconduit
ou si les États-Unis augmentaient leur production d’huile de schiste.
Auparavant, l’OPEP avait annoncé que les signataires de l’accord de l’OPEP
avaient respecté leurs engagements pour septembre de 120 %.
Le 25 mai, les pays membres de l’OPEP et les autres grands producteurs de
pétrole indépendants avaient décidé de maintenir leurs quotas de production
jusqu’à la fin mars 2018.
Fin 2016, les exportateurs s’étaient engagés à réduire leur production
cumulée de pétrole à 1,8 million de barils par jour, dont 300 000 barils
produits par la Russie.