Pour lutter contre la pauvreté, un groupe de “n’experts” a décidé qu’il
était pertinent de baisser le Smic.
C’est assez logique.
Moins tu gagnes, moins tu es pauvre !
Évident non ?
Quoi, vous n’êtes pas d’accord ?
Vous n’avez donc rien compris au libre-échange ou aux dumpings fiscal ou
social, ou sociétal ou encore normatif, ou encore environnemental !
Parce qu’évidemment, ces logiques sont des logiques absurdes.
Histoire de balancer quelques noms, sachez que le groupe d’experts sur le
Smic est présidé par Gilbert Cette, professeur d’économie associé à
l’université d’Aix-Marseille, et se compose notamment des économistes Andrea
Garnero (OCDE), Isabelle Méjean (Crest), Marie-Claire Villeval (CNRS) et
André Zylberberg (CNRS et Ecole d’économie de Paris)… des gens qui sont
globalement tous des fonctionnaires biberonnés à l’argent public depuis des
années, pour ne pas dire des décennies, et qui viennent expliquer aux
smicards qu’avec tout ce qu’ils gagnent, cela entretient la pauvreté.
Parfois, il y a des coups de fourches dans les arrière-trains qui se
perdent !
Et non, la compétitivité ce n’est pas que le SMIC, car notre compétitivité
avec des frontières et des droits de douanes ce n’est évidemment pas la même
que celle sans droits de douane ou sans frontière.
Notre compétitivité en Europe ou avec l’Asie ce n’est pas la même.
C’est un véritable débat collectif et national que nous devrions avoir sur
la compétitivité de notre pays. Hélas cela ne sera jamais le cas, car la
triste vérité c’est que nos dirigeants sont totalement inféodés aux intérêts
totalitaires marchands et sous la coupe réglée des grandes multinationales.