Commentaire de l’éditeur :
Vous avez peut-être déjà entendu parler de cette nouvelle réalité. Ce qui est
le plus inquiétant, c’est que bien que la technologie soit présente tout
autour de nous et que « certains » s’inquiètent de protéger leur
vie privée, une majorité d’entre nous se moquent de ce que les autorités
apprennent de nos vies, et du niveau de contrôle que possède désormais le
système sur chacun d’entre nous. Ce projet de loi a été approuvé, déguisé
sous de bonnes intentions : prendre soin des handicapés et des personnes
âgées.
Mais en réalité, c’est une
intrusion de plus pour un système qui a besoin de pucer ses dissidents et de
forcer sa population à coopérer. En effet, grâce à ce projet de loi, tout le
monde pourra être sous son contrôle, parce que tous ceux qui chercheront à ne
pas se plier au conditionnement de masse se verront qualifier de « mentalement
instables » et seront immédiatement pucés. Game over.
Au premier signe de
comportement suspicieux, de propos troublants sur les médias sociaux ou sur un
simple malentendu, la police et le personnel médical – entre autres – auront la
capacité de déclarer quelqu’un « handicapé mental » (ou
temporairement dément, faible d’esprit ou toute autre étiquette utile) simplement
parce qu’il aura exprimé son mécontentement, sa colère ou son outrage face
aux affaires politiques ou à l’état du monde. Les journalistes des « faux
médias » pourront être tus, et les adeptes de « théories de la
conspiration » contrôlés. Sans oublier que cette loi sera abusée. Les
tactiques utilisées contre les parents par le Service des poursuites
judiciaires de la Couronne se joindront à une surveillance digne des centres
de fusion pour faire naître un Etat-policier potentiellement perfide.
Ce pouvoir s’élargira, et
tentera de reprendre le dessus à chaque fois qu’il se trouvera ralenti ou
rejeté. Qu’il prenne la forme d’une puce électronique ou d’un numéro de
repérage correspondant à chaque individu, les autorités ne s’arrêteront qu’après
avoir rattaché tous les membres de la société à un compte bancaire. Elles
chercheront à ce que nous soyons tous connectés au réseau… et avec ce projet
de loi, elles sont plus proches encore de contrôler l’avenir. Nous avions été
mis en garde, et pourtant, la réalité semble aller plus loin que tout ce que
nous aurions pu imaginer.
Ça vient d’arriver :
la Chambre a approuvé un projet de loi qui cherche à autoriser au
gouvernement à pucer ses citoyens souffrant de « déficiences mentales »
par Whitney Webb
Bien que ce projet de loi ne
vise que ceux qui souffrent de conditions telles qu’Alzheimer ou une
quelconque forme d’autisme, ses critiques pensent qu’il ouvrira une boîte de
Pandore de surveillance gouvernementale.
Il y a six ans, NBC Nightly News
a prédit
que tous les Américains seraient équipés de puces RFID dès l’année 2017.
Bien qu’à l’époque, cette prédiction ait pu sembler tirée par les cheveux, la
Chambre a récemment approuvé un projet de loi qui permettra le puçage de la
population avant la fin de l’année. Jeudi dernier, la Chambre a approuvé HR
4919, aussi connue sous le nom de Loi Kevin & Avonte, qui permettra à l’avocat
général des Etats-Unis d’autoriser les autorités à créer et opérer des
programmes de suivi de localisation.
Bien que ces programmes aient
pour objectif de « retrouver des individus atteints de formes de démence
ou d’enfants souffrant d’un trouble du développement qui se seraient perdus, »
ils n’indiquent aucune restriction concernant les individus sains. Cette loi
permettrait également à l’avocat général de travailler avec le secrétaire de
la santé et des services à la personne, ainsi qu’avec des organismes de
santé, afin de développer des standards pour l’utilisation de ces dispositifs
de repérage.
via Truthstream Media
Ceux qui soutiennent le projet
de loi sont d’avis que de tels programmes pourraient empêcher des tragédies.
Mais d’autres qualifient ces bonnes intentions de cheval de Troie pour l’expansion
d’un Etat-policier nord-américain, parce que les termes utilisés peuvent être
interprétés au sens large.
« Bien que cette
initiative puisse avoir de nobles intentions, l’établissement de programmes ‘temporaires’
en le nom de la sécurité donne souvent lieu à des programmes permanents et de
plus en plus larges, qui enfreignent les libertés des citoyens américains. C’est
exactement ce qui se passera ici. Un programme de sécurité existe déjà pour
les individus atteints d’Alzheimer, d’autisme ou de troubles mentaux. La
solution, nous dit-on, est maintenant de lancer un programme de
géolocalisation afin de suivre les allées et venues de ces personnes 7 jours
sur 7, » a expliqué Louie Gohmert (R-TX) en opposition au projet de loi.
Le bilan de Gohmert est
impeccable. Donner à la police locale le droit de décider qui doit ou ne doit
pas être pucé sur la base de la santé mentale est la recette parfaite du
désastre. Bien que le projet de loi mentionne spécifiquement les malades d’Alzheimer
et les autistes, combien de temps devrons-nous attendre avant que ces
programmes intègrent les malades du TDAH ou ceux atteints de trouble
bipolaire ? Une simple opposition aux autorités est perçue comme un
trouble mental connu sous le nom de trouble oppositionnel avec provocation. Ceux qui en sont
atteint pourraient-ils aussi faire l’objet de puçage ?
Si ces programmes gagnaient du
terrain, combien de temps se passera-t-il avant que tous les Américains se
trouvent forcés de porter une puce afin que les autorités et le gouvernement
puissent les « protéger » ? De nombreux Américains ont accepté
de perdre des libertés en faveur d’une sécurité accrue depuis le 11
septembre. Mais comme Benjamin Franklin l'a un jour dit, « un peuple prêt à sacrifier un peu
de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit
par perdre les deux ».