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Cours Or & Argent

La dépense publique freine la croissance

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Publié le 09 décembre 2011
422 mots - Temps de lecture : 1 - 1 minutes
( 21 votes, 4,1/5 ) , 14 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Peu d’observateurs ont tenté d’analyser le rôle que le poids relatif de l’État dans l’économie joue dans la crise des dettes publiques européennes.


Pourtant, de 2000 à 2010, 24 des 27 États membres de l’Union européenne (UE) ont vu leur niveau de dépenses publiques augmenter par rapport à leur produit intérieur brut (PIB).


Seules la Bulgarie, la Slovaquie et la Suède ont diminué leur niveau de dépenses publiques depuis dix ans.


Tableau 1 : Niveau des dépenses publiques des États membres de l’UE en pourcentage du PIB, de 2000 à 2010




Source : Eurostat, via http://www.munkhammar.org/blog/pdf/1398DR1.doc (page 5)


Beaucoup d’États membres de l’UE, comme par exemple la France, ont fortement augmenté leur niveau de dépenses publiques à partir de 2008-2009 afin d’essayer de contrecarrer les effets de la crise financière.


Comme on le voit dans le tableau 1, d’autres pays comme le Royaume-Uni et l’Irlande n’ont pas attendu 2008 pour augmenter les dépenses de l’État : on assiste au contraire à leur accroissement continu depuis une décennie.


Dans une nouvelle étude émanent du Parlement suédois (http://www.munkhammar.org/blog/pdf/1398DR1.doc), l’évolution du niveau des dépenses publiques des États membres de l’UE est comparée avec les résultats économiques des pays considérés. 


Il ressort de cette étude que l’augmentation du niveau de dépenses publiques est corrélée à une croissance économique plus faible ainsi qu’à des déficits et des dettes publiques plus élevés.


Tableau 2 : PIB par habitant des États membres de l’UE, de 1999 à 2010




Source : Eurostat, via http://www.munkhammar.org/blog/pdf/1398DR1.doc (page 4)


Tableau 3: Dette publique des États membres de l’UE en pourcentage du PIB, de 2000 à 2010




Source : Eurostat, via http://www.munkhammar.org/blog/pdf/1398DR1.doc (page 5)


En revanche, comme on le voit dans les tableaux 2 et 3, les pays qui ont diminué la taille relative de l’Etat dans leur économie et qui ont maintenu des finances publiques saines durant la crise financière ont été les champions de la reprise économique.


La croissance économique n'est pas créée par le gouvernement : elle est le résultat d’une plus grande coopération entre entrepreneurs, investisseurs et travailleurs.


Comme le montrent les données chiffrées présentées plus haut, en augmentant le niveau des dépenses publiques, on augmente également le niveau d’endettement public et on retire des ressources aux créateurs de croissance.


Renouer avec la croissance économique et réduire le fardeau de la dette publique passe donc par ce que la Bulgarie, la Slovaquie et la Suède font depuis dix ans : réduire le poids relatif de l’État dans l’économie grâce à des politiques de libéralisation et de privatisation réfléchies et audacieuses.

 

 

 

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Trop beau pour être vrai! Y a un truc!
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Je crains que vous vous trompiez de coupable en visant les banques. Qui sont les patrons des banques ? Des ex-futurs-Hauts-Fonctionnaires ! Et aussi, qui imposent leurs vues aux politiques (amovibles) ? les mêmes "Hauts-Fonctionnaires" (inamovibles) ! Conclusion : Nous sommes en réalité en dictature d'état où les politiques sont à peine au niveau des marionnettes que décrit Platon dans le mythe de la caverne. L'outil principal des fonctionnaires (Hauts) c'est le Canard enchaîné qui punit le ministre récalcitrant qui a mal lu le détails des monstrueusement nombreux documents de son parapheur avant de signer et donc sans voir la c... glissée et soigneusement conservée "au cas où" ! Ceci récemment amélioré et aggravé par les "scandales" sortis au bon moment et largement tartinés par une presse aux ordres. Bon courage à tous !
Une précision : "Haut-Fonctionnaire" = énarque-inspecteur des finances.
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L'économie c'est très simple.

Vous ne voulez pas d'inflation ? Arrêtez d'imprimer du papier monnaie.
Vous ne voulez pas de chomage ? Laissez l'offre et la demande déterminer le prix du travail.

Bien entendu, le corollaire est qu'il n'y a pas besoin de politiciens, des banques centrales et de leurs cohortes de courtisans, économistes patentés et profiteurs de tout poil.

En conséquence, la probabilité pour que le système soit remis d'applomb est de 0.
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Bien vu.

Cette crise marque le début de la fin du dogme selon lequel les politiciens, les banques centrales et autres profiteurs créent de la valeur. En réalité, ils coûtent bien plus cher qu'ils ne rapportent et la facture est arrivée.
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Mais vous avez tous les deux raison, M. D. ;) Vous ne dites rien de différent!
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Et, en quoi, l'analyse de M. Korbel est-elle du "raisonnement de salon" quand il écrit qu'il faut impérativement baisser les dépenses publiques?
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Ce commentaire a été effacé car son contenu ne respecte pas notre politique.
Le raisonnement est juste mais sur un supposé faux.
Pourquoi tout cet article n'est que du bavardage de salon car il ne s'attaque pas aux racines du problème.
La dette publique est une dette indigne , créée de toutes pièces par l'article 25 de la loi du 3 janvier 1973 du tandem rotschildien Pompidou Giscard.

Ces dispositions qui obligent l'État à emprunter auprès des banques privées ont été reprises par l'article 123 du traité de Lisbonne et étendu à toute l'Europe.

C'est bien évidemment un coup d'état de la haute finance commis avec la complicité des crapules au pouvoir de gauche comme de droites qui se sont succédé depuis 1973 .
Cette arnaque nous coûte désormais , uniquement en intérêt la totalité de l'impôt sur le revenu, le montant du principal de la dette de 1600 milliards est donc le montant de la spoliation opéré par le système bancaire.

http://fauxmonnayeurs.org/articles.php?lng=fr&pg=54

Bien évidemment, nul n'est tenu au paiement d'une arnaque, Cette dette doit être purement et simplement répudiée, le montant de nos impôts affectés à des dépenses constructives dans l'intérêt bien évidemment des 99 % de la population, donc exit l'austérité.

Car il n'aura échappé à personne que désormais il s'agit d'un gouvernement par les banques et pour les banques, le reste de la population , toutes classes confondues, n'étant bonne que pour payer la dette par l'intermédiaire d'une fiscalité toujours plus insupportable avec la mise en place un peu partout en Europe d'anciens de Goldman Sachs à la tête du gouvernement

Comment la charge de la dette nourrit la dette

http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque

Pour les puristes, la combine comptable qui permet aux banques de créer la monnaie nécessaire à acheter les OAT.

http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Cr%C3%A9ation-mon%C3%A9taire-obligations-Etat
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La racine du problème, c'est que les hommes politiques prennent de mauvaises décisions. Pourquoi les personnages élus démocratiquement ont-ils abrogé la possibilité de l'état de s'endetter à 0% en faisant marcher la planche à billets ? Parce que l'inflation et l'appauvrissement généralisé qui en résultaient étaient plus visibles par les électeurs que les déficits et la dette, qui ne deviennent insupportables qu'au bout de plusieurs décennies.

Par son principe même, la démocratie amène au pouvoir des vendus et des menteurs.

Ergo, la racine du problème est la démocratie elle-même.
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Non. Les hommes politiques ne sont pas plus stupides que les autres. S'ils prennent de mauvaises décisions, c'est parce qu'ils sont mandatés pour le faire. En l'occurrence, pas par le peuple, mais par les banquiers.
Qu'est-ce que la démocratie ? Le pouvoir du peuple par le peuple. Si les élus ne représentent plus le peuple mais les banquiers, c'est parce que la démocratie est malade. Elle n'est pas pour autant la source du problème. Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Il s'agit de rétablir les conditions de fonctionnement de la démocratie, et la première des pistes est de ne pas réduire cette dernière au droit de vote. On pourrait ainsi commencer par rétablir la pluralité véritable de l'information. Cela permettrait aux gens de voter en connaissance de cause. On pourrait aussi réformer le mode de financement des partis politiques.
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Exactement, les politiques ne sont que les armes que tiennent les banques entre leurs mains.
Pour ce faire du fric, y'a deux moyens, une crise financière et une guerre mondiale, l'une est sur le point d'arriver et l'autre arrive à grand pas.

Beaucoup ne regardent pas dans le passé et surtout ne cherchent pas à savoir qui était vraiment derrière la première et la seconde guerre mondiale, hitler à bon dos, mais lui comme tant d'autres, n'est qu'un politicien, une arme, un pantin.

Suffit de regarder qui sont placé un peu partout en Europe à la tête des Etats, de plus en plus d'ancien banquier et pas des moindre, le hasard n'existe pas.
Evaluer :   4  0Note :   4
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Tout à fait ! Tant qu'on enseignera pas ça dans les lycées, on sera toujours bons pour se faire avoir par la propagande.
On a déjà notre crise financière, et on en sortira par une guerre mondiale, c'est gros comme une maison. Le méchant de l'Histoire, comme Hitler hier, ce sera le vilain jihadiste, représenté par Ahmadinejad, et une "cinquième colonne" invisible (c'est-à-dire un pseudo-soutien aux terroristes, de l'intérieur, mais en réalité fomenté par les services secrets occidentaux, façon Gladio), qui permettra de surveiller tout un chacun.
Objectif une puce RFID sous-cutanée pour tout le monde !
Pendant qu'on discute, voilà la loi qu'on prépare aux citoyens U.S (mais notre tour viendra, soyons-en sûrs) :
http://www.humanrightsfirst.org/2011/11/29/national-security-at-risk-as-udall-webb-amendment-fails-to-pass-senate/
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Tout à fait d'accord. Rien ne sert de raisonner, comme le fait l'article, comme si nous étions tenus de payer cette dette qui est illégitime.
Evaluer :   4  1Note :   3
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Vos deux articles sont très intéressants. Si seulement ils pouvaient être publiés par les médias grand public, journaux, radios et télévisions, puis repris par quelques politiciens honnêtes. On eviterait
peut-être une très grande crise économique qui nous amenera de toute façon tôt ou tard à mettre la
politique d'austérité que vous proposez.

Eric
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Dernier commentaire publié pour cet article
Tout à fait ! Tant qu'on enseignera pas ça dans les lycées, on sera toujours bons pour se faire avoir par la propagande. On a déjà notre crise financière, et on en sortira par une guerre mondiale, c'est gros comme une maison. Le méchant de l'Histoire, co  Lire la suite
boutros - 12/12/2011 à 01:04 GMT
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