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Cours Or & Argent

La dette publique de l’Espagne atteint 99,4 % du PIB en 2016

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Publié le 03 avril 2017
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Rubrique : Opinions et Analyses

Il va falloir que j’aille fouiller un peu dans le détail des comptes publics espagnol car de vous à moi, j’ai beaucoup de mal à croire que la dette espagnole soit orientée en baisse.

Comme il faut présenter de bons chiffres à la Commission européenne, et qu’il ne faut pas « alarmer » les marchés, nous pouvons penser que quelques techniques d’habillage de bilan se trouvent derrière tout ça.

À suivre donc, la vérité, avec le temps, finit toujours par éclater.

MADRID, 31 mars (Xinhua) — En 2016, la dette publique de l’Espagne a atteint 99,4 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, selon les données provisoires publiées vendredi par la Banque d’Espagne.

Ce chiffre signifie que la dette a reculé de 0,4 % par rapport au niveau atteint en 2015. En effet, en 2015, la dette publique de l’Espagne avait représenté 99,8 % du PIB du pays.

La dette publique espagnole a atteint 1 107 milliards d’euros (soit 1 183 milliards de dollars américains). La dette de l’administration centrale espagnole a atteint 797 milliards d’euros, soit 71,5 % du PIB, et la dette des régions espagnoles a atteint 277 milliards d’euros, soit 24,9 % du PIB.

Les chiffres de l’année 2016 correspondent à l’objectif que s’était fixé le gouvernement espagnol et seront adressés vendredi à la Commission européenne.

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Le PIB est trompeur. Admettons, je dis bien admettons, que l'état dépense massivement à crédit.

Les dépenses en question viendront gonfler le PIB. Mais ce PIB est obtenu par le déficit, et donc l'endettement.

Prenons, par exemple, un pays qui aurait plus de 50% de son PIB correspondant à de la dépense publique, et affichant par ailleurs des déficits chroniques. On comprend immédiatement qu'une réduction de cette dépense publique provoquerait une chute du PIB. Et cela entraîne une détérioration du ratio dette/PIB.

Nous sommes donc dans un cercle vicieux.

Soit l'état continue à être dispendieux pour maintenir et même faire croître le PIB, tout en augmentant la dette.

Soit l'état réduit ses dépenses, fait chuter le PIB, stabilise la dette, mais présente un ratio dette/PIB plus préoccupant.

La conclusion est que ce ratio est un mauvais outil. Le ratio Dette/PIB, quoi que très inquiétant lorsqu'il se situe dans la zone des 100%, embellit la réalité.

Il serait bien plus pertinent d'avoir recours à la seule richesse produite par et pour le secteur privé. Là, on s'apercevrait que la France est dans un état désespéré !

P.S. : Au sujet de mes hypothèses, toute ressemblance avec un pays existant serait purement fortuite, bien entendu...
Charles ! Un pourcentage c'est rapport tu sais ce truc mathématique avec un numérateur (en haut) et un dénominateur (en bas) tu vois ?

Ainsi si le pourcentage diminue c'est peut être que le dénominateur (ici le PIB) augmente plus vite que le numérateur (la dette).
La dette a augmenté mais le PiB à intégré la prostitution pour un forfait opportun.
Les fondamentaux perdurent et persistent.
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Le PIB est trompeur. Admettons, je dis bien admettons, que l'état dépense massivement à crédit. Les dépenses en question viendront gonfler le PIB. Mais ce PIB est obtenu par le déficit, et donc l'endettement. Prenons, par exemple, un pays qui aurait pl  Lire la suite
glanduron - 04/04/2017 à 17:09 GMT
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