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Cours Or & Argent

La fin des taux fixes immobiliers sans doute pour bientôt ! Une véritable bombe financière pour les

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Publié le 17 novembre 2014
1769 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Rubrique : Editoriaux
Les taux d'intérêt multiple

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Je vous avais promis le corrigé de l’exercice « Que faire lorsque l’on n’a plus que 500 euros en poche et 48 heures devant soi pour s’en sortir et gagner dignement et légalement sa vie »… Vous avez été tellement nombreux à répondre et à jouer à cet exercice que ma femme n’a toujours pas fini de faire la synthèse de vos devoirs… Merci à toutes celles et ceux qui ont participé. Dans cette édition, vous trouverez donc l’une des réponses mais beaucoup d’autres propositions largement aussi valables ont été soumises. La « mère Sannat », qui n’a pas perdu son chat, s’occupe donc de regrouper toutes ces « meilleures idées », et dès que l’on sera prêt, évidemment, je les publierai.

Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un sujet qui est une véritable bombe pour les ménages français, à savoir l’interdiction à venir des emprunts à taux fixes en France. J’étais passé totalement à côté de cette information qui est pourtant d’une extrême gravité et qui est de nature à remettre en cause les grands équilibres financiers de nos concitoyens. Je remercie donc au nom de toute notre petite communauté notre camarade contrarien Jean-Jacques qui râlait de ne pas me voir aborder ce sujet… Et pour cause ! Je n’avais pas vu !! C’est la raison pour laquelle vous ne devez jamais hésiter à m’envoyer un petit mail (charles@lecontrarien.com). En tout cas, un immense merci à Jean-Jacques !

Taux fixe : la fin d’une exception française ?

C’est le titre d’un article du 4 novembre de la Vie Immo et c’est une tribune signée par Jacques Daboudet, président de Capifrance qui est le plus grand réseau de conseillers immobiliers indépendants de France.

On y apprend que « le Comité de Bâle, en charge du contrôle bancaire international, souhaite en effet imposer aux banques une marge de sécurité accrue pour faire face aux risques liés aux variations de taux d’emprunt sur les marchés financiers. Dès lors, il pourrait recommander début 2015 de supprimer les taux fixes. Le contexte de taux bas historiques ne peut que laisser présager une potentielle remontée des taux. Face à cela, le Comité de Bâle souhaite que la hausse soit dorénavant supportée par les particuliers plutôt que par les banques, qui assumaient jusqu’à présent le risque de taux. Or, si tel est le cas, cela aura des conséquences importantes sur le marché de l’immobilier français ».

Préparer la transition

« Toutefois, si le comité de Bâle obtenait raison et interdisait demain la pratique du taux fixe en France, il est essentiel de poser certaines conditions et notamment que ces taux soient capés à +1 ou +2 %.
Il faudrait également accorder aux banques françaises quelques années de transitions pour leur permettre de s’organiser mais également de faire de la pédagogie vis-à-vis de leurs clients. Si un changement du système doit avoir lieu, il doit se faire non pas du jour au lendemain mais sur quelques années, de manière à ce que la culture française évolue progressivement. À défaut c’est prendre un risque fort de voir encore une fois un recul du marché immobilier avec les conséquences que cela peut avoir sur la croissance. En conséquence, les banques françaises ont non seulement raison de réagir aujourd’hui par rapport à ce projet du Comité de Bâle mais la profession de l’immobilier est complètement en phase avec elles. »

Une volonté claire, faire payer les risques de taux aux gens et pas aux banques !!

Il faut bien comprendre encore une fois qu’il s’agit encore et toujours de la même volonté de faire payer le maximum de risques aux particuliers, qu’ils soient simples clients ou contribuables. Les autorités internationales, dont le bien des peuples est le cadet des soucis, va de plus en plus loin dans cette logique avec unique objectif la rentabilité des banques et du système financier au profit des « zactionnaires », ces êtres désormais supérieurs dont il faut satisfaire les « zexigences ».

Petite explication simplifiée de ce fameux problème de taux… Revenons dessus quelques instants pour que tout le monde puisse comprendre de quoi il s’agit. Pour le moment, lorsque nous empruntons 150 000 euros pour l’achat de notre maison sur 25 ans à taux fixe, quoi qu’il arrive, notre mensualité, le coût du crédit et les taux d’emprunts sont parfaitement connus à l’avance. On sait que nous devrons payer 1 000 euros tous les mois pendant 25 ans et qu’au bout de ces 25 années, nous serons enfin propriétaire. Avec un peu de chance, nous pourrons même rembourser un peu plus vite, d’où l’intérêt par exemple de négocier l’absence de pénalités de remboursements anticipés.

Mais, car il y a un gros et immense mais, les banques, elles, n’ont pas de visibilité sur les taux à 25 ans. Disons qu’elles se refinancent plutôt à court terme alors que le crédit immobilier qu’elles octroient l’est à long terme. Si les taux montent beaucoup, alors c’est effectivement la banque qui va perdre la différence et cela va venir dangereusement peser sur son bilan ainsi que, évidemment, sur ses bénéfices.

Les banques n’étant pas stupides et le monde de la finance parfaitement créatif, les banques françaises sont en mesure, avec ce que l’on appelle des SWAP de taux, de se couvrir sur l’éventuelle augmentation des taux. Cette « assurance » a évidemment un coût et ce coût… rassurez-vous, nous est quelque part toujours refacturé à nous le con-sommateur ou les « très con »-tribuables.

Il n’y a donc pas de véritable problème financier ou économique ou encore de risque bancaire sérieux derrière cette histoire de taux fixes en France. D’ailleurs, dans notre pays, nous empruntons à taux fixes depuis la nuit des temps ou presque et les banques font faillite parce qu’elles font n’importe quoi parfois et pas parce qu’elles prêtent à taux fixes aux particuliers. Il se cache donc autre chose derrière cette mesure.

La victoire du monde anglo-saxon de la finance !

Lorsque je faisais mes études, mon professeur d’éco au lycée (souvenirs qui ne me rajeunissent pas) nous avait fait lire Capitalisme contre capitalisme, un ouvrage traitant du combat acharné entre deux visions du capitalisme, l’un dit « anglo-saxon » et l’autre dit « rhénan » (vision allemande). C’était au tout début des années 90. Nous sommes toujours dans cette confrontation à ceci près que les visions douces ou alternatives au capitalisme anglo-saxon battent sérieusement de l’aile et en particulier le modèle français qui n’est plus que l’ombre de lui-même, incapable désormais de résister à la pression de la City ou de Wall-Street.

Dans la vision extrémiste actuelle de ce néo-libéralisme anglo-saxon, l’homme devient une variable insignifiante et seul le profit impliquant nécessairement la réduction en quasi-esclavage des masses « laborieuses » compte. L’optimisation et la maximisation du profit sont les seuls et uniques objectifs poursuivis.

Partout (dans le monde occidental), lorsque l’on regarde ce qu’il se passe en dehors de toute idéologie politique, nous constatons la baisse des salaires, nous constatons une augmentation significative de la misère sociale, nous voyons bien un abaissement du niveau de vie, des droits sociaux ou encore des attaques répétées à l’égard de tout ce qui peut constituer un contre-pouvoir juridique, économique ou politique à l’encontre des grandes multinationales. Partout, nous ne pouvons que voir le recul des droits démocratiques ou encore la socialisation des pertes à travers la mobilisation de l’argent public lorsque tout va mal et la privatisation des gains lorsque tout va bien. Partout, la collusion entre des pouvoirs politiques au pire corrompus et au mieux ayant abdiqué toute envie de lutter et de protéger leur peuples.

Alors l’une des prochaines étapes, c’est évidemment de gagner encore plus d’argent sur le dos des emprunteurs français. Les banques centrales pourraient parfaitement donner de la ressource à 25 ans aux banques qui correspondrait aux montants des crédits immobiliers donnés sur cette durée et en garantissant un taux sur cette même durée. Tout cela est parfaitement possible techniquement et ne pose strictement aucun problème. La question est donc : « Pourquoi ne le fait-on pas ? » Parce que l’on ne veut pas. Parce qu’imposer des taux variables aux gens rapporte infiniment plus. On ne veut pas votre bien, on veut votre argent.

Au-delà, non seulement on ne veut pas votre bien, mais on veut vous fragiliser au plus haut point. Augmenter les taux d’intérêt, qui est une décision des banques centrales, provoque exactement ce qu’il s’est passé lors de la crise des subprimes. Les gens devenant insolvables sont tout simplement expulsés, virés de chez eux et c’est la banque qui récupère les biens, banques devenant ainsi assez facilement les plus gros propriétaires fonciers, sans beaucoup d’efforts et le tout avec la complicité évidente des banques centrales… qui les aident à porter ces actifs, ce qui fut la conséquence des quantitative easing.

Il n’y a, dans mon discours, aucune idéologie. Simplement le simple constat froid des faits.

Le président de Capifrance en est donc à tenter de pousser à négocier un « calendrier » pour s’adapter et laisser le temps aux gens de s’habituer… Aveu de la chronique d’une défaite annoncée, et nous partons dans les têtes déjà perdants. Et de conclure : « Malheureusement, les Français sont seuls dans ce combat car il n’y a que très peu de pays qui pratiquent le système des taux fixes… »

La résistance et la mobilisation du peuple de France

Riches ou pauvres, blancs ou noirs, peu importe ce que nous sommes car en réalité, que nous soyons propriétaires ou pas, nous sommes tous concernés par ces immenses mutations et ces menaces pesant sur notre façon de vivre. Vous croyez ne pas être concerné parce que vous ne serez jamais propriétaire de votre appartement ? Vous avez tort. Vous le serez lorsque vous achèterez à taux variable (obligatoire) votre bagnole ou votre frigo, ou encore les études de vos gosses, ou encore les soins médicaux que la sécu ne vous remboursera plus et je peux multiplier à l’infini les exemples.

Il faudra donc que les Français refusent en bloc ce genre de mesures et que nous le fassions évidemment dans le calme et dans le respect des lois.

Mes chers amis, ne vous y trompez pas, l’interdiction pure et simple des taux fixes et le passage de tous nos financements à taux variables est le plus court chemin pour la mise en esclavage de notre peuple et j’espère que nous serons nombreux à nous lever pour dire non.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Les banques prêtent de l'argent qu'elles n'ont pas. Simple jeu d'écritures comptables. La différence entre une banque et un faux monnayeur est la suivante : 1) la banque prête l'argent qu'elle imprime tandis que le faux monnayeur l'utilise à sa convenance. 2) la banque perçoit des intérêts (c'est sa rémunération du risque et de ses frais de gestion). 3) La banque détruit le capital qu'elle a prêté au fur et à mesure qu'il est remboursé par l'emprunteur.

Ceci a pour conséquence que la banque se moque totalement de la dépréciation de la monnaie, puisque le capital qu'elle prête est fictif (simple jeu d'écriture). La dépréciation de la monnaie ne joue que sur les intérêts. Gênant sans plus. Par contre, si le client ne rembourse pas le capital, la banque fait une perte sèche et inscrit le capital prêté en pertes et profits.

En fait, la banque ne prête pas le capital qu'elle avance, elle se porte simplement garante qu'il sera remboursé selon les termes du contrat. C'est en réalité l'ensemble des usagers de la monnaie qui prêtent l'argent, puisque la banque augmente provisoirement la masse monétaire d'un montant égal au montant du prêt (faux monnayage provisoire). La banque crée PROVISOIREMENT de la monnaie à partir de rien.

Tous les prêts accordés augmentent la masse monétaire de façon considérable. Si les banques arrêtent de prêter ou prêtent moins, la masse monétaire se réduit, ce qui entraîne une déflation. C'est ce que nous observons actuellement. La banque centrale lutte contre cette déflation en imprimant de la monnaie de façon définitive contrairement aux banques. On appelle ça de la réflation. Elle joue également sur le taux d'escompte ou taux directeur qu'elle ramène vers zéro, pour inciter les emprunteurs solvables à emprunter d'avantage (mesure qui ne profite réellement qu'aux très riches qui peuvent gager leur emprunts sur leurs biens et obtenir ainsi des taux d'emprunt variables de l'ordre de 1%).

Les banques françaises n'ont aucune raison valable de supprimer les taux fixes qui ne représentent aucun danger pour elles comme démontré plus haut (le capital prêté est fictif). Leur motivation profonde est une avidité sans borne et le fait qu'elles détiennent la réalité du pouvoir dit démocratique, faux nez du pouvoir ploutocratique. Comme d'habitude, les Français ne réagiront pas pour la simple et bonne raison qu'ils ne comprennent pas comment le système financier fonctionne. Au cas où vous ne vous en seriez pas rendu compte, en démocratie, le vrai pouvoir est celui de l'argent. La déclaration des droits de l'homme est en réalité la déclaration des droits du riche marchand, si possible occidental.
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") la banque perçoit des intérêts (c'est sa rémunération du risque et de ses frais de gestion). "

"si le client ne rembourse pas le capital, la banque fait une perte sèche "

Ca c'était autrefois !
Il y a bien longtemps que les banques ont banni le risque.

Pour un prêt sur votre seule solvabilité, vous n'aurez guère que 1000€.
Pour un plus gros achat, elles exigent votre solvabilité et la caution/nantissement. Parfois solvabilité + nantissement + caution extérieure.
Ceinture + bretelles ! Parachutes dorsal et ventral + élastique !

Si le client ne rembourse pas le capital, alors la banque saisit le bien tangible et le profit est à la fois plus grand et plus solide que s'il avait remboursé.

Dans un cas, la banque détruit le capital remboursé. Dans l'autre cas elle conserve le capital saisi !

En matière de prêt, la banque n'est pas un partenaire, mais un adversaire aux intérêts opposés.
CQFD! Les banquiers sont des coquins, tout le monde ici en est convaincu. Ce que je tente d'expliquer, c'est que le mécanisme de la création monétaire par le secteur bancaire permet à lui seul de démontrer que les banques font pression de façon illégitime pour que soient supprimés les prêts à taux fixes, ce qui est le sujet de l'article commenté.

Il est urgent d'utiliser son bulletin de vote pour neutraliser cette tyrannie financière. Et pour ce faire, je ne vois qu'une solution : voter pour un parti antisystème. Malheureusement, le Front national est en voie de normalisation. Marine LE PEN passe son temps à lécher le cul des pouvoirs en place. C'est affligeant et totalement féminin. J'ai honte pour elle. Le vote des femmes est une véritable catastrophe pour les nations, à cause de leur sensiblerie bébête de femme allaitante. Elles livrent la nation aux esclavagistes les plus infâmes. C'est à dire les esclavagistes financiers.

Malheureusement les femmes voteront en masse pour Juppé aux prochaines élections car il est rassurant. Elle aiment l'odeur fade et tiède des couches bébés pleines de choses. En cas de guerre perdue, les hommes sont passés au fil de l'épée tandis que les femmes se font violer puis sont réparties entre les vainqueurs. La sélection naturelle les a programmées pour se coucher devant l'ennemi. C'est la raison pour laquelle il est indécent que les femmes fassent de la politique. Cela devrait être interdit. Mais comme tout est à l'envers dans cette société de la plus haute décadence, les femmes occupent le haut du pavé. Toute société décadente se féminise. C'est l'histoire qui le prouve. La femme n'est pas spirituellement inférieure à l'homme, elle obéit simplement à sa chimie intérieure qui la porte à se coucher devant la force et à se liquéfier devant la menace. La femme se liquéfie face au danger violent. Ses jambes ne parviennent plus à la porter. C'est la raison pour laquelle les femmes assassinent en utilisant des poisons. De préférence. Mais tout ceci nous éloigne des prêts à taux variables...
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Excellente démonstration, merci.

Cela dit, je ne connais guère de système politique où l'argent ne soit pas la source du pouvoir. Louis XVI a perdu sa tete parce que son Etat a fait faillite.
L'espagne est un bel exemple de ce bordel infame ! Des espagnols, couteaux sous la gorge obligé de vendre pour rembourser un emprunt qui va en augmentant ! En plus, les banques saisissent le bien, mais le contractant continue de payer ! Un comble ...
La banque ne veut pas ton bien, elle veut TES biens !
Idem pour l'État, mais on sait tous ici que la banque et l'État, c'est bonnet blanc et blanc bonnet...
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Mais si Charles Sannat en parlait déjà là :

http://www.lecontrarien.com/la-fin-de-la-loi-aluret-du-marche-immobilier-02-09-2014-edito, à "Des taux d’intérêt au plus bas de toute l’histoire" :

"Petit rappel, à tous ceux qui ont un crédit immobilier en cours pensez à renégocier, à tous ceux qui sont en taux variables, convertissez au plus vite en taux fixe, même si cela est un tout petit peu plus cher pendant quelques mois… vous allez beaucoup vous en vouloir de ne pas l’avoir fait…"

Lire aussi :
Les confessions d'un assassin financier - Révélations sur la manipulation des économies du monde par les États-Unis... de John Perkins.
On y apprend des choses qui remontent aux années 1960 et plus, mais qui nous impactent directement de nos jours. Ce n'est pas un complot qui est décrit dans ce livre, mais l'application à outrance de la doctrine de la DESTINÉE MANIFESTE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Destin%C3%A9e_manifeste !
Quand je vois les grandes étapes préalables à l'effondrement de notre société, je me dis que nos ennemis ne doivent et ne devront jamais être sous-estimés.

Franchement, si j'avais été de l'autre côté de la barrière j'agirais à 100% de la même manière.

C'est assez hallucinant de voir les méthodes physiques ou psychologiques que ces gens peuvent employer pour arriver à leurs fins. ("l'esclavagisme de masse")

Ce matin notre contrarien en chef nous a distillé certaines de ces étapes. Entre parenthèse, il m'arrive souvent de rire en lisant notre bon Sannat. J'aime bien cet humour décalé qui n'est jamais vulgaire.

- Daesh va créer une monnaie basé sur l'or. Réaction de Charles et de ceux qui ont un minimum de bons sens. L'or est la monnaie du diable, débarrassez vous de cette horreur et vous servirez le "bien", c'est pas mal trouvé, NON??? Bravo à nos ennemis...

Si certain on un peu plus d'infos sur le sujet je suis preneur. Je sais que Kadhafi voulait un dinar-or ??? Bachar ???

-Les Taux d'emprunts variables, c'est la porte ouverte aux difficultés. Les gens ne verront jamais leurs salaires augmenter aussi vite. Ils seront chassés de leur bien et connaîtront la pauvreté. C'est un grand danger pour ceux qui ont pris l'habitude des crédits. L'intérêt, je ne le vois que pour le banquier ???

-A mon avis la cerise sur le gâteau c'est d'interdire les liquidités. Motif: On combat l'argent sale !!!, on combat les méchants et après on demande, pardon on force les épargnants à dépenser par des taux négatifs.

Là je dis respect, vous allez faire des ravages.

Il va être bien difficile de pouvoir stopper ces plans.

Moi, j'ai passé le cap du pessimisme maintenant j'avance.
Ceux qui veulent me suivre sont les biens venus, pour les autres je n'ai qu'un conseil à leur donner, quand vous doutez il faut suivre votre instinct.
L'homme est un animal et comme tous les animaux le danger peut vous servir à survivre !!!

Bonne soirée Christus !!!
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Christus Regnat: {{ Moi, j'ai passé le cap du pessimisme maintenant j'avance.
Ceux qui veulent me suivre sont les biens venus}}

Là tu commences à m 'intèresser sérieusement !
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@ Christus Regnat
Pour la nouvelle monnaie de DAESH :
Pour en savoir plus, voici un bel article sur le sujet, et vous changera de ce que tous les autres journaux (figaro, le point, ect...) ont écrit ( la même dépêche AFP à l'identique...). Le lien :

http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/11/13/isis-devoile-sa-nouvelle-monnaie-garantie-par-lor-pour-se-retirer-du-systeme-monetaire-des-oppresseurs/
J'en perds la tête ! C'est sur que DAESH n'est absolument, mais absolument pas "OPPRESSOR" ! C'est vrai que ca sent bon la liberté ^^
"J'en perds la tête !"

Pas de panique, c'est un des BUTS !
Un "des buts" ou un "début" ? :-) Quoi qu'il en soit, ils feraient mieux de jouer au foot avec un ballon, plutôt qu'avec des têtes !
Regardez le graphique 4 :

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791

Aux Etats-Unis, cette création de monnaie par la banque centrale n'a pas du tout profité à l'économie réelle.

En revanche, cette création de monnaie a profité à la Bourse des Etats-Unis et aux dirigeants politiques des Etats-Unis !

Partout ailleurs, c'est pareil. Dernier exemple en date : la BCE vient d'annoncer qu'elle va injecter 1000 milliards d'euros supplémentaires dans le système !

Malheureusement, aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales ne profite pas à l'économie réelle. Elle ne profite qu'à la Bourse et aux dirigeants politiques.

Les banques centrales injectent des centaines de milliards de liquidités, mais ces liquidités ne sont pas investies dans l'économie réelle. Elles sont investies dans :

1- les marchés actions. Conséquence : les Bourses montent, et les actionnaires sont contents.
2- les obligations d'Etat. Conséquence : les taux des obligations d'Etat baissent, et les dirigeants politiques sont contents, car ils vont pouvoir continuer à emprunter des centaines de milliards.

Conclusion numéro 1 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans le monde.

Vendredi 14 novembre 2014 :

Etats-Unis : Wall Street enchaîne sa quatrième semaine de hausse.
Depuis le début de l'année, la hausse est de 10,3%, après son bond de près de 30% en 2013.

Japon : le Nikkei à un nouveau sommet en 7 ans.

A l'issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a affiché un gain de 0,56% (+98,04 points) à 17'490,83 points. Il est même passé en début de journée au-dessus de la barre des 17'500 points qu'il n'avait pas franchie depuis 7 ans et trois mois.

Pendant ce temps, l'économie réelle continue à s'effondrer.

Lundi 17 novembre 2014 :

Japon : à nouveau en récession, revers cinglant pour les "abenomics"

Le Japon est retombé en récession au troisième trimestre, une débâcle surprise qui va probablement obliger le Premier ministre conservateur Shinzo Abe à reporter une nouvelle hausse de taxe et à convoquer les électeurs aux urnes deux ans plus tôt que prévu.

La troisième puissance économique mondiale était sortie du rouge dans les derniers mois de 2012, juste avant l'arrivée au pouvoir de M. Abe qui avait aussitôt lancé une ambitieuse politique de relance ("abenomics"), louée à l'étranger et populaire dans l'archipel. Mais la hausse, début avril, de la taxe sur la consommation a compromis la reprise bien amorcée et le combat de l'archipel contre des années de déflation.

Le Produit intérieur brut (PIB) a ainsi chuté de 0,4% entre juillet et septembre après une contraction de 1,9% au deuxième trimestre, selon des statistiques publiées lundi par le gouvernement. Aucun économiste n'avait prédit un tel scénario: la plupart tablaient sur une croissance de 0,5%.

http://www.romandie.com/news/Japon-a-nouveau-en-recession-revers-cinglant-pour-les-abenomics_RP/537790.rom

Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu'au ciel.

Le jour où ces gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

Conclusion numéro 2 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles de dette publique, partout dans le monde.

Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu'au ciel.

Le jour où ces gigantesques bulles de dette publique éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

Préparez-vous au grand « Plop ! »
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Notre dernière voiture mon Epouse l'a achetée cash ( comme la précédente du reste ).
Il a fallu l'approbation du directeur de la boite , le vendeur freinait des quatre fers à cause de sa com. sur le contrat de crédit . . .
Le crédit c'est quand on ne peut pas faire autrement et alors le moins possible .
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Le marché de l'occasion est de plus en plus actif:
3.3 ventes pour une vente de neuf, contre 2:1 traditionellement.
Le gros des échanges porte sur des voitures de plus de 5ans et à moins de 6000€. (donc moindre besoin de crédits... qu'on refuse de plus en plus)
Le marché du neuf est composé à 84% de petites et de subcompactes, diesel pour la plupart.

Pour celui qui veut autre chose en taille ou en motorisation, il va donc falloir de plus en plus acheter son occasion à l'étranger.
Je viens de bloquer à 10 ans. J'espère qu'ils feront pas sauter les contrats fixes existant...
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Rétroactif, ce mot qu'ils affectionnent de plus en plus, beaucoup vont le détester.
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Soyez nombreux à vous lever ? Si déjà notre contrarien de service, directeur financier, a loupé cette info, je doute fort que le reste de la population se rende compte du problème.
Tout se passe en douce.

Sauf au Japon où le PIB du Q3 affiche une contraction "inattendue", alors que les prévisions parlaient d'une augmentation. Etant donné que Q2 a vu une contraction (non, une chute), le Japon se trouve officiellement en récession.
Le miracle de l'Abenomics...

Et en douce, pas trop dans notre coin d'Europe, jugez plutôt les événements de ces derniers jours :
1) France : à Lille des chauffeurs de taxi agressent physiquement des gens essayant d'embarquer dans un VTC Uber
2) Belgique : à Anvers un homme juif a été poignardé dans la rue, sans raison apparente (sur Le Soir, les commentaires sont désactivés sous les articles concernant cette agression)
3) Aux Pays-Bas, une bagarre impliquant de nombreuses personnes a éclaté au sujet du maintien ou non de la tradition du "Zwarte Piet" (Père Fouettard), car d'aucuns y voient du racisme.

L'illusion de la démocratie s'estompe, pour laisser la place à des méthodes plus primitives de résolution des conflits (ou juste d'exprimer ses opinions) : la violence.

(Au passage, je signale que le cinéaste belge Jean-Jacques Rousseau - l'homme à la cagoule - est mort, après plusieurs mois de coma faisant suite à une altercation de café au cours de laquelle il a été renversé par une voiture).
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Bon, là je viens de me lever de mon siège et j'ai dit :"Non !" Il ne s'est rien passé.....
Euh, dans la réalité, on fait comment pour empêcher ça dans la légalité ????? Je vais voir mon député ???! J'envoie une lettre à Bercy ???!
Et comment ça se passe dans les pays à taux variables ???
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Dans les pays à taux variables cela se passe aussi bien qu'ailleurs. Bien sûr à titre individuel et selon le moment où vous empruntez vous pouvez être perdant, voir perdre votre bien si les taux montent de trop, mais d'une manière générale tout ça est lissé sur la durée; et si les taux baissent, comme ça a été le cas depuis presque 20 ans concernant mon cas particulier, vous êtes gagnant.
Les banques aussi ont bien gagné avec les taux fixes jusqu'à présent, mais maintenant que ces taux sont au plancher et qu'ils ne peuvent que remonter (soit disant) elles veulent se couvrir et se sucrer encore plus au passage, mais c'est à double tranchant pour elles, car provoquer l'insolvabilité des emprunteurs pour récupérer des biens qui ne vaudront plus grand chose suite à la crise immobilière qui en découlera, ça me rappelle quelque chose...
C'est encore du court-termissme financier, mais puisqu'il y a les états pour renflouer tout ça pourquoi se gêner...
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Au Québec, il y a un système mixte taux fixe/ taux variable. Au choix du client. Pour les taux fixes, plus l'échéance de gel de taux est longue (habituellement 1 à 5 ans), plus le taux donné par la banque est élevé pour refléter le risque de hausse de taux. Principe identique aux placements qui donnent un taux de rendement plus élevé pour un placement avec échéance de 5 ans que pour 1 an. La durée maximale de taux fixe dont j'ai eu connaissance est de 10 ans.

Pour les taux variables, le taux donné au moment de la négociation est plus bas que pour du taux fixe (exemple 3,0% vs 5%). Il y a possibilité de signer le contrat pour 1 à 5 ans, renégociable ou non en cours de terme. C'est aussi possible d'avoir un taux variable avec clause de plafond maximal de taux, mais le coût de cette «assurance» se reflète dans vos paiements.

Les gens intelligents et/ou bien conseillés vont prendre une hypothèque à taux variable mais tout en payant les mensualités qu'ils auraient payés s'ils avaient pris du taux fixe. Historiquement, ça a été la pratique la plus payante pour l'emprunteur 95% du temps au cours des dernières décennies.
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Hélas, la FRANCE n'est pas le QUÉBEC ! Nous adopterons sans doute le pire de ce qui se fait aux USA, d'une manière autoritaire et brutale, avec un PUJADAS nous expliquant - avec sa bouche de JESUITE en cul de poule et un très léger sourire narquois - que c'est finalement une très bonne chose, pour rejeter le plus raisonnable de ce qui se fait au QUÉBEC. A croire que nos politiciens sont soit systématiquement incompétents, soit systématiquement corrompus. Et la corruption est punissable de la peine de mort, à défaut de pouvoir éliminer physiquement les idiots du Parlement.
Dernier commentaire publié pour cet article
Excellente démonstration, merci. Cela dit, je ne connais guère de système politique où l'argent ne soit pas la source du pouvoir. Louis XVI a perdu sa tete parce que son Etat a fait faillite. Lire la suite
Hercule - 22/11/2014 à 19:59 GMT
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