« Un
riche, c’est quelqu’un qui ne change pas ses projets
malgré la crise, qui part en vacances au ski. » Benoit Hamon, lors de
l’émission C politique le dimanche 26 février 2012.
Riches
de France, préparez-vous, la gauche va vous faire changer vos projets
en confisquant vos économies. Le porte-parole du Parti socialiste a
essayé de vous faire passer un message : Il n’y a pas de
raison que vous ne partagiez pas les problèmes des pauvres. Le Parti
socialiste va s’occuper de cette injustice et vous ne pourrez
bientôt plus partir en vacances impunément.
François
Hollande nous avait déjà prévenu lors d’une
émission de télévision : « Je
n’aime pas les riches, j’en conviens ».
Le
ressort est toujours le même. Ce
que le gauche ne supporte pas dans les
inégalités, ce n’est pas qu’il y ait des
pauvres, c’est qu’il y ait des riches. Surtout quand ces
riches ont le mauvais goût de dépenser plus d’argent que
les autres. On pourrait essayer d’expliquer qu’en ayant du
personnel, et en consommant des produits luxueux, les riches contribuent
à créer des emplois directs et à garder certaines
entreprises en France, mais non. Dans l’imaginaire socialiste, la
richesse ne se crée pas, elle est spoliée par les riches aux
dépens des pauvres. Tout centime de plus est ainsi indu et il revient
au pouvoir politique de redistribuer ce que le marché n’a pas
réparti de façon égale. Ce faisant, la gauche commet une
erreur grave. Elle confond égalité et justice.
75 % d’impôt
sur le revenu pour les plus riches
Après
la CSG, la TVA, les taxes diverses sur
la consommation, les impôts locaux et l’ISF, le Parti socialiste français
s’apprête à réaliser le rêve communiste :
100% d’impôt (ou plus !). On ne se pose d’ailleurs
même pas la question de savoir ce que va financer cet impôt car
ce n’est pas son rôle. Il s’agit simplement de punir le
riche, de confisquer sa richesse pour le principe.
La
gauche est prise dans une véritable schizophrénie, qui consiste
à tout attendre des riches, mais à vouloir les faire
disparaître. Vouloir faire reposer tout le système sur leur
contribution, mais espérer qu’ils deviendront un jour des
pauvres comme les autres.
Quand
on augmente les taxes sur les fumeurs, c’est en espérant
qu’il y aura moins de fumeurs. Il n’y a aucune raison de penser
que les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effetsOn peut raisonnablement prévoir
qu’entre ceux qui vont mécaniquement s’appauvrir et ceux
qui vont quitter le navire tant qu’il est encore temps (les
régimes socialistes, devant leur échec systématique, ont
toujours fini par empêcher les hommes de sortir du pays, ou par les
enfermer dans des camps), il n’y aura bientôt plus grand monde
sur qui faire porter le poids de l’État.
Cette
équation impossible a été brillamment décrite par
le Docteur Adrian Rogers dans un petit texte déjà publié
dans ces colonnes, mais dont la clarté invite à la relecture.
On ne peut pas
libérer les pauvres en aliénant les riches. Pour qu’une
personne reçoive sans travailler, une autre personne aura dû travailler
sans recevoir.
Le gouvernement ne peut
pas donner quoi que ce soit à qui que ce soit sans l’avoir
confisqué d’abord à quelqu’un d’autre. Quand
la moitié des gens commence à comprendre qu’elle
n’a pas à travailler parce que l’autre moitié va prendre
soin d’eux, et que l’autre moitié commence à se
dire que cela ne vaut pas la peine de travailler parce que quelqu’un
d’autre va recevoir le fruit de leur travail cela, mon cher ami, est le
début de la fin pour toute nation.
On ne peut pas multiplier
la richesse en la répartissant.
Dr. Adrian Rogers
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