Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
Cours Or & Argent

La Grèce a-t-elle toujours fait partie du plan ?

IMG Auteur
Publié le 26 octobre 2015
678 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 2 votes, 5/5 )
Imprimer l'article
  Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles  
[titre article pour referencement]
0
envoyer
0
commenter
Notre Newsletter...
Rubrique : Article du Jour

Depuis sa mise en place, les critiques de la zone euro ont pointé du doigt son caractère incomplet – tout le monde utilise la même monnaie, mais conserve ses budgets et régimes fiscaux nationaux – et répété que ces failles fatales la mèneraient à sa perte. D’autres observateurs, en revanche, ont accordé plus de crédit aux créateurs de l’euro et estimé que la version initiale était simplement ce qui était politiquement faisable à l’époque. Les dirigeants futurs, ont-ils pensé, attendraient une crise (ou la déclencheraient) qu’ils utiliseraient ensuite pour forcer leurs citoyens réticents vers un gouvernement centralisé.

Et la crise s’est développée récemment, avec la fermeture des banques grecques, l’imposition de contrôles de capitaux et un bref défaut de dette. Se font maintenant entendre les appels à la centralisation :

François Hollande propose la création d'un gouvernement de la zone euro

(Bloomberg) – Le Président de la France, François Hollande, a expliqué que les 19 pays qui utilisent l’euro ont besoin de leur propre gouvernement, ainsi que d’une politique budgétaire et d’un parlement communs, pour leur permettre de mieux coopérer et de surmonter la crise grecque.

« Les circonstances nous conduisent à accélérer », a-t-il décrété lors d’un discours publié par le Journal du Dimanche. « Ce qui nous menace, ce n’est pas trop d’Europe, mais pas suffisamment d’Europe. »

Alors que la zone euro dispose d’une devise commune, les politiques fiscales et économiques demeurent entre les mains des Etats membres. Le Président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a appelé cette semaine à une coopération accrue entre les Etats membres suite aux déboires politiques issus de la situation grecque qui nous ont menés très près d’une rupture de la devise unique.

Les pays en faveur d’une intégration accrue devraient s’allier pour former une avant-garde, a ajouté Hollande.

« L’Europe a laissé ses institutions s’affaiblir, et les 28 Etats membres ne parviennent plus à avancer », a déclaré Hollande dans ce qui était également un hommage à son mentor Jacques Delors, ancien Président de la Commission européenne qui avait autrefois avancé des idées similaires.

Draghi a appelé le mois dernier à la création d’un Trésor commun sous dix ans, dans une proposition jointe avec le Président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, et le Président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Adhérons un instant à l’idée selon laquelle la crise a été manigancée afin d’être utilisée pour forcer une intégration, et le comportement de la Troïka prend tout son sens. Plutôt que de résoudre la première crise grecque en 2011, on l’a recouverte de papier et utilisé cet assouplissement pour sortir la dette grecque des bilans des banques commerciales européennes, qui auraient succombé au défaut grec. Une fois que le système a été suffisamment isolé des dommages grecs, l’Europe a dit à Athènes de faire ce qu’elle voulait et de partir si elle le souhaitait, en sachant très bien que ce qui se passerait ensuite ne serait pas fatal pour l’union monétaire, mais suffisamment terrifiant pour rendre une intégration acceptable aux yeux des Espagnols, des Français et des Italiens. La déclaration de Hollande est vouée à tester cette thèse.

Un certain nombre de problèmes persistent, impliquant notamment les différences entre les gros et les petits pays. Pour le Portugal et la Grèce, par exemple, l’établissement d’un Trésor commun signifie un asservissement à l’Allemagne et un respect des lois établies par cette dernière, ce qui bien évidemment en fait trembler plus d’un. Pour l’Allemagne et les autres acteurs dominants, un gouvernement centralisé signifie une prise de responsabilité totale pour le comportement des Italiens, ce que tous cherchent à éviter.

Plus terrifiant encore pour les Allemands, une Europe intégrée, avec sa population vieillissante et la dette de ses gouvernements, aurait besoin d’une devise faible pour éviter la stagnation. Quelle que soit la décision finale – le maintien de l’euro 1.0 ou la mise en place de l’euro 2.0 – l’inflation devra être plus importante que ce qu’espère l’Allemagne. Et au vu de leur réaction à la « résolution » grecque, les traders des marchés des capitaux semblent aujourd’hui s’en rendre compte.

24hGold - La Grèce a-t-elle to...

 

Données et statistiques pour les pays mentionnés : Allemagne | France | Grèce | Portugal | Tous
Cours de l'or et de l'argent pour les pays mentionnés : Allemagne | France | Grèce | Portugal | Tous
<< Article précedent
Evaluer : Note moyenne :5 (2 votes)
>> Article suivant
Publication de commentaires terminée
Dernier commentaire publié pour cet article
Soyez le premier à donner votre avis
Ajouter votre commentaire
Top articles
Flux d'Actualités
TOUS
OR
ARGENT
PGM & DIAMANTS
PÉTROLE & GAZ
AUTRES MÉTAUX
Profitez de la hausse des actions aurifères
  • Inscrivez-vous à notre market briefing minier
    hebdomadaire
  • Recevez nos rapports sur les sociétés qui nous semblent
    présenter les meilleurs potentiels
  • Abonnement GRATUIT, aucune sollicitation
  • Offre limitée, inscrivez-vous maintenant !
Accédez directement au site.