Une
récente proposition du président François Hollande m’a fait penser à « la
loi des mauvaises idées ».
J’ai
recherché ces termes sur internet, mais puisque cela n’a rien donné, c’est à
moi de leur apporter une définition.
Loi des mauvaises idées : Les mauvaises idées ne disparaissent
pas avant d’avoir été testées et d’avoir échoué à plusieurs reprises.
Exemples
clés
- Stimulus
keynésien
- Stimulus
monétaire
- Contrôle
des prix
- Contrôle
des salaires
- Contrôle
des taux d’intérêts
- Augmentation
de taxes de toutes sortes
- Politiques
d’Abe Shinzo
Et ce ne sont là qu’une partie des exemples les plus
évidents.
Cet article est un tribut à François Hollande, suite à la résurrection
hier de la taxe de « Robin des Bois » sur les transactions
financières par Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
Voici un article d’un article du Financial Times intitulé France and Germany in Push for ‘Robin Hood’ Tax Deal.
La
France et l'Allemagne ont pris la décision de se mettre d’accord avant la fin
du mois de mai sur une taxe européenne sur les transactions financières.
Mais
les deux gouvernements doivent encore déterminer comment cette fameuse taxe
de « Robin des Bois » pourrait être appliquée dans les 11 pays qui
ont dit vouloir l’adopter.
François
Hollande a déclaré, après une réunion franco-allemande à Paris que déterminer
une formule parfaite de taxe sur les transactions financières ne servirait
que ceux qui souhaiteraient la neutraliser. « Je préfère une taxe
imparfaite à une absence de taxe », a-t-il dit
lors d’une conférence avec Angela Merkel.
Madame
Merkel a déclaré que fixer une date limite de proposition de projet antérieure
aux élections du Parlement européen du mois de mai pourrait être décisif. « Si
les choses bougent, certains pays pourraient se montrer moins réticents ».
Corollaires importantes
Les mots d’Hollande, « Je
préfère une taxe imparfaite à une absence de taxe », mettent en
avant quelques corollaires importants.
Corollaire
numéro un : Si on ne les touche pas, les
mauvaises idées s’empirent avec le temps.
Corollaire
numéro deux : Le désir de faire appliquer de
mauvaises idées débouche sur des compromis qui ne peuvent qu’aggraver les
choses.
Ironiquement, Hollande n’a prononcé ces mots que deux
jours après avoir tenté de persuader les entreprises étrangères qu’il n’augmenterait
pas les taxes mais harmoniserait les taxes sur six ans si elles investissaient
aujourd'hui sur la France
En Europe, les mauvaises idées reçoivent généralement
l'approbation du président de la Commission européenne José Manuel Barroso,
et du directeur du Conseil européen Herman Van Rompuy.
Un article de Bloomberg de septembre 2011 montre que Barroso
et van Rompuy ont adopté les premiers la taxe sur
les transactions financières.
Le président de la Commission européenne José Barroso a
déclaré que la commission a adopté aujourd’hui une proposition d’introduction
d’une taxe sur les transactions financières. Le secteur financier doit faire
une contribution à la société, a déclaré Barroso devant le Parlement européen
de Strasbourg.
Voilà qui nous mène à notre troisième corollaire.
Corollaire
numéro trois : Ceux qui ont un pouvoir politique
n’ont pas seulement les pires idées, ils ont aussi la capacité de les faire
appliquer.
Pour une critique de la taxe sur les transactions
financières, voir Why the Tobin Tax
is a Bad Idea
Paul Krugman est bien entendu en
faveur d’une taxe pour les spéculateurs.
Les corollaires quatre et cinq découlent de l’influence de
ceux qui vivent dans ce pays des merveilles intellectuel.
Corollaire
numéro quatre : Pire est l’idée, plus elle a de
chances d’être embrassée par le milieu universitaire et les opportunistes
politiques.
Corollaire
numéro cinq : Aucune idée n’est si mauvaise qu’elle
ne peut devenir pire.
Récapitulatif
Loi des mauvaises idées : Les mauvaises idées ne disparaissent
pas avant d’avoir été testées et d’avoir échoué à plusieurs reprises.
Corollaire
numéro un : Si on ne les touche pas, les
mauvaises idées s’empirent avec le temps.
Corollaire
numéro deux : Le désir de faire appliquer de
mauvaises idées débouche sur des compromis qui ne peuvent qu’aggraver les
choses.
Corollaire
numéro trois : Ceux qui ont un pouvoir politique
n’ont pas seulement les pires idées, ils ont aussi la capacité de les faire
appliquer.
Corollaire
numéro quatre : Pire est l’idée, plus elle a de
chances d’être embrassée par le milieu universitaire et les opportunistes
politiques.
Corollaire
numéro cinq : Aucune idée n’est si mauvaise qu’elle
ne peut devenir pire.