La nouvelle crise est en ligne et presque dans tous les sens du terme ! (La
lettre STRATÉGIES de février, consacrée justement à
la nouvelle crise, est enfin en ligne dans vos espaces
lecteurs ici.)
Dans la vidéo que je vous ai diffusée hier, je me suis longuement arrêté
sur le côté volontaire de l’explosion des bulles spéculatives par les
autorités monétaires.
Vous pouvez revoir la vidéo ici pour celles et ceux qui l’auraient
manquée.
Aujourd’hui, je voulais corréler cette histoire des taux et des augmentations
décidées volontairement par les banques centrales à un graphique boursier, au
hasard notre indice phare, le CAC 40 !
Le “CRAC 40”
Comme vous pouvez le voir, les ronds c’est les bulles, et les moments
d’ailleurs où les gouverneurs augmentent les taux pour les dégonfler avec les
effets que l’on connaît. Si le moment exact n’est pas prévisible avec
certitude du genre “le krach aura lieu le 15 mai à 15h15 et 15 secondes”, la
logique à l’œuvre, elle, est parfaitement compréhensible et peut être
relativement bien anticipée.
La ligne bleue, en haut, c’est une résistance à la hausse.
Ce raisonnement fonctionne aussi avec l’indice vedette américain
et donc… mondial, le Dow Jones…
Vous voyez la bulle de 2007 qui éclate en 2008/2009 ? Bon, à ce moment-là,
ce n’était pas une bulle, d’ailleurs Christine Lagarde nous disait que “ce
n’était pas un krach”.
Aujourd’hui, tout le monde sait bien que c’était un krach.
Là où nous sommes est bien évidemment également un niveau de bulle.
Ce niveau pourrait continuer à monter si les taux restaient à zéro.
Le seul petit problème, et pas des moindres, c’est que les taux… montent !
Et vous savez pourquoi les taux montent ?
Parce que les gouverneurs des banques centrales ont décidé de monter les
taux.
Et quand on augmente les taux… on dégonfle les bulles, et quand on
dégonfle les bulles, on crée des crises…
CQFD.
Et nous en sommes là !
Pile-poil sur une ligne de crête qui peut nous faire basculer à tout
moment dans… une nouvelle crise violente.
Dans ma lettre STRATEGIES de février enfin disponible,
je reviens, tout au long des 52 pages, sur le pourquoi du comment, parce que
de la compréhension peut naître la réflexion et de la réflexion, l’action.
Ensuite, je vous propose quelques stratégies défensives mais aussi
offensives pour profiter (ou enfin essayer de profiter) de cette explosion
volontaire des bulles.
Certains me diront que ce n’est pas moral, que ce n’est pas bien de
profiter du malheur des autres gnagnagnagna… Vous pourriez croire que je me
moque de ce point de vue. Pas du tout en réalité. Effectivement, cela
pourrait sembler moralement condamnable.
J’ai longtemps pensé cela d’ailleurs, alors je suis d’autant plus à l’aise
pour en parler que je me pose souvent cette question de la moralité de mes
actions.
Spéculer sur le malheur des autres, c’est pô bien….
Il ne s’agit pas de dire que l’on s’en fiche, ou que notre enrichissement
n’empêchera pas l’appauvrissement des autres, même si cela est vrai.
Il s’agit de se rendre compte et d’accepter que les “crises” sont
déclenchées de façon volontaire.
Il s’agit d’accepter que nous ne sommes que la contrepartie condamnée.
Il s’agit d’accepter cette réalité et de dire non.
Non,
nous ne sommes pas obligés de jouer le jeu qu’ils voudraient que nous
jouions, à savoir croire comme des benêts que “ce n’est pas un krach” et
comme des abrutis “que le nuage radioactif s’est arrêté à la frontière”.
C’est pour cela que je repousse volontairement, consciemment et avec
conviction l’argument moral. L’argument moral est une prison imposée aux
petits, aux sans-grade et aux sans-dents que nous sommes.
Soyez vertueux sur l’écologie et la pollution et au passage, payez et
payez encore alors qu’il n’y a pas de pot catalytique sur un Airbus…
Soyez vertueux sur la route sinon gare aux radars, et d’ailleurs, vous
n’êtes plus un “chauffard” mais un “délinquant de la route”.
Vous êtes coupable, et la loi, chaque jour, fabrique des coupables, mais
pas n’importe quel type de coupables. Des coupables solvables que l’on fait
payer, encore et encore. Ces coupables solvables, c’est-à-dire vous, moi, et
toutes les classes moyennes du monde, ne sont jamais rien que des esclaves
modernes. La culpabilité est la route pour la servitude.
Vous devriez être vertueux là où ceux qui dirigent non seulement décident
de faire souffrir, de déclencher les crises, mais en plus donnent évidemment
avant chaque crise les bonnes informations à leurs petits camarades de jeux,
et toutes les lignes de crédit dont ils ont besoin pour racheter les actions
que vous vendrez à bas prix !
Alors ce qui est moral, ce qui est véritablement subversif, c’est de
comprendre ce système, comprendre comment cela fonctionne, pour jouer contre
le système avec les propres outils de ce système.
Et je peux vous dire que non seulement je n’ai aucun remord, qu’aucune
moralité ne m’étouffe, mais qu’en plus, battre le système sur son propre
terrain est une idée intellectuellement fort séduisante et non dénuée d’une
certaine forme de plaisir non dissimulé. Pour ceux qui veulent en savoir plus
sur les stratégies offensives possibles, que je suivrai d’ailleurs dans les
prochaines lettres Stratégies, c’est ici !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !