Si
quiconque a encore besoin d’une preuve que l’Euro n’est pas
un bon concept pour les Européens, mais juste une autre escroquerie de
type Ponzy qui se terminera de manière tout à fait
prévisible en dévaluations massives, qu’il prenne une
minute pour regarder cette vidéo des manifestations qui se sont
déroulées à Athènes cette semaine. Les CDS sur la
Grèce se sont envolés en passant de 170 à 1760 points de
base et c’est un euphémisme que de penser que la principale
industrie du pays, le tourisme, contribuera de manière positive au
redressement de l’économie de ce pays cette année.
Le
premier ministre Georges Papandreou a présenté sa
démission mercredi. Il y aura peut être de nouvelles
têtes, mais rien ne pourra être fait pour résoudre le
désastre Grec de l’Euro.
VIDEO:
Plus de 40.000 personnes manifestent à Athènes alors que le
gouvernement souhaite économiser 30 milliards d’euros ces trios
prochaines années, en édictant des mesures radicales
d’austérité dictées par les créditeurs et
le FMI.
Une
seule chose a change dans les négociations, bloquées depuis
deux semaines. Les estimations de
besoins de financement ont monté de 50% à 120 milliards
d’euros, après le package de 100 milliards arrangé en
2010. Quelle est la validité de ces estimations devant de tels
écarts, et surtout quelle est la réalité des mesures
prises pour contenir les déficits ?
Ajoutez
à cela l’Irlande avec ses 120 milliards d’euros, le
Portugal et ses 80 milliards, et Fonds de Garantie Européen,
crée l’année dernière avec 750 milliards
d’Euros, aura été vidé de 330 milliards
d’euros avant que les problèmes commencent à devenir
sérieux et que des pays plus importants de la zone Euro, comme
l’Espagne, commencent à poser problème, entrainant
ensuite dans leur sillage la France puis l’Allemagne. Le Fonds de Garantie ne sera pas
capable de gérer une gigantesque crise de la dette (en français
faillite) que serait crée par la défaillance
d’un pays plus important de la zone Euro.
Tout ceci ne va pas se terminer joyeusement et la Grèce est peut
être le premier, -et certainement pas le dernier- , pays où une
population désenchantée prend possession de la rue parce
qu’elle n’est pas capable d’obtenir un travail et que le
taux de chômage de la population jeune se trouve largement au dessus
des 25%.
Même le futur
président de la BCE, Mario Draghi (un ancien de Goldman Sachs avec un
passeport Italien), n’a pas pu garder son calme lors d’une
conférence de presse hier, en trébuchant sur le mot
“default” (faillite).
L’été sera chaud en Europe.
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