Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
Cours Or & Argent

La réalité de l’or du FMI.

IMG Auteur
Extrait des Archives : publié le 10 mars 2016
616 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 3 votes, 4,7/5 )
Imprimer l'article
  Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles  
[titre article pour referencement]
0
envoyer
0
commenter
Notre Newsletter...
Rubrique : Université de l'or




Un correspondant m’écrit à propos des ventes d’or du FMI pour me demander qui s’intéresse encore aux réponses vagues données par Conny Lotze, attaché de presse du FMI, aux questions posée par Chris Powell, trésorier du GATA, en avril 2008.


Cette date coïncide étrangement avec la proposition de vente de 403,3 tonnes d’or par le FMI et qui n’a semblé attirer l’attention de personne. Après la réunion du G7 qui s’est tenue plus tôt cette année-là, des milliers de références ont été faites à cette vente éventuelle. Et puis soudainement, nous avons sombré dans un silence de plomb, à la minute où Conny Lotze a admis ne rien savoir ou presque des détails spécifiques quant à l’emplacement exact des 3217 tonnes de métal qui composent les réserves d’or du FMI. Pourquoi le déchaînement initial a-t-il si soudainement sombré dans le néant ? Le GATA était-il trop proche de découvrir quelque chose ?


J’ai passé des centaines d’heures à tenter de comprendre les réserves d’or du FMI. Permettez-moi de vous présenter mes idées et de laisser toute personne qui dispose de plus de connaissances que moi sur le sujet les reprendre à son gré :


1.Le quota initial de souscription de 25% pour les pays membres du FMI n’a jamais été qu’une garantie en or, et aucun transfert de métal n’a jamais été entrepris, ce qui me pousse à croire que les réserves d’or du FMI ont été comptées deux fois, en tant que réserves d’or appartenant au FMI et réserves d’or gagé par les banques centrales.


2.Selon les dires, les 700 kilos d’or reçus du Cambodge en 1992 et les 402,6 tonnes d’or reçues en 1999-2000 en tant que remboursement pour des crédits émis par le FMI (un total de 403,3 tonnes de métal) ont été stockés auprès d’un dépositaire agréé.


3.Ce dépositaire (Banque d’Angleterre ? Fed ?) aurait ensuite prêté ces 403,3 tonnes d’or à une banque commerciale qui les a injectées sur le marché au comptant. La banque commerciale profite désormais des retours de sa vente d’or (dans le même temps qu’elle paye un bail minuscule) mais a également l’obligation ‘nominale’ de retourner son or au dépositaire.


4.2008 arrive, et le FMI ressent le besoin de disposer de ses 403 tonnes d’or. Quel moment mal choisi pour une banque commerciale que d’intégrer le marché au comptant pour y racheter des centaines de tonnes d’or ! Il serait plus simple de payer le dépositaire en liquide, qui transmettrait ensuite ces dollars au FMI. Une perturbation du marché de l’or au comptant serait également évitée. Le seul problème, si l’or prêté a été vendu en 2001, est que le prix de l’or était alors de moins de 300 dollars par once. En conséquence, quelqu’un doit désormais enregistrer une perte de plus de 10 milliards de dollars, au moment exact où de nombreuses banques commerciales se retrouvent sous le radar pour d’autres catégories de pertes – ce qui n’est en rien un problème insurmontable grâce aux prêts de la Fed et aux exemptions de rapports à la John Negroponte.


5.Internet est truffé de spéculations quant à la non-conformité des banques centrales qui, aux prix actuels, se bousculent pour l’or du FMI. Le FMI pourrait recevoir un déluge d’offres ! Pensez aux conséquences que cela aurait sur le marché de l’or s’il était rendu officiel que l’or du FMI a depuis longtemps été vendu. Les partis lésés pourraient décider d’intégrer le marché de l’or physique, réalisant les implications futures de la suppression du prix de l’or. Il est temps aujourd’hui que l’attention du monde se tourne vers l’univers opaque qu’est réellement celui des banques centrales et de leurs réserves d’or et vers la suppression du prix de l’or.





<< Article précedent
Evaluer : Note moyenne :4,7 (3 votes)
>> Article suivant
William J. Murphy III est le président du GATA, le Gold Anti Trust Committee, et le fondateur du Metropole Café. Bill Murphy, qui habite Dallas, au Texas, a passé l’essentiel de sa carrière dans les marchés de futures en travaillant notamment chez Drexel Burnham et Shearson Hayden Stone. Il écrit désormais un commentaire quotidien sur l’or et les marchés financiers.
Voir son site webS'abonner à ses offres
Publication de commentaires terminée
Dernier commentaire publié pour cet article
Soyez le premier à donner votre avis
Ajouter votre commentaire
Top articles
Flux d'Actualités
TOUS
OR
ARGENT
PGM & DIAMANTS
PÉTROLE & GAZ
AUTRES MÉTAUX
Profitez de la hausse des actions aurifères
  • Inscrivez-vous à notre market briefing minier
    hebdomadaire
  • Recevez nos rapports sur les sociétés qui nous semblent
    présenter les meilleurs potentiels
  • Abonnement GRATUIT, aucune sollicitation
  • Offre limitée, inscrivez-vous maintenant !
Accédez directement au site.