Mise
à jour n°10 (mardi 01h17)
L’agence
de presse Jiji a annoncé que l’opérateur Tepco avait
évacué ses employés du réacteur n°2, à
l’exception de ceux chargés de pomper l’eau.
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Mise à jour n°9 (mardi 00h45)
L’agence
de presse Kyodo a annoncé qu’un taux de radioactivité
« supérieur à la normale » a
été enregistré à Ibaraki, à mi-chemin
entre Fukushima et Tokyo et à 100 kms de cette dernière.
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Mise à jour n°8 (mardi 00h20)
La situation
reste incontrôlée.
Le
gouvernement japonais a annoncé qu’une partie de
l’enceinte de confinement du réacteur n°2 était
endommagée, ce qui rend possible – et sans doute
inévitable – une importante fuite radioactive.
Ce réacteur
est en effet celui où l’opérateur déclare avoir
les plus grandes difficultés à maintenir le niveau de
l’eau, permettant d’immerger le combustible, en raison selon le
porte-parole du gouvernement d’un « dommage possible dans la
piscine de condensation » (la partie inférieure du caisson
de confinement servant à refroidir le réacteur et à
contrôler la pression à l’intérieur de cette
enceinte). « Mais nous n’avons pas constaté une
augmentation soudaine de la radioactivité », a-t-il
précisé, ce qui n’indique pas pour autant son niveau.
Il a
également annoncé qu’une explosion avait eu lieu, effet
probable d’un dégazage que l’ASN, l’organe
Français de surveillance nucléaire avait
précédemment annoncé, en parlant d’un «
rejet contrôlé » dans l’atmosphère en raison
d’une montée de la pression « dans l’enceinte du
réacteur » n°2. Cette formulation ambiguë ne permettant
pas de savoir si, par enceinte, il désigne la cuve ou l’enceinte
de confinement.
L’ASN,
vient également de confirmer la fusion partielle des cœurs des
réacteurs n°1, 2 et 3, sans plus de précision. Une fusion
du combustible dégage des radio-éléments très
toxiques.
Billet
rédigé par François Leclerc
Paul Jorion
(*)
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