« Le déficit budgétaire de l’État français a légèrement augmenté en mars par rapport à son niveau de l’an dernier pour atteindre 29,6 milliards d’euros, contre 27,5 milliards fin mars 2016 selon le ministère des Finances.
Cette détérioration s’explique par « l’opération exceptionnelle de recapitalisation d’EDF », d’un montant de 3 milliards d’euros, qui a eu lieu le 8 mars, souligne Bercy. »
Aïe, Macronléon béni-soit son nom vient à peine d’être adoubé que non seulement le maître d’école Jean-Claude Juncker lui tape violemment sur les doigts avec sa règle en acier trempée aux critères de Maastricht, qu’en plus le jeune Macronléon rapporte à la maison une sale note sur le déficit budgétaire !
Bon, franchement, le Manu, il n’y est pas pour grand-chose, cela relève de l’héritage de Normal Premier roi des glands de l’économie.
Mais cela va être coton quand même pour redresser les finances publiques !!
L’un de nos camarades me demandait ce que je pensais vraiment, que c’était bien de critiquer Macron quand il voulait réduire les dépenses, mais que d’un autre côté j’étais le premier à dire que l’on ne peut pas vivre impunément au-dessus de ses moyens… Alors, hein, vous pensez quoi en vrai ?!
Voilà ce que je lui ai répondu, et du coup j’en profite pour partager avec vous tous ces menues réflexions philosophico-économiques !
« Je pense que je n’en pense plus rien !! Je m’explique. Les conséquences de la faillite ou les conséquences des politiques nécessaires pour éviter la faillite sont… presque les mêmes… Alors faut-il se serrer la ceinture pour tenter d’éviter (sans certitude) la faillite, ou faut-il aller plus vite dans le mur ? Dans tous les cas, il ne faut pas seulement réduire les dépenses, mais tout simplement vivre uniquement avec ce que l’on a, ce qui dans les deux options sera le cas ! Vivre sans découvert autorisé par les marchés.
Or il est en réalité désormais impossible de couper trop fortement dans les dépenses sans que cela ne provoque une énorme récession… qui nous mènerait à la faillite.
En clair, les conséquences des politiques à mener pour éviter la faillite nous conduiraient à la faillite…
D’où la conclusion de mes éditos : « Il est déjà trop tard. » Mais tout n’est pas perdu… à titre individuel.
Préparez-vous, à titre collectif, c’est déjà fini. Collectivement, on est déjà tous morts… C’est la qualité de vos préparatifs patrimoniaux individuels qui feront la différence, également collectivement.
Charles SANNAT