WASHINGTON
– Le Président Barack Obama vient de demander au Congrès
des Etats Unis de voter un plan de dépenses de 100,000 trazillion
gaquillion frijillion de dollars pour relancer l’économie et les
banques, quelques experts ayant émis l’opinion que le pays
était entré en récession.
« Tous
les économistes sans exception sont d’accord sur le fait que
nous avons besoin de significativement plus d’investissements du
gouvernement pour régler le problème auquel nous sommes
confrontés, quel qu’il soit, d’ailleurs » a affirmé
le Président lors de sa dernière conférence de presse. « En conséquence,
j’ai développé avec mon équipe de conseillers un
plan complet qui va requinquer nos institutions financières, remettre
les américains au travail, permettre à chacun de garder sa
maison quoi qu’il arrive, sauver toutes les banques et toutes les
entreprises en faillite, apporter un repas chaud à tous ceux qui ont
faim, améliorer la situation générale de chaque citoyen
et donner un chiot ou un chaton à chaque enfant qui en désire
un ».
« Le
Congrès doit mettre toute opposition idéologique à part
et s’associer à ma démarche avant qu’un autre truc
plus grave n’arrive » a-t-il ajouté, en faisant un
geste avec sa main indiquant la peur.
Les
détails du plan ont été présentés par
Lawrence Summers, le principal conseiller économique d’Obama et
l’architecte du plan. Appuyant sa démonstration par un joli
graphique plein de couleurs et de lignes dans tous les sens, Summers estimé que 845 jiggashillion
nouveaux emplois seraient crées lors de la première
année d’exécution du plan, et 491 dubbadillion
lors des quatre années suivantes.
« Chaque
Américain pourra avoir deux, trois, quatre, allez, même 10 ou 20
jobs si il ou elle le veut », a ajouté Summers.
« Et la meilleure nouvelle est que les impôts sur le revenu
générés par tous ces jobs vont financer le
plan ».
Obama
a rajouté que non seulement toutes ces nouvelles dépenses
n’ajouteront pas un dollar de taxes sur les classes moyennes, mais que
des baisses d’impôts étaient prévues en faveur des
copains et de tous ceux qu’il serait utile d’arroser un peu.
« Le
Peuple Américain a parlé » a dit Obama.
« Il demande du changement, et je promets que moi et que chacun
des membres de l’administration Clinton que j’ai nommé
travaillerons dur pour réaliser ce changement ». Le
Président a aussi dit quelque chose sur l’espoir, le sacrifice
et la confiance.
Le
plan comprend également d’autres éléments plus
mineurs :
- 43 nurpillion de dollars pour la
formation professionnelle et la recherche,
- 89 bibblydefrillion de dollars
pour les quartiers,
- 505 frappakrillion de dollars pour
les travaux d’infrastructure et d’intérêt
général,
- 732 hominavillion de dollars pour
la santé et l’éducation,
- 986
giggitysquillion de dollars pour Goldman Sachs.
Quelques voix
connues ont critiqué le plan, toutefois. « C’est un bon
début, mais le président est loin d’aller assez
loin », écrit le prix Nobel d’économie Paul
Krugman dans le New York Times. Nous avons au moins besoin de 344 grillion
chillion beebopaloobillion de dollars supplémentaires pour
redémarrer cette économie.
Et quand à l’idée des baisses
d’impôts, beurk ».
La
réaction du Congrès fut mitigée. Son Président,
Nancy Pelosi (Démocrate, Californie)
s’est engagée à faire passer le plan
« même si je dois aller pousser moi-même le bouton
OUI de chaque parlementaire, et je ne pense pas que j’aurai
à le faire ». Quelques sénateurs se sont
avancés à s’interroger sur le fait que quelques débats pourraient
être nécessaire.
"Un
schlopparazillion par-ci, un dreedilyhillion par là, et on commence
vite fait à parler de coquètes sommes », a dit le
sénateur de l’opposition Mitch McConnell (Républicain,
Kentucky).
Mais
le leader du parti démocrate Harry Reid (D, NV) était optimiste
sur les chances que le plan soit rapidement voté, notant que le
Sénat venait d’adopter une loi permettant d’augmenter le
plafond de la dette à
4,000 pigglywigglyjibbityjabbityfrippityfroppitybadaboomillion de
dollars.
Interrogé
sur les mesures qui seraient mises en place pour éviter qu’aucun
des $100,000 trazillion gaquillion frijillion de dollars ne soit perdu dans des gâchis, des
fraudes ou de la corruption, Obama pointa vers la porte derrière les
journalistes et s’écria : « Oh, Mon Dieu,
regardez ! « et quitta rapidement la pièce.
David Bardallis
Suds and Soliloquies
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