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Cours Or & Argent

Le plan à 100,000 Trazillion Gaquillion de dollars

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Extrait des Archives : publié le 23 mars 2009
703 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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WASHINGTON – Le Président Barack Obama vient de demander au Congrès des Etats Unis de voter un plan de dépenses de 100,000 trazillion gaquillion frijillion de dollars pour relancer l’économie et les banques, quelques experts ayant émis l’opinion que le pays était entré en récession.

« Tous les économistes sans exception sont d’accord sur le fait que nous avons besoin de significativement plus d’investissements du gouvernement pour régler le problème auquel nous sommes confrontés, quel qu’il soit, d’ailleurs » a affirmé le Président lors de sa dernière conférence de presse.  « En conséquence, j’ai développé avec mon équipe de conseillers un plan complet qui va requinquer nos institutions financières, remettre les américains au travail, permettre à chacun de garder sa maison quoi qu’il arrive, sauver toutes les banques et toutes les entreprises en faillite, apporter un repas chaud à tous ceux qui ont faim, améliorer la situation générale de chaque citoyen et donner un chiot ou un chaton à chaque enfant qui en désire un ».

« Le Congrès doit mettre toute opposition idéologique à part et s’associer à ma démarche avant qu’un autre truc plus grave n’arrive » a-t-il ajouté, en faisant un geste avec sa main indiquant la peur.

Les détails du plan ont été présentés par Lawrence Summers, le principal conseiller économique d’Obama et l’architecte du plan. Appuyant sa démonstration par un joli graphique plein de couleurs et de lignes dans tous les sens, Summers  estimé que 845 jiggashillion nouveaux emplois seraient crées lors de la première année d’exécution du plan, et 491 dubbadillion lors des quatre années suivantes.

« Chaque Américain pourra avoir deux, trois, quatre, allez, même 10 ou 20 jobs si il ou elle le veut », a ajouté Summers. « Et la meilleure nouvelle est que les impôts sur le revenu générés par tous ces jobs vont financer le plan ».

Obama a rajouté que non seulement toutes ces nouvelles dépenses n’ajouteront pas un dollar de taxes sur les classes moyennes, mais que des baisses d’impôts étaient prévues en faveur des copains et de tous ceux qu’il serait utile d’arroser un peu.

« Le Peuple Américain a parlé » a dit Obama. « Il demande du changement, et je promets que moi et que chacun des membres de l’administration Clinton que j’ai nommé travaillerons dur pour réaliser ce changement ». Le Président a aussi dit quelque chose sur l’espoir, le sacrifice et la confiance.

Le plan comprend également d’autres éléments plus mineurs :

  • 43 nurpillion de dollars pour la formation professionnelle et la recherche,
  • 89 bibblydefrillion de dollars pour les quartiers,
  • 505 frappakrillion de dollars pour les travaux d’infrastructure et d’intérêt général,
  • 732 hominavillion de dollars pour la santé et l’éducation,
  • 986 giggitysquillion de dollars pour Goldman Sachs.


Quelques voix connues ont critiqué le plan, toutefois.  « C’est un bon début, mais le président est loin d’aller assez loin », écrit le prix Nobel d’économie Paul Krugman dans le New York Times. Nous avons au moins besoin de 344 grillion chillion beebopaloobillion de dollars supplémentaires pour redémarrer cette économie.  Et quand à l’idée des baisses d’impôts, beurk ».

La réaction du Congrès fut mitigée. Son Président, Nancy Pelosi (Démocrate, Californie) s’est engagée à faire passer le plan « même si je dois aller pousser moi-même le bouton  OUI  de chaque parlementaire, et je ne pense pas que j’aurai à le faire ». Quelques sénateurs se sont avancés à s’interroger sur le fait  que quelques débats pourraient être nécessaire.

"Un schlopparazillion par-ci, un dreedilyhillion par là, et on commence vite fait à parler de coquètes sommes », a dit le sénateur de l’opposition Mitch McConnell (Républicain, Kentucky).

Mais le leader du parti démocrate Harry Reid (D, NV) était optimiste sur les chances que le plan soit rapidement voté, notant que le Sénat venait d’adopter une loi permettant d’augmenter le plafond de la dette à  4,000 pigglywigglyjibbityjabbityfrippityfroppitybadaboomillion de dollars.

Interrogé sur les mesures qui seraient mises en place pour éviter qu’aucun des $100,000 trazillion gaquillion frijillion de dollars ne  soit  perdu dans des gâchis, des fraudes ou de la corruption, Obama pointa vers la porte derrière les journalistes et s’écria : « Oh, Mon Dieu, regardez ! «  et quitta rapidement la pièce.


David Bardallis

Suds and Soliloquies



 

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