En 2017, le thème de l’année
sera les espèces… non pas dans un sens déflationniste à la « le temps
est venu d’accumuler des espèces »… mais plutôt dans le sens « interdisons
les espèces au plus vite ».
Revenons sur les récents
évènements.
En 2016 :
1) L’ancien
Secrétaire du Trésor, Larry Summers, a demandé aux Etats-Unis de se débarrasser
du billet de 100 dollars.
2) L’ancien économiste en
chef du FMI, Ken Rogoff, a publié un livre intitulé The Curse of Cash.
3) Le New York Times et le Financial Times ont ouvertement
soutenu une interdiction des espèces.
4) La directrice de
la Fed, Janet Yellen, a expliqué lors d’une interview que les espèces ne sont
« pas une réserve de valeur pratique ».
Bien évidemment, ce ne sont là
que des mots et de la propagande. Mais en 2016, un certain nombre d’actions ont
aussi été entreprises dans le cadre de la guerre contre les espèces.
Le septième plus gros pays au
monde en termes de PIB (l’Inde) a interdit l’utilisation de ses plus gros
billets de banque, qui représentent 80% des espèces en circulation dans le
pays.
Cette décision s’est avérée être
un désastre politique temporaire, mais personne n’a été renvoyé, et la loi
demeure en place aujourd’hui.
Ce que nous devons en tirer ?
Il est tout à fait possible d’imposer ce genre de chose… même dans un pays où
les espèces représentent encore la forme dominante de devise.
Le Venezuela en a depuis fait de
même, et a interdit tous les billets valant plus de 3 cents. Là-bas aussi, la
décision a causé un outrage… mais les responsables politiques qui en sont
responsables demeurent au pouvoir, et personne n’a été condamné pour avoir
imposé une telle chose.
L’année 2016 a été l’année au
cours de laquelle les septième et trente-troisième plus grosses nations du
monde en termes de PIB ont interdit les espèces… sans que personne ne soit
puni pour autant.
Imaginez la joie qu’ont
ressentie les élites face à tout cela. Notamment dans les pays où plus de la
moitié des transactions n’impliquent plus d’espèces (voire 60% dans les
nations les plus développées).
Après tout, tout ce dont s’inquiètent
les élites est de perdre leur emploi. Si personne ne se trouve renvoyé en
conséquence de ses actes, toute politique, aussi terrible qu’elle soit, est viable
à leurs yeux.
C’est pourquoi 2017 sera l’année
de l’interdiction des espèces à l’échelle globale.
De nombreuses nations
développées (France, Espagne, Danemark, Suède, etc.) ont déjà interdit les
espèces dans le cadre de certaines transactions. L’année prochaine (2017)
sera celle de la mise en place d’interdictions plus complètes.
Selon un document confidentiel
sur lequel nous avons pu mettre la fin, la Fed elle-même prévoirait d’incinérer
l’épargne au cours de ces prochains mois.
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