Avant de commencer, sachez tout
d’abord que cet article ne s’oppose à aucun des deux candidats.
Deuxièmement, les pouvoirs en
place ont déjà désigné Hillary Clinton comme étant la plus apte à satisfaire
leur agenda.
Troisièmement, malgré les
dysfonctionnements occasionnels des machines à voter, personne ne peut
prédire avec certitude quel sera le candidat élu. Le
Texas a même mis en place des bulletins de vote papier en cas d'urgence.
Peu importe qui est élu par les
machines à voter, les questions suivantes n’ont jamais été abordées par les
candidats :
1. La dette (officielle) des
Etats-Unis est de près de 20 trillions de dollars et a approximativement
doublé tous les huit ans. Comment les Etats-Unis prévoient-ils de contrôler
la croissance de leur dette ? La laisseront-ils croître
exponentiellement tout en espérant qu’elle se trouve un jour résolue comme
par magie ? Attendront-ils que le lapin de Pâques vienne leur livrer des
sacs de billets depuis La-La Land ?
- 2016 :
approximativement 20 trillions de dollars
- 2024 :
approximativement 40 trillions de dollars
- 2032 :
approximativement 80 trillions de dollars – vraiment ?
2. Les coûts de Medicare, des
assurances médicales et des soins de santé ne cessent plus de flamber pour
les individus comme pour les gouvernements. Les récentes hausses appliquées à
Obamacare sont terrifiantes. Comment de nouvelles hausses pourront être
évitées ? Les prix continueront-ils de gonfler jusqu’à ce que seuls les
membres du Congrès puissent se permettre des soins de santé ? Les
pensions qui offrent aujourd’hui une assurance médicale devront-elles se
déclarer en banqueroute ? Le Père Noël décidera-t-il d’offrir une
couverture médicale à tous sans aucune contribution de la part des individus
et des gouvernements ?
Tweet : « Plus abordable ? Cela
ne l’a jamais été ! Ma belle-mère paye 879 dollars par mois avec une
franchise de 4.750 dollars pour une politique à 70/30. Pour elle seule ! »
3. Aucune stratégie ne peut permettre de gagner
une guerre nucléaire. Pourquoi les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la
Corée du Nord se préparent-ils à une guerre nucléaire ? Pourquoi même encourager
une guerre nucléaire ? Devrions-nous simplement croire qu’aucune guerre
nucléaire n’aura lieu parce que les gouvernements actuels ne l’utilisent que
comme une excuse pour s’enfoncer dans la banqueroute au travers de l’achat de
bombes et de systèmes lance-missiles, en vue d’initier ou de contrer une
attaque ? Comment réduire la probabilité d’une guerre nucléaire et
réduire le coût de l’armement des nations ? Lisez ceci : Dennis
Kucinich on Warmongers
Peu importe le candidat qui est
élu, le monde et les Etats-Unis feront face à de nombreux problèmes qu’ils
auront eux-mêmes créés. Comme le dit Mish :
« Un échec garanti :
Les politiques
commerciales seront un désastre, sous Hillary comme sous Trump.
Hillary aura beaucoup plus
de chances de déclencher une guerre majeure.
Aucun des candidats ne
prévoit de réduire le déficit.
Hillary ne fera rien pour
réparer Obamacare, elle ne fera qu’en aggraver les problèmes.
Le Congrès ne laissera pas
Trump réviser Obamacare.
Hillary défendra la
liberté de choix. Pas Trump. »
- Le monde et
les Etats-Unis croulent sous la dette, et n’ont établi aucun plan pour
répondre au problème ou réduire les déficits annuels et la dette totale.
La situation se terminera mal.
- La hausse du
coût d’Obamacare a déjà fait couler beaucoup de larmes. Et ce n’est pas
fini.
- Nous sommes
aujourd’hui plus proches d’une guerre nucléaire que nous ne l’avons
jamais été ces dernières décennies. Est-ce sage ? Non. A moins que
vous pensiez que la population globale doive être réduite de 90% et ne
craignez pas un « hiver nucléaire », un empoisonnement par
radiations, et pire encore.
Aucun des candidats ne s’intéresse
aux problèmes majeurs auxquels nous faisons face, bien que l’un ou l’autre
puisse faire quelques progrès en ce qui concerne le dilemme des toilettes
transgenre.
Le Titanic qu’est l’économie
américaine pourrait ne pas faire naufrage le jour des élections, mais un pays
qui avance la tête la première vers une catastrophe finit toujours par
souffrir de conséquences.
D’ici là, l’argent décollera,
et le papier coulera !