Avec un titre comme ‘Le viol et le pillage de
l’Humanité’, cet article pourrait laisser penser
qu’il traite d’avidité, d’abus de pouvoir et de
trahison au sein d’une organisation étudiante de football. Il
n’en est rien.
Cet article est plutôt le conte de
l’avidité, de l’abus de pouvoir et de la trahison
inhérents à notre système monétaire global
– et ce qu’en ont fait les banquiers centraux. Pour expliquer
cela rapidement, disons qu’ils nous ont en quelques sorte
tous violés les uns
après les autres.
Arrière-plan
En octobre 2006, j’étais
l’auteur d’un article intitulé A Swap Story: Borrowed From The
Bank of England. Ce dernier faisait part de l’existence de
swaps d’or dans les bilans de la banque centrale britannique – et
ce avant 2000 :
A Swap Story: Borrowed From The
Bank of England
Par Rob Kirby, mercredi 18 octobre 2006
…
Je me suis lancé dans quelques recherches autour des réserves
d’or de l’Angleterre. J’ai rapidement trouvé
quelques données intéressantes à la cinquième
page d’un fichier .PDF traitant des différents types de swaps
d’or utilisés par la banque d’Angleterre.
‘Sous
un swap géographique de réserves d’or, de l’or
conservé dans un lieu géographique particulier est
échangé, avec contrepartie et pour une durée
déterminée, avec de l’or stocké dans un autre
lieu. Sous un swap qualitatif d’or, de l’or d’une finesse
particulière est échangé, avec contrepartie et pour une
durée déterminée, avec de l’or d’une finesse
différente. Dans chaque cas, une taxe est incluse au montant de la
transaction’.
Pour
être honnête, je n’avais encore jamais entendu parler de
swap ‘qualitatif’. Etant donné les nombreuses recherches
que j’ai déjà accomplies dans ce domaine, on pourrait
être amenés à penser que ce type de swap ne soit
qu’une sorte d’oiseau rare. Je me suis donc penché sur
l’identité de ceux qui pourraient être
intéressés par ce type de swap.
Ces swaps ont
effectivement lieu…
Fondamentalement,
un swap qualitatif permet au détenteur de l’or ‘le moins
fin’ de le vendre publiquement tout en demeurant anonyme. Les barres
d’or issues de fontes de pièces sont toutes de 22 carats. Qui
pourrait bien se soucier d’une telle chose ? Après tout,
les banques centrales ont qualifié l’or de relique barbare et
n’ont cessé d’organiser des conférences pour en
annoncer de nouvelles ventes… Pourquoi une vente d’or de moindre
finesse devrait-elle donc demeurer secrète ? Parce que la
Trésorerie des Etats-Unis ou la Fed est liée à ces échanges !
En fait, elles sont la contrepartie la plus plausible pour de tels
échanges – du fait même de la confiscation de
pièces d’or ayant eu lieu en 1933.
Les
réserves d’or des Etats-Unis sont supposées être de
8133 tonnes d’or, disposées ainsi :
-environs 4500 tonnes
d’or pur (barres de 400 onces)
-et le reste en barres
d’or de moindre finesse (22 carats)
Pourquoi la
Trésorerie désire garder ces transactions
secrètes ?
Si
la Trésorerie des Etats-Unis était connue pour vendre ses
barres d’or fondu, les marchés pourraient bien vite se trouver
désordonnés. La Trésorerie possède 4500 tonnes
d’or fin en barres livrables stockées à Fort Knox,
Kentucky, et West Point, New York. Si elle avait besoin de
‘mobiliser’ cet or, alors nombreux seraient ceux qui soulèveraient
des questions quant à l’effective présence des 4500
tonnes d’or fin à Fort Knox.
En 2006, il me semblait clair que la contrepartie pour un
swap qualitatif d’or ne pouvait être que les Etats-Unis –
du fait même du manque de transparence autour de leurs réserves
d’or et leurs importants stocks d’or 22 carats.
Mon avis a
été confirmé.
Vendredi dernier, 11 novembre 2011, Bill Murphy joignait
ceci – document déniché par Ronan Manley
sur un site internet traitant des
Nations-Unies - à son commentaire quotidien sur le site internet Lemetropolecafe.com
Important: contrat de
swap d’or Etats-Unis/Angleterre
Vous
trouverez attaché à ce document le contrat de swap d’or
entre la Trésorerie des Etats-Unis et celle de Sa Majesté la
Reine d’Angleterre le 16 janvier 1981.
Les
Etats-Unis ont échangé de leurs barres d’or
estampillées contre des barres livrables anglaises. C’est
là à la fois un swap géographique et qualitatif.
Voici
le lien vers le site internet sur lequel le document a été
publié :
http://untreaty.un.org/unts/60001_120000/9/10/00016474.pdf
De
nombreuses clauses légales intéressantes au sujet du
fonctionnement de ces swaps sont indiquées ici :
QL-rQlWIR8q.pdf
***
Important : contrat
de swap d’or Etats-Unis/Angleterre
Il
semblerait que ce swap soit lié au plan de libération
d’un otage en Iran en janvier 1981.
Les
Iraniens possédaient de l’or à la Fed. Cet or fut saisi.
Pour une raison quelconque, la trésorerie des Etats-Unis a ensuite eu
à renvoyer ces quantités d’or vers l’Iran.
Où est donc parti l’or de l’Iran ? Pourquoi la
trésorerie a-t-elle manqué de fournir ses propres barres
livrables et a eu à échanger des barres 22 carats contre
des barres livrables anglaises?
Nous
pouvons donc nous poser la question de savoir pourquoi ce swap a
été mis en place, pour quelle durée il a
été mis en place, et si des swaps similaires ont
été mis en place entre des pays non membres des
Nations-Unies…
Cette preuve d’un swap d’or impliquant les
Etats-Unis et la banque d’Angleterre au début de
l’année 1981 fait bien plus que soulever des questions –
elle apporte des réponses.
Le swap qualitatif d’or ici
référencé n’a été mis en place que
dans l’objectif de fournir aux Etats-Unis des barres d’or de
‘bonne qualité’. La raison pour laquelle ce swap a eu lieu
à cette date demeure quelque peu floue. Les réserves d’or
connues des Etats-Unis (8100 tonnes) sont supposées comprendre 4500
tonnes de barres livrables. Ce swap nous indique donc qu’en 1981, les
Etats-Unis ne possédaient AUCUNE BARRE D’OR LIVRABLE. En effet,
l’idée que les Etats-Unis puissent avoir eu besoin de
‘mobiliser’ leur or 22 carats en 1981 pousse à croire
qu’ils avaient alors déjà brûlé la
totalité de leurs réserves d’or fin et n’en
possédaient peut être plus du tout.
Les communications entre les Etats-Unis et
l’Angleterre étaient envoyées à la Fed par la
Trésorerie des Etats-Unis, ce qui est la règle pour
l’Exchange Stabilisation Fund ou ESF –
arme secrète de la Trésorerie, indépendante du
Congrès, et qui fonctionne exclusivement grâce à la Fed).
Les communications envoyées par la trésorerie
des Etats-Unis étaient transmis à :
Federal Reserve Bank of New York
Fiscal Agent of the United States
33 Liberty Street
New York, New York 10045
Foreign Department
Quant à celle transmises par la trésorerie
britannique :
Bank of England
Threadneedle Street
London, EC2R BAH
Foreign Exchange Division
La banque d’Angleterre traite de la question de
l’or à l’aide de sa division spécialisée
dans le change. C’est là une preuve que l’or EST UNE
MONNAIE.
Conclusion
Ces informations nous indiquent que les banques centrales
mentent, déçoivent et pillent ce qui est sacré,
c’est-à-dire la richesse tangible des pays dans lesquels elles
opèrent. L’idée que de telles atrocités puissent
avoir lieu sans être rendues publiques doit être fermement
combattue. Nos hommes politiques ont largement abusé de leur pouvoir
de conspiration et de dissimulation d’information, et nous en avons ici
une preuve. Les richesses nationales sont mises en péril,
dérobées, abonnées et violées au nom de la
protection du statu quo.
‘Nous
sommes venus, nous avons vu, nous avons volé’
Peu importe ce qui est stocké à Fort Knox,
soyez sûrs que ce ne sont pas des barres d’or livrables. Il se
pourrait même que ce ne soit même pas de l’or.
Il est temps que nous nous réveillons !
Si vous ne possédez pas de barres d’or, ne
vous inquiétez pas, les Etats-Unis n’en ont problement pas non
plus…
Rob KIRBY
Kirby Analytics
Rob Kirby est
contributeur à 24hGold.com. Les vues présentées sont les
siennes et n’engagent pas l’éditeur. Elles peuvent évoluer sans qu’il
soit nécessaire de faire une mise à jour.
|