|
Charles Ponzi doit se retourner dans sa tombe ! Son arnaque pyramidale de
1920 garantissait des rendements de 50% en 50 jours, et 100% en 100 jours.
Les premiers investisseurs ont clairement obtenu ces rendements, mais la
plupart d’entre eux étaient trop cupides pour immédiatement encaisser
l’argent. Son arnaque ne coûta « que » 20 millions $ (ou 225 millions $
d'aujourd’hui) aux investisseurs. En comparaison, Madoff coûta à ses
investisseurs 18 milliards $. Au moins Ponzi devint célèbre pour son exploit…
pour le moment, Madoff n’a pas atteint une telle notoriété.
Mais les deux, Ponzi et Madoff, étaient de petits bandits comparé aux
gouvernements et banques centrales d'aujourd'hui. Qu’il s’agisse du
Japon, de la Chine, de l’Union européenne ou des États-Unis, ils ont tous
créé des systèmes de Ponzi qui sont exponentiellement plus grands que ce que
fit Ponzi lui-même. Bien sûr, aucun gouvernement ne promet des rendements de
50%, comme le faisait Ponzi, ou les 10-12% de Madoff. En lieu et place, ils
donnent à ceux qui investissent dans leurs obligations « de Ponzi »
l’illusion qu’ils récupéreront leur capital. Pour paraphraser Mark
Twain, les investisseurs n’auront ni le rendement SUR leur argent, ni le
retour DE leur argent, au moins pas en termes réels.
Un pays ne peut survivre avec des salons de manucure, la livraison de
pizza et Facebook
Comment un pays important pourrait payer sa dette ? Prenez les
États-Unis… Ils ont augmenté leur dette chaque année depuis 1960. À cette
époque, elle n’était que de 280 milliards $ alors qu'elle est
aujourd’hui de 19 000 milliards $. Ceux qui croient que leur
investissement dans les bons du Trésor américain sera remboursé en véritable
monnaie vont devoir redescendre sur Terre. Voilà 19 000 milliards $ qui
vont se volatiliser. Les États-Unis étaient un grand pays industriel. Au
milieu des années 1940, les salaires industriels réprésentaient 40% du
PIB. Aujourd’hui, ils représentent moins de 10%. Une économie majeure ne peut
survivre avec des salons de beauté, les livraisons de pizza ou Facebook,
surtout que les salaires moyens réels pour la majorité des travailleurs
américains n’ont pas augmenté depuis le début des années 1970. Pire que cela,
la croissance EBITDA a ralenti depuis 2010, et elle est
maintenant négative.
La Chine, le Japon ou l’Union européenne… qui tombera en premier ?
Qu’en est-il de la Chine ? Leur dette totale a été multipliée par 16
depuis le début de ce siècle, et elle augmente encore rapidement. Mais
la croissance de leur PIB décline depuis 2008. Après
une incroyable croissance annuelle de 25% en 2008, la Chine a
maintenant une supposée croissance annuelle de 5%. Même ce chiffre est
difficile à croire, si l’on regarde le ralentissement dans le commerce, le
transport, le trafic maritime etc. Ce sont les investissements dans les
marchés émergents qui ont alimenté la croissance mondiale, et quand ceux-ci
cesseront, la croissance fera de même.
Qu’en est-il du Japon, la troisième économie mondiale ? Ils sont en
difficulté depuis 1990, mais ils survivent grâce à l’épargne historiquement
élevée et parce que le reste de la planète achète leurs produits. Le seul
dilemme est que cela s’est réalisé au coût d’une expansion massive de la
dette et de taux d’intérêt à zéro. En 1990, le ratio dette du gouvernement
japonais versus PIB était de 70%. Aujourd’hui, il est à un
gigantesque 250%, le ratio le plus élevé des pays industrialisés. Le
bilan de la Banque du Japon en 1990 était à 10%. Aujourd’hui, il se situe
au-delà de 80% et dépassera bientôt 100%. En comparaison, le bilan de la Fed
est de "seulement" 25% du PIB des États-Unis. L’économie
japonaise ne survivra certainement pas au système de Ponzi que le pays a
créée.
Je pourrais continuer encore… L’Union européenne, le super État, est un
échec total qui engloutira les pays membres. Nous savons que la Grèce,
l’Italie, l’Espagne et le Portugal sont en faillite et que la France le sera
bientôt. Mais l’Allemagne est aussi empêtrée dans ce désastre et son système
bancaire ne survivra pas à son exposition à l’Europe. L’effet de levier
massif des banques allemandes et des positions sur les produits dérivés
garantit pratiquement que l’Allemagne tombera avec le reste de l’Europe.
Les compagnies d'assurances allemandes sont en difficulté, comme partout
dans le monde. Les régulateurs leur ont demandé d’augmenter
leur capital, dans une période où les profits déclinent. Comme je
l’ai dit très souvent, les compagnies d’assurance, ainsi que les fonds de
retraite, ne survivront pas au déclin mondial qui se profile. Les conséquences
sont évidentes, car toutes sortes de couvertures d’assurance disparaîtront,
avec les pensions. Très peu de gens sont au courant de ces risques, et les
répercussions seront terribles.
La sagesse conventionnelle n’est que… conventionnelle
Nous savons que nous nageons dans le plus grand système de Ponzi de
l’histoire. Charles Ponzi en aurait pâli de jalousie. Nous savons aussi que
presque personne ne voit que l’empereur est nu. Et les quelques-uns qui
peuvent le voir ne disent rien à personne, pour mieux en
profiter. J’ai eu récemment une discussion avec un grand banquier retraité de
Londres. Pour lui, il était clair que les actifs dans les économies majeures
sont plus importants que les dettes, et que ces pays n’éprouvent pas de
problèmes à payer l’intérêt sur leur dette. Donc, pour lui, il n’y a aucun
problème à continuer comme cela. Le fait que la dette augmente
exponentiellement et que les taux d’intérêt soient à zéro, voire
négatifs, et que les devises se dévaluent rapidement, ne l’inquiétait pas. On
dirait que cela n’inquiète personne. Il semble y avoir plus de 7 milliards de
Paul Krugman dans le monde. Malheureusement, la sagesse conventionnelle n’est
que conventionnelle… elle n’est pas sage du tout.
Il existe de nombreux exemples de mauvaise gestion de l’économie mondiale
et de bulles énormes dans le système financier. Mais, malheureusement,
seulement une petite fraction d’un pourcent de la population mondiale réalise
la catastrophe à laquelle le monde est confronté.
L’or : l’assurance la moins chère et la plus efficace sur la planète
Bien sûr, il est impossible de savoir quand ces risques deviendront
réalité. J’admets que cela prend plus de temps que je ne le pensais. Mais
quand les risques sont si importants, il est crucial de se protéger. Nous
savons tous qu'il est impossible de prendre une assurance incendie après
le feu. Ceci nous ramène à la préservation de la richesse. Ce n’est pas une
coïncidence si quelques-uns des investisseurs ayant le mieux réussi au monde
recommandent l’or physique en tant qu’assurance contre les risques dont je
viens de parler. Ray Dalio, qui a fondé un hedge fund extrêmement fructueux,
a récemment déclaré : « Si vous ne possédez pas d'or,
soit vous ne connaissez rien à l'histoire, soit vous ne connaissez
rien à l'économie ».
Et Stan Druckenmiller, un gestionnaire de hedge fund qui a eu des
rendements moyens de 30% sur 25 ans, vient tout juste de conseiller aux
investisseurs de vendre leurs actions pour acheter de l’or.
Il semble clair que l’or a terminé sa correction, à 1 046 $, en décembre
2015. Nous approchons les 1 300 $ en ce moment, et nous atteindrons probablement
le niveau de 1 400 $ très bientôt. Mais les mouvements à court terme ne
signifient absolument rien. L’or à 1 300 $ constitue une véritable aubaine.
C’est l’assurance la plus efficace, en termes de prix, que l’on puisse se
procurer contre une économie mondiale et un système financier en faillite. La
beauté de l’or en tant qu’assurance est que la « prime » que vous payez pour
l’assurance, c’est-à-dire le prix de l’or, risque probablement d’augmenter
substantiellement dans les années à venir. Existe t-il une assurance plus
parfaite que l’or physique pour se protéger contre les risques
globaux ? J’en doute !
Achat d’or avec Gold Broker
|
|