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Cours Or & Argent

Les enjeux du cloud computing

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Publié le 20 juillet 2012
713 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Or et Argent

 

 

 

 

Le cloud computing est souvent considéré, à juste titre, comme une innovation informatique de rupture. Il s’agit néanmoins d’une notion brumeuse, surtout pour les néophytes en informatique, très difficile à définir. Le National Institute of Standards and Technology (NIST) en donne toutefois une définition assez claire : selon cette organisation, le cloud computing est l’accès, via le réseau, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques virtualisées et mutualisées. Elle complète ensuite ces éléments de réponse, en expliquant que le cloud computing permet d’établir un accès, par le réseau, à un réservoir partagé de ressources informatiques configurables (réseau, serveurs, stockage, applications et services) pouvant être rapidement mobilisées et mises à disposition en minimisant leurs efforts de gestion. La flexibilité est ainsi une des caractéristiques majeures du cloud computing.


Les utilisateurs et entreprises qui y recourent ne sont, ainsi, plus gérants de leurs serveurs informatiques. Mais cela peut aussi s’analyser en un avantage puisqu’ils n’ont alors plus justement à gérer toute l’infrastructure sous-jacente tout en pouvant accéder, de manière évolutive, à de nombreux services en ligne.


Les applications et les données se trouvent désormais, non plus sur l’ordinateur local, mais dans un nuage (« cloud ») composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés. Quant à l’accès au service, il se fait le plus souvent par un navigateur web.


Même si, lors des années 1950, des modèles annonciateurs étaient déjà apparus, le cloud computing est né « officiellement » le 24 août 2006, date à laquelle Amazon dévoila sa version d’essai d’Elastic Compute Cloud (EC2). Cette offre proposait des ressources informatiques flexibles et était destinée aux développeurs qui ne souhaitaient pas disposer de leur propre infrastructure informatique et qui la louaient donc à Amazon, via Internet.


En 2007, flairant l’innovation juteuse, Dell tenta de déposer la marque « Cloud computing », l’autorisation étant, dans un premier temps, accordée avant d’être révoquée quelques jours plus tard.


Aujourd’hui, d’autres géants de l’informatique (IBM, Microsoft, Oracle, SAP, Sun, HP, Google…) viennent concurrencer les entreprises pionnières du cloud computing, proposant la location de leur infrastructure.


En 2011, un sondage réalisé auprès de 573 entreprises dénotait une progression de l’utilisation des services de cloud computing, 74% des firmes interrogées indiquant y recourir contre 51% en 2009. Ce chiffre devrait continuer à augmenter à l’avenir, d’autant qu’il permet des économies non négligeables, y compris, indirectement, pour les contribuables.


Ainsi, la révolution portée par le cloud computing n’est pas seulement technologique : elle est aussi économique en ce qu’elle abaisse progressivement les coûts à l’entrée, rendant moins difficile l’accès de nouvelles entreprises au marché. Le cloud computing permet à de très nombreuses entreprises de ne pas avoir à investir dans une coûteuse infrastructure, les services hébergés étant désormais fournis sur le net et entièrement gérés par le fournisseur.


L’entreprise aura uniquement à se munir d’un ordinateur et d’un accès à Internet. Mieux, certains fournisseurs permettent l’accès aux services de cloud computing quel que soit l’emplacement de leur client.


Les adversaires du cloud computing ont néanmoins quelques arguments à faire valoir : tout d’abord – et il est difficile de les contredire entièrement sur ce point – ils expliqueront que les données de l’utilisateur ne sont plus tout à fait sûres en ce qu’elles sont désormais stockées sur un serveur ne lui appartenant pas et qui, du coup, peuvent être potentiellement exploitées par d’autres personnes. Et, malheureusement, il est probable que l’État s’empare de ces inquiétudes en vue de réglementer le cloud computing. Des voix s’élèvent d’ailleurs, dans le secteur privé, pour réclamer un cadre juridique clair.


Lesdits adversaires ajouteront que, non seulement, cette innovation technologique ne promeut pas la concurrence mais, qu’en plus, elle a plutôt tendance à la restreindre, seuls certains géants comme Amazon disposant d’une infrastructure informatique digne de ce nom. Cela rendrait les « locataires » de ces infrastructures tributaires des desideratas de ces grandes firmes.


Toutefois, nous voyons bien que l’innovation initiée par Amazon a rapidement été concurrencée par d’autres entreprises et que de plus en plus de sociétés proposent leurs services en la matière, preuve que la concurrence est loin de faiblir en ce domaine. L’exigence de sécurité est d’ailleurs de plus en plus prise en compte par les propriétaires d’infrastructures, soucieux de se démarquer par ce biais-là, en proposant un réseau extrêmement sécurisé.


 

 

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"Les applications et les données se trouvent désormais, non plus sur l’ordinateur local, mais dans un nuage (« cloud ») composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés. [...] les données de l’utilisateur ne sont plus tout à fait sûres en ce qu’elles sont désormais stockées sur un serveur ne lui appartenant pas et qui, du coup, peuvent être potentiellement exploitées par d’autres personnes."

C'est tout le problème !

J'avais été invitée à une formation au cloudcomputing il y a 1 an 1/2 environ et j'ai été stupéfaite d'apprendre qu'en Belgique, une grosse boîte comme Solvay avait franchi le cap et était passée au cloudcomputing pour des raisons, effectivement, économiques.

Stupéfaite parce que j'étais étonnée qu'une telle société soit prête à confier à un tiers son know-how. Quid de l'espionnage industriel ? Quid si la société à qui appartiennent les serveurs "cloud" fait faillite ? Quid si ces serveurs sont piratés ou si les propriétaires des serveurs en font mauvais usage ? Qui si l'un ou l'autre gouvernement promulgait une loi nationalisant ces sociétés qui disposent des serveurs "cloud" ? Comment prouver les fuites de know-how s'il y en a et identifier l'indiscret ? Etc. ?

Enfin, j'avais relevé une question pertinente qui a bien embêté les conférenciers qui prônaient le cloudcomputing, à savoir : "En cas de litige, c'est bien un tribunal situé à l'étranger qui est compétent, n'est-ce pas ?". Et bingo, en cas de litige, on tombait bien sous la "juridiction" irlandaise dans le cas de Google (car il s'agissait de GoogleApps), ce qui, immanquablement, complique pas mal les choses dans un tel cas.

Alors si les grosses boîtes de type multinationales ont les reins assez solides pour payer une batterie d'avocats en cas de litige; les petites PME qui étaient visées par l'invitation à laquelle je m'étais rendue... eh bien celles-là avaient intérêt à bien réfléchir avant de se lancer !

Moralité, je reste convaincue qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même ! ;-)

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Ils sont tous à fond sur le cloud !

Encore un moyen pour secouer le cocotier, faire payer des dizaines de M€ en consulting aux boîtes tenues par les amis, pendant que le gogo lamda se fait virer pour "faire des économies". Pendant quelques années les boîtes paieront de belles redevances annuelles, puis ce sera le mouvement inverse avec de nouveau l'intégration des serveurs et toutim avec des dizaines de M€ de consulting, de matos etc...

Et jamais personnes pour regarder si l'investissement a été réellement rentable pour la société.

La gabegie des multinationales tenues par la caste des méta-voleurs...qui se répartissent les sièges des conseils d'administration aux frais des salariés et des petits porteurs. Ces derniers détiennent directement, mais surtout indirectement (OPCVM, Fond de pension) des parts importantes au capital. Mais les gérants de fonds sont les laquais qui ne remettront jamais en cause la bonne bouffe trois étoiles qu'on leur sert dans leur gamelle en argent.

Mon petit doigt me dit que les sociétés (ou multinationales) qui ont un vrai boss-entrepreneur à leur tête, vont y aller molo sur le cloud. Step by step. Une fois qu'on a bien usé et bien amorti les vieilles bécanes...
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Lolo27 - 20/07/2012 à 18:04 GMT
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