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Cours Or & Argent

Les financiers : de serviteurs à maîtres de l’économie

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Publié le 26 janvier 2010
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Rubrique : Dépêches





Voici un graphique intéressant qui montre l’ascendant du secteur financier aux Etats-Unis.


Les banques commerciales possèdent une fonction essentiellement administrative avec quelques décideurs très bien payés, de nombreux fonctionnaires bien moins payés et des employés de bureau qui ont un salaire décent mais peu spectaculaire comparé à leur fonction d’utilité.


Le secteur financier a commencé à prendre de l’importance avec la privatisation sous Reagan, une vraie petite révolution, passant du rôle d’institution servant à la distribution du capital et aux besoins stockage de l’économie réelle et consommant un pourcentage relativement petit de la production réelle, à celui d’une force dominante dans le processus de prise de décision, dans le contrôle de l’allocation du capital au travers de son lobby et de sa puissante influence à Washington, par le placement de ses adeptes à des postes clefs du pouvoir et par la consolidation des mass medias en une oligopole constituée de quatre ou cinq grosses sociétés.


Maintenant, nous avons un secteur financier dominé par un nombre relativement petit de sociétés multinationales qui ne sont certainement pas en train de servir l’économie productive. En réalité, les grandes banques multinationales sont devenues des hedge fonds spéculant sur une large palette de marchés en concurrence et parfois en parfaite contradiction avec les intérêts de leurs clients. Elles se reposent sur l’argent des autres en tant que capital pour soutenir des leviers financiers surdimensionnés, un flux de rentes et des gains spéculatifs et pour étouffer toute perte dans le cas d’un retournement occasionnel du marché.

Et si nous n’accordons pas aux banques leurs volontés, si nous ne maintenons pas le status quo, alors elles nous menacent en affirmant qu’elles ne peuvent pas protéger le monde d’une ruine financière et d’un effondrement du système monétaire, qu’elles contrôlent elles-mêmes. Et ceci n’est pas une simple extorsion de fonds, le fait de la corruption d’une seule personne ou institution, mais la base d’une tyrannie moderne durable.



 « Les actes isolés de tyrannie peuvent être imputés à une opinion accidentelle d’un jour, mais une série d’oppressions, commencées à une période particulière et poursuivies indéfiniment en dépit des changements de ministres, prouve très ouvertement un effort planifié et systématique pour réduire un peuple en esclavage. »


Thomas Jefferson







Jesse

Le Café Américain




Traduit et publié avec l’aimable autorisation de Jesse. Tous droits réservés


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