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Alors que la conférence de Copenhague est pour
nos médias l’occasion de nous servir une campagne de propagande
climatique alarmiste sans précédent, analysons
aujourd’hui une des plus extraordinaires contre-vérités
de la "néo-science" issue des cogitations de la
confrérie du réchauffement climatique global : "le CO2
considéré comme un polluant" ! Allons
à la rencontre des terrifiants dangers que nous fait courir ce nouvel
ennemi public numéro 1... Brrrr...
CO2 "polluant" : un
concept récent mais déjà bien enraciné dans
l’opinion et les médias
Aujourd’hui,
la littérature officielle et la presse affirment souvent que le
dioxyde de Carbone ( CO2 ) est un "polluant" : la
taxe carbone, qui pénalisera fiscalement les
systèmes émettant du CO2 (moteurs, principalement), est vendue
comme un outil de lutte contre la pollution, le CO2 étant ici
considéré comme polluant du fait de ses supposées
propriétés climatiques, et du fait qu’un réchauffement
qui serait provoqué par le CO2 serait catastrophique. Les
systèmes d’échange Cap and Trade sont
au départ conçus pour inciter les entreprises à
réduire leurs émissions de substances polluantes,
l’appliquer au CO2 revient donc à classer ce gaz comme un
polluant. Les sites ministériels sont truffés d’allusions
au caractère polluant du CO2, un
exemple ici.
Lorsque
vous débattez avec des "alarmistes militants" ou simplement
des gens de bonne foi conditionnés par la propagande ambiante, sur
l’absence de relation claire entre CO2 et températures, avec de
bons arguments, il n’est pas rare que votre interlocuteur essaie de
"changer de champ de bataille" et vous déclare en substance
que "certes, le CO2
n’est peut être pas aussi coupable (sic) qu’on ne le dit
pour le climat, mais est-ce une raison pour continuer à polluer ?"
Aucun
être humain sérieux n’est favorable à une poursuite
délibérée et irraisonnée des pollutions
chimiques. Mais cela ne veut pas dire que le CO2 doive être la cible de
nos actions.
Car prétendre lutter
contre la pollution en luttant contre les rejets de CO2 est une
hérésie scientifique absolue : Le CO2 est tout, sauf un
polluant !
Attention : ne pas confondre, comme semblent
à ma grande surprise le faire certaines personnes dans certains
forums, le CO, monoxyde de carbone, gaz mortel qui est issu de la mauvaise
combustion de chaudières ou de moteurs mal réglés, avec
le CO2, dioxyde de carbone, dont il est question ici. Je présume que
cette erreur n’est pas faite par les lecteurs réguliers
d’objectif liberté...
Toxicité : Le CO2 n’est
jamais toxique pour les humains aux concentrations observables
Tout
un chacun sait que l’air que nous expirons est plus riche en CO2 que
celui que nous inspirons : le CO2 est un produit
"d’échappement" de l’activité physique.
Ce gaz coule dans nos veines, et traverse nos poumons.
Tout
est question de degré, une substance peut être parfaitement
inoffensive à des taux "ordinaires" et empoisonnante au
delà. Ne risquons nous pas de "polluer"
l’atmosphère en y augmentant le taux de CO2 ?
Et
bien non. Les concentrations de CO2 "rencontrables" hors
expériences de laboratoire ne sont en aucun cas toxiques, et les
seuils de mortalité sont purement théoriques. Les
données qui suivent sont traduites du guide
en ligne des inspecteurs de sécurité des
bâtiments aux USA :
- Tout
d’abord, une convention d’écriture 1,000,000 ppm
d’un gaz = 100 % de concentration de ce gaz, et 10,000 ppm
d’un gaz dans l’air=1% de concentration.
- La
concentration actuelle du CO2 est de 385 ppm, soit 0,038%.
- Une maison
fermée renferme, selon la qualité de son aération,
de 600 à 800ppm, liés à la respiration des
êtres vivants qui s’y trouvent. Soit 0,06/0,08%. Ces
concentrations sont celles qui pourraient être rencontrées
dans l’atmosphère au siècle prochain selon les
estimations les plus pessimistes du GIEC.
- Un
auditorium fermé et moyennement ventilé peut atteindre
1200 ppm,0,12% . Aucune personne ne sera incommodée par le CO2
lui même, ceci dit, la mauvaise ventilation aura d’autres
effets pervers. Les normes de sécurité considèrent
qu’au dela de 1200ppm, une pièce présente un
défaut de ventilation potentiellement gênant, mais pas
à cause du CO2.
- A 1%, soit
10 000 ppm, soit 25 fois plus que dans l’air ambiant
extérieur, et 14 fois plus que dans une maison, ce qui
n’est concevable que dans un auditorium de grande contenance et
très mal ventilé, où la même foule resterait
plusieurs heures sans aération (!), des occupants sont
susceptibles de ressentir une somnolence.
- C’est
à partir de 20 000ppm, soit 2%, que des problèmes de
nature médicale peuvent survenir : lourdeurs de poitrine et
essoufflement. Ce niveau ne peut pas se rencontrer en situation
naturelle, les effets de telles concentrations ont été
étudiés en laboratoire.
- A 3%, la
respiration devient deux fois plus rapide que la normale. A 5%, quatre
fois plus. à 5% (50 000 ppm, 125 fois les niveaux actuels), le
CO2 est directement toxique voire mortel, par détresse
respiratoire principalement.
On le voit, avant que le CO2 ne devienne
un"polluant direct", il y a une marge énorme : le GIEC
prévoit 560ppm à la fin du 21ème siècle dans
l’atmosphère. Le CO2, à l’état naturel,
quelle que soit sa concentration, n’est pas un problème pour la
vie humaine, et d’une façon générale pour les
mammifères. Je n’ai pas de données de toxicité
pour les autres espèces (oiseaux, insectes...), mais même les
sites alarmistes sont assez peu prolixes sur la question. S’il y avait
le moindre risque, nous serions bombardés de messages plus pessimistes
les uns que les autres, soyez en sûrs. Ce n’est pas une preuve,
juste une indication...
L’acidification des
océans : une bien mauvaise roue de secours pour alarmistes en mal
d’anti-carbonisme
Qu’à cela ne tienne, le CO2
se voit affublé d’autres défauts rédhibitoires.
Maintenant que les alarmistes sentent le vent tourner en sa défaveur
en matière de température, un nouveau lapin sort de leur
chapeau : le CO2 augmenterait l’acidité des océans
et menacerait les barrières de corail et la vie océanique, rien
moins. Ce papier (PDF) d’une organisation alarmiste
parle d’un arrêt de la formation des coraux, voire... De leur
possible dissolution ! rien de moins.
On imaginerait presque de pauvres
cétacés se débattre dans un bain d’acide
sulfurique, et des panaches de fumée s’élevant au dessus
des barrières de corail attaquées à l’acide chlorhydrique !
Court rappel de niveau
lycée : les Ph se mesurent d’une échelle
logarithmique (base 10) de 1 (acide pur) à 14 (soude pure), que
l’eau parfaitement pure à un pH de 7 dit "Neutre", que
tout pH inférieur à 7 caractérise une solution
"acide", et tout pH supérieur à 7 caractérise
une solution "basique" ou "alcaline".
La réalité est totalement
différente. Plusieurs articles clés sont résumés et
vulgarisés par David Middleton, un
géophysicien employé par l’industrie du pétrole (horreur suprême, le diable
personnifié !), qui tient un blog de
réinformation scientifique très
recommandable. Je résume son propos :
Selon Pelejero et al
’ (2005, lien payant), le pH moyen de la mer de Chine,
reconstitué à partir, notamment, des coraux, a varié de
façon cyclique, entre 1750 et maintenant, entre 8,17 et 7,90, ce point
bas étant atteint en 1990. Le lecteur avec des notions... basiques (!)
de chimie remarquera d’ailleurs que l’océan est
légèrement alcalin, et pas acide. Parler d’acidification
lorsque le pH baisse en direction de sa valeur neutre n’est pas
scientifiquement inexact, mais le choix du terme ne paraît pas
anodin : le terme acidification fait plus peur que
"neutralisation", par exemple...
(note
personnelle : je serai curieux de savoir si les valeurs observées
dans des mers très fermées comme la mer noire ou la Baltique,
avec des températures différentes, sont du même ordre...
Pas trouvé).
Selon ces chercheurs, même si le
point le plus bas correspond à la période 1988-90, dernier
échantillon de leur mesure, aucune tendance longue à
l’acidification ne peut être observée, au contraire, l’océan
semble connaître des variations cycliques de son PH entre 7,9 et 8,2,
en gros.
Mieux,
ces variations cycliques sont bien corrélées avec ce que les
océanographes appellent la "pacific interdecadal
oscillation", un mouvement périodique de réchauffement et
refroidissement du pacifique dont on pense qu’il a une influence
importante (et multiséculaire) sur notre climat, et dont les causes
déterminantes profondes sont à ce jour encore mal
expliquées.
Une
autre étude (wei et al), citée dans une étude du SPPI dont
je reparlerai plus loin, confirme le caractère cyclique du pH des eaux
marines près du récif corallien d’Australie, avec une
fourchette un peu plus large, 7,6/8,2.
Bref,
la variation du CO2 atmosphérique n’est pas
corrélée avec la variation cyclique du PH des océans,
mais l’oscillation interdécadale des températures de
l’océan pacifique l’est.
Mais
qu’importe : à ce stade, un alarmiste pourrait observer que
"depuis le
XXème siècle, nous rejetons tant de CO2 que cela pourrait
perturber le cycle naturel et l’acidification induite menacer
l’équilibre biologique des océans".
Cette hypothèse mérite d’être examinée.
Middleton
a utilisé les données de Pelejero et a représenté
graphiquement la corrélation entre ph et vitesse de formation du
corail : la corrélation est quasi-nulle.
Enfin,
et ce n’est pas la moindre des choses, deux recherches récentes,
(Yglesias et Rodriguez,
2008 - Checkley and al, 2009),
concluent, soit de l’observation in vivo, soit de tests en laboratoire,
que d’une part la formation de coraux s’est plutôt
accélérée avec la concentration de CO2, d’autre
part que la croissance des petits poissons au départ de la
chaîne alimentaire marine est supérieure lorsque le taux de CO2
dissout dans l’eau (moindre pH) s’élève.
Le
Global Warming Science and Public Policy Institute publie une étude (Idso et Ferguson) plus complète,
ou plutôt une compilation d’études qui recense plus de 150
références dont environ 10% pro alarmiste (reprises de
citations du GIEC) et le reste qui va dans le sens opposé.
Il
en ressort, comme dans ce qui précède, que non seulement le pH
moyen des océans ne sort pas d’une certaine épure
(7,9/8,2) sur des durées longues (l’étude de Pelejero est
complétée par des études allant dans le même
sens), Mais que des variations saisonnières peuvent être
très importantes, comme l’ont montré des chercheurs
danois en mer du nord (Middleboe et al.), avec des pointes supérieures
à 9 (ph basique, pas acide) en été.
L’ensemble
des études montre que les périodes de pH bas (plus de CO2) sont
plutôt favorables au développement de la vie, et que même
en créant en laboratoire des conditions de Ph en dessous de 7,8,
voire très en dessous, la vie s’adapte et ne se détruit
pas.
Deux publications (Lymen & Junniper,
2006 - Tunnicliffe, 2009) citent l’observation d’un milieu
naturel fortement impacté par des fuites de sulfures volcaniques au
niveau de l’arc des mariannes, avec un pH variant de 5,36 à
7,29, doit des conditions "infernales" par rapport à la
fourchette 7,9/8,2 (rappelons
que le PH est une échelle logarithmique, et qu’un point de PH en
moins signifie une concentration d’ions H+ 10 fois plus
élevée), et montre que diverses
variétés de coquillages, d’une durée de vie de 4
décades, ont su s’adapter à ces variations et ces
conditions extrêmes, et que leur croissance n’est "que"
deux fois moins rapide que celle des mêmes espèces placés
en milieu à pH>7,8 malgré l’acidité ambiante.
Le Graphe suivant (page 15 de l’étude SPPI, dre’ath &
al) montre que la formation du corail depuis l’année 1600 a fortement
augmenté, et que le léger déclin observé depuis
1960 nous laisse tout de même avec une formation de corail plus rapide
de 23% qu’en 1600. L’hypothèse qui prévaut est que
l’augmentation de CO2 est favorable à la photosynthèse
marine qui elle même nourrit la calcification et le récif
corallien.
Notons
par ailleurs que certains papiers alarmistes ont présenté ce
Graphe à partir de 1850. Inutile d’expliquer pourquoi !
D’autres
études récentes confirment que plus de CO2 est
bénéfique pour la vie marine. Ainsi, une étude de la Woods
Hole Oceonographic Institution a montré
qu’en laboratoire, il fallait que les taux de CO2 dissous dans
l’eau correspondent à des concentrations
atmosphériques multipliées par 7 (soit 2800 ppm) pour que
des phénomènes de dissolution des constituants calcaires de
coraux et de coquillages apparaisse. La plupart des espèces ne
semblent pas réagir jusqu’à des concentrations trois fois
plus élevées que la normale. Or, dans les pires
scénarios du GIEC, le CO2 atmosphérique atteindrait 900 ppm
dans 2 siècles. Et encore la façon dont le GIEC présente
les cycles du CO2 est elle aussi contestée... Mais je garde cela pour
plus tard.
Bref, par quel bout que
l’on prenne le problème, l’augmentation du taux de CO2
atmosphérique n’est pas un problème pour les
océans.
Ajoutons que d’ici deux
siècles, les substituts non fossiles au pétrole devraient
être pleinement opérationnels dans le domaine des transports, ce
qui devrait ralentir légèrement le rythme des
émissions : une modification durable du cycle de
l’acidité des milliards de kilomètres cubes que comporte
l’océan n’est donc pas à l’ordre du
jour !
Que certaines barrières de corail
ou certaines formes de vie marine puissent être attaquées par
d’autres pollutions purement chimiques est indiscutable, et
indiscuté : ce sont ces pollutions là qui doivent
être la cible de l’intervention législative, et pas le
faux problème du CO2.
Plus de CO2 = plus de
plantes !
Tout élève de CM2 sait que
le CO2 est le gaz capté par les plantes par photosynthèse pour
assurer leur croissance. Mais les niveaux actuels de CO2
atmosphériques sont ils les meilleurs pour favoriser la pousse des
plantes ? L’agriculture, ou les forêts, se porteraient-elles
mieux ou moins bien si, toutes choses égales par ailleurs, les taux de
CO2 atmosphériques venaient à augmenter ?
Le phénomène est
documenté depuis longtemps par une abondante recherche, car le milieu
agricole est depuis longtemps sensible à ces questions. Et la
conclusion est absolument sans appel : plus de CO2 implique une
meilleure pousse des végétaux.
A
tel point que les serres (les vraies !) sont souvent
équipées d’injecteurs de CO2, quelques exemples de ces
dispositifs figurent ci-dessous.
L’expérience agricole montre
que des niveaux de CO2 sous serre de 750 à 1000ppm produisent des
pousses végétales bien plus abondantes (une augmentation de
300ppm / au taux atmosphérique produit en moyenne une surpousse de
33%), et parfois qualitativement supérieures (plus de sucre dans les
fruits, plus de couleurs dans les fleurs, etc...).
Le
site Co2science
maintient une très impressionnante base de données de centaines
d’études et observations qui corroborent cette affirmation,
espèce par espèce.
Pour
ceux qui souhaiteraient une synthèse plus complète sur cette
question, le désormais indispensable Papy Jako a publié un
résumé d’une note de synthèse
du ministère de l’agriculture canadien qui dit en substance
que :
-
En dessous de 340 ppm, le taux est trop faible, cette valeur constituant un
seuil de carence préjudiciable à la bonne croissance des
plantes. Autrement dit, notre concentration atmosphérique actuelle est
juste légèrement supérieure à ce seuil de
carence !
-
Selon le type de plantes, la concentration de CO2 au delà de laquelle
une augmentation n’a plus d’impact sur la croissance des plantes
("point de saturation") est de l’ordre de 1000 à 1300
ppm, soit 2,6 à 3,2 fois les concentrations actuelles. Si
l’augmentation du CO2 atmosphérique devait se produire au
même rythme qu’actuellement, il faudrait plus de 400 ans pour
atteindre 1000ppm.
Pour les curieux, la note
détaillée du ministère canadien est lisible ici.
Plus de CO2 dans l’atmosphère promet donc un monde
plus vert et des rendements agricoles meilleurs, ce qui devrait
réjouir ceux qui s’inquiètent des problèmes de
faim dans le monde. Pourquoi alors sont-ce souvent les mêmes qui crient
au loup face à l’augmentation du CO2 ?
Et le climat, alors ?
A ce stade, nous voyons que le CO2 ne pose aucun problème direct de
nature biologique ni pour la vie terrestre, ni pour la vie marine, et ce,
même à des concentrations trois à quatre fois
supérieures à celles que nous observons actuellement.
Notamment, l’acidification des
océans, argument hélas repris de bonne foi par des
scientifiques pourtant prudents dans leurs affirmations tels que Vincent
Courtillot ou Claude Allègre, ne résiste pas à un examen
approfondi. Ce soudain intérêt pour un problème qui
n’en n’est pas un ressemble à une nouvelle et
misérable tentative des mouvements alarmistes pour forcer coûte
que coûte les sociétés consommatrices de pétrole
et charbon à changer de mode de vie. "A trick", comme dirait
un mail de Phil Jones. Dans lequel certains sont tombés.
Bref,
il ne reste comme possibilité de classer le CO2 comme
"polluant" qu’une très éventuelle implication
de ce gaz dans l’augmentation des températures terrestres. Or,
là aussi, les publications qui remettent en cause ce dogme abondent. Cet
article de JM Belouve paru ici même, concluant
à la non responsabilité du CO2 dans l’évolution
des températures à partir de travaux de plusieurs équipes
de très haut niveau, en a déjà évoqué
certaines.
Je
vous renvoie aussi à cette
conférence de Vincent Courtillot montrant à
partir de plusieurs travaux d’équipes
spécialisées, que le GIEC sous estimé d’un
facteur 20 le rôle du soleil dans l’importance des facteurs
influant sur le climat, et à cette autre (choisir
"Strasbourg") ou l’on apprend qu’il
a surestimé d’un facteur 6 celle du CO2.
Après le Climate Gate, la
théorie du CO2 comme déterminant majeur de la
température en
prend pour son grade !
Ajoutons
qu’à la lumière du scandale
du ClimateGate, il est désormais probable que
l’augmentation de la température moyenne au cours du
XXème siècle ait été quelque peu
surestimée par le CRU par des artifices purement mathématiques,
ce qui affaiblirait encore la thèse de la causalité CO2 ==>
températures. Si l’on ajoute à cela les nombreuses fraudes
de Mann et Briffa pour masquer l’optimum
médiéval et forcer sur l’apparente surpousse des arbres
récents, il est évident que la courbe de températures en
crosse de Hockey de Mann, censée correspondre à l’accroissement
du CO2 issu de notre consommation de fossiles, est fausse.
Joanne
Nova, une journaliste scientifique Australienne sceptique de longue date,
publie sur son site une compilation de travaux rétablissant les
courbes authentiques de température depuis le moyen âge, suite
aux diverses réfutations de McIntyre et Loehle antérieures au
ClimateGate, mais dont cet épisode confirme combien le problème
des falsifications était profond. Je ne copie colle que deux graphes,
mais l’article
de J. Nova en donne bien plus.
La crosse de Hockey démontée par
McIntyre.
Déjà
évoqué par ob’lib’
Courbe reconstituée par Loehle.
Möberg et Grudd arrivent à des résultats comparables
avec d’autres proxies, cf. Courtillot
Bon,
où est-elle, maintenant, cette fichue corrélation entre CO2 et
températures ?
La
corrélation entre CO2 et températures
semble difficile
à établir dans le temps !
Rappelons
en outre que les hypothèses de persistance du CO2 retenues par le GIEC
ont été établies à partir de modèles
informatisés. Mais le GIEC a pris pour hypothèse que le temps
de persistance d’une molécule de CO2 dans l’atmosphère
était de 100 années. Il ignore en cela une petite quarantaine
de recherches estimant, par plusieurs méthodes différentes, ce
temps de rémanence entre 5 et 20 ans, avec une moyenne autour de 10.
Oh, et faut il le préciser, ces 37 recherches, dont les mesures ont
été effectuées par plusieurs méthodes
différentes, datent toutes d’avant 1997, date à laquelle
un article de Segalstadt, de l’université d’Oslo, les a
recensées. Il y a pu en avoir d’autres depuis. Segalstadt,
déjà, en déduisait que les
hypothèses du GIEC relèvent du dogme et non de la science,
et explique les fautes de raisonnement du GIEC qui conduisent à
prendre en compte des durées erronées.
Un catastrophisme injustifié
Ajoutons
également que malgré les dires du GIEC, il n’est pas
évident qu’une température un poil plus
élevée serait maléfique pour la planète.
Après tout, alors que la tendance depuis les années 70 est au
réchauffement, on a vu ni hausse inconsidérée des niveaux
marins, et les
déserts d’afrique tropicale ont plutôt eu tendance
à reverdir, la chaleur augmentant la condensation
et les précipitations. De même, dans cette vidéo, le professeur Reiter,
de l’institut Pasteur, un des meilleurs spécialistes des
maladies tropicales au monde, affirme que le GIEC, dont il a claqué la
porte, ment effrontément (il ne dit pas "se trompe"...) pour
faire croire qu’un accroissement des températures signifierait
un retour de la malaria sous les latitudes européennes, alors que le
moustique a longtemps aussi sévi en Sibérie ou dans les pays
nordiques, signe que ce n’est pas une maladie des tropiques, mais une
maladie du manque d’hygiène né de la pauvreté. Il
existe de nombreuses réfutations des allégations du GIEC sur le
niveau des mers (Notamment par Nils Axel Morner), et sur la plupart des
catastrophes attribuées à une mer chaude. Je n’en ferai
pas la litanie ce soir, car l’article est déjà long, mais
j’y reviendrai ultérieurement.
En
clair, le GIEC, à partir de courbes de températures fausses car
ouvertement trafiquées, d’hypothèses surprenantes sur la
durée de vie du CO2 dans l’atmosphère, et
d’assomptions totalement infondées sur les conséquences
éventuelles d’une variation des températures, nous
affirme que le CO2 est le "principal facteur de réchauffement
climatique porteur de calamité". Et voilà comment on
transforme un gaz vital en épouvantail pour populations que l’on
espère ainsi manipuler.
Pourquoi tant de haine ?
On se perd en conjectures sur l’intérêt de certains
groupes à vouloir à tout prix que ce gaz indispensable à
la vie, et même bénéfique, soit combattu,
jusqu’à vouloir dépenser des sommes astronomiques pour
l’enfouir sous terre. Si ces groupes se préoccupaient
sérieusement de l’état environnemental de la
planète, ne devraient-ils pas se féliciter de ce que l’on
découvre que le CO2 a des impacts positifs pour elle ? Ne
devraient-ils pas prôner l’abandon de la lutte contre ce gaz
vital pour dégager des ressources pour traiter d’autres
problèmes écologiques autrement plus importants ?
La
réaction anti CO2 des militants écologistes de diverses
mouvances, parmi lesquels on trouve bon nombre de ces scientifiques
d’un genre nouveau, "les
scientifiques d’opinion", relayée
par nos politiques rendus aveugles, ne peut que nous interroger
sur ses motivations réelles.
Ne
s’agit-il pas d’un moyen habile trouvé par ceux qui
n’aiment pas les sociétés occidentales, de les mettre
à mal, en sabrant leurs économies, dont la combustion des
énergies fossiles est pour un temps encore le pilier, et plus encore
en sapant dans l’esprit des populations l’appétence au
progrès, en persuadant nos contemporains que toute marche vers plus de
progrès technologique, plus de croissance économique, sont
nuisibles ?
Urgence économique et
sociale : abandonner les politiques "anti-CO2" !
Les
politiques promulguent un peu partout des lois à la fois
financièrement très lourdes et souvent attentatoires à
nos libertés (un
exemple en France), au nom du combat contre un gaz vital
et favorable à la vie, soudainement et malicieusement promu au rang
d’ennemi mortel.
Messieurs et mesdames les
politiques, STOP, arrêtez cette folie ! vous avez
été trompés, ressaisissez vous !
Il convient absolument de
suspendre d’urgence toutes les taxes et toutes les législations
liberticides ou économiquement castratrices prises au nom de la lutte
contre un danger qui n’existe pas.
Envie d’en
savoir plus sur la grande mystification du "global warming" ?
Retrouvez le
dossier "réchauffement climatique" d’objectif
Liberté !
Vincent
Bénard
Objectif Liberte.fr
Egalement par Vincent Bénard
Vincent Bénard, bientôt la quarantaine,
a une formation d'ingénieur et est un ancien militant syndical de
Force Ouvrière, passé graduellement au libéralisme entre
94 et 2000, ayant fini par déduire de ses multiples expériences
personnelles et professionnelles que l'intervention de l'état ne
résolvait que rarement les problèmes de société
qu'elles prétendait combattre, mais qu'elle était au contraire
en grande partie le problème.
Vincent Bénard est Président de l'institut Hayek
(Bruxelles) et Senior Fellow de Turgot
(Paris), deux thinks tanks francophones dédiés à la
diffusion de la pensée libérale, et sympathisant des deux seuls
partis libéraux français, le PLD et AL.
Publications
:
"Logement: crise publique,
remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat
Avec
Pierre de la Coste : "Hyper-république,
bâtir l'administration en réseau autour du citoyen",
2003, La doc française, avec Pierre de la Coste
Publié avec
l’aimable autorisation de Vincent Bénard – Tous droits
réservés par Vincent Bénard.
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