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Cours Or & Argent

Les interventions des banques centrales ne se termineront pas bien

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Publié le 20 avril 2016
656 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Marchés

Marc Faber nous a mis en garde contre l’arrivée d’une nouvelle crise financière, qui s’avèrera pire encore que celle de 2008. Comme il l’a expliqué à Bloomberg TV, le petit jeu des banques centrales, qui se prennent pour des messies à jeter de l’argent depuis des hélicoptères, ne se terminera pas bien.

Marc Faber

Selon Faber, « il est impossible de faire croître une économie en distribuant simplement de l’argent aux gens », et les « assouplissements quantitatifs pour le peuple » ne reviennent qu’à « jeter de l’huile sur le feu ».

Faber est intéressant, se moque des politiques monétaires des banques centrales et du FMI, et rit de l’absurdité de la récente déclaration faite par Lagarde, selon qui l’économie du monde s’en tirerait moins bien encore sans les taux d’intérêt négatifs :

« … ils diront toujours que s’ils n’avaient pas fait ceci ou cela, la situation serait bien pire. Ils ne peuvent pas le prouver. De mon point de vue, il aurait mieux valu laisser la crise, même celle survenue en 2000, suivre son cours, afin d’empêcher le développement de la bulle colossale sur le crédit qui nous a ensuite mené vers une crise plus sévère encore. Ils refont encore une fois la même erreur aujourd’hui. »

Selon Faber, le crédit, en termes de pourcentage de l’économie globale, a « fortement augmenté » depuis 2007.

« Une majorité du crédit concerne le transfert de paiements, ce qui est très mauvais pour la structure de croissance économique de long terme, parce que ce crédit permet au gouvernement de gagner en importance et d’adopter toujours plus de régulations. Et je peux vous assurer que, parce que je fais partie du secteur financier, je parle à des gens qui en font eux-aussi partie. Tous passent la moitié de leur temps à remplir des formulaires pour des agences de régulation. »

Les crises financières de 2000 et 2008 auraient pu mieux se terminer si les banques centrales n’étaient pas intervenues. Faber nous met en garde contre les politiques à la sauce « hélicoptère Ben » :

« Les magiciens des banques centrales parviennent toujours à concocter une nouvelle solution miracle, et les taux négatifs que nous avons aujourd’hui, pour la première fois tout au long de l’Histoire humaine depuis Babylone, ne se termineront pas bien. Je peux vous l’assurer. Quant à savoir comment la situation se terminera, je n’en suis pas certain. Les banques ont encore des munitions. Elles peuvent encore faire appel à hélicoptère Ben. En d’autres termes, elles peuvent vous envoyer, à vous et à M. Bloomberg comme à n’importe qui, un chèque de 10.000 dollars. Mais ce serait là comme jeter de l’huile sur le feu. L’économie s’en trouvera-t-elle améliorée ? C’est là toute la question. Sur le long terme, nous n’en tireront aucun bénéfice. Il est impossible de faire croître une économie en distribuant de l’argent aux gens.

Mieux vaut avoir le moins de politiques possible. Nous avons tous appris à l’époque que le marché libre et le système capitaliste sont les meilleurs allocateurs de ressources qui soient, et nous avons aujourd’hui la pire distribution de ressources possible, parce que le gouvernement décide comment elles sont allouées, et élargit continuellement ses interventions. J’ai commencé à travailler en 1970. Dans les années 1970 et au début de 1980, les banques centrales n’étaient jamais mentionnées dans les discussions. Elles sont depuis devenues une sorte de messie, tout le monde observe ce qu’elles font et, d’après-moi, elles n’auront sur le long terme aucun impact quel qu’il soit. Peuvent-elles influencer les marchés sur le court terme ? Oui, mais pas dans la direction qu’elles désirent. »

Faber a récemment expliqué à GoldCore lors d’un webinaire qu’il ne vendrait jamais son or, qu’il en achète plus chaque mois, et estime que le stockage de son métal à Singapour soit la solution la plus sûre.

L’entretien de Faber avec Bloomberg (datant du 18 mars 2016) peut être visionné ici.

 

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