Le désastre de
Fukushima
Nous avons noté, quelques jours
après le tremblement de terre qui a frappé le Japon, que les quantités de
combustible nucléaire de Fukushima éclipsaient celles de Tchernobyl… et que
les retombées de césium causées par le désastre de Fukushima rivalisaient déjà avec Tchernobyl (nous avons
également soulevé que les radiations de Fukushima pourraient éventuellement atteindre la côte ouest des Etats-Unis.
Voyez ceci).
Le mois suivant, nous sommes
revenus sur l’admission faite par Tepco que les radiations émanant de
Fukushima pourraient excéder celles de Tchernobyl.
Et sur le fait que les réacteurs
de la centrale de Fukushima avaient déjà souffert de quelque chose de pire
encore qu’une fusion : une fuite du combustible nucléaire en fusion au
travers des cuves de confinement et jusque dans le sol. Quelques mois plus
tard, nous avons expliqué que les radiations pollueraient la région alentour
pendant cinq à dix fois plus longtemps que ce qui avait été prédit – entre 180 et 320 ans.
L’année suivante, nous avons
soulevé que l’opérateur de la centrale de Fukushima a admis ne pas avoir retrouvé le combustible en fusion du
réacteur numéro 2… et que la technologie nécessaire au nettoyage de Fukushima
n'existait
pas encore.
Les niveaux de
radiation autour de Fukushima éclipsent désormais ceux de Tchernobyl
Les niveaux de radiation les
plus élevés jamais enregistrés à Tchernobyl se sont élevés à 300 sieverts par heure… une
dose suffisamment élevée pour tuer un homme presqu’instantanément.
Pour remettre les choses dans
leur contexte, les niveaux de radiation se mesurent habituellement en millièmes
de sieverts, ou millisieverts. Une majorité des gens reçoivent environ 2,4
millisieverts par
an des rayonnements de fond, soit seulement 0,0002739726 par heure.
Des niveaux de radiation de 530 sieverts par heure viennent
d’être mesurés dans le réacteur numéro 2 de la centrale de Fukushima.
Ce nouveau record est 70% plus
élevé que celui établi par Tchernobyl (l’ancien record enregistré par
Fukushima était de 73 sieverts par heure, en mars 2012).
Pour en savoir plus sur les
raisons possibles, voyez ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et ceci.
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