Depuis plus de vingt ans, des
organisations alternatives médiatiques nous ont mis en garde contre les camps d'internement du gouvernement, dans lesquels des
citoyens seraient détenus et torturés sans reconnaissance aucune de leurs
droits. Pendant plus de vingt ans, cette notion a été ignorée par le public
et perçue comme une autre théorie de la conspiration.
Mais un nouveau rapport publié
à Chicago suggère non seulement que ces infrastructures existent, mais aussi
qu’elles ont été activement intégrées à l’appareil légal de la nation.
Le département de police de
Chicago opère des salles d’interrogatoire secrètes, qui rend les Américains
qui y sont transférés impossibles à localiser par leur famille ou par leur
avocat, et permet aux autorités de les garder dans ce que les avocats disent
être un équivalent domestique des prisons secrètes de la CIA.
Une infrastructure, située
dans des bâtiments de l’ouest de Chicago connus sous le nom d’Honan Square, a
depuis longtemps été le théâtre d’opérations secrètes menées par les forces
de police spéciale. Des entretiens entre les avocats de la région et des
protestataires qui ont personnellement été détenus à Honan Square décrivent
des opérations qui outrepassent toute forme de droit constitutionnel.
…
« Honan Square est un
lieu inhabituel, a expliqué Church au Guardian. Il peut rappeler les salles
d’interrogatoire utilisées au Proche-Orient. La CIA les appelle prisons
secrètes. Honan Square est une prison secrète domestique. Une fois que vous y
entrez, plus personne ne peut savoir ce qui vous arrive. »
Source: The Guardian
Selon ceux qui y ont été
détenus contre leur volonté et qui se sont vus refuser leurs droits
constitutionnels, l’infrastructure de Chicago ressemble exactement à ce que
vous pourriez imaginer d’un camp de détention et d’internement géré par le
gouvernement.
- La famille
et les avocats des détenus ne peuvent pas les localiser, parce que ceux
qui sont arrêtés et envoyés dans les prisons secrètes ne sont jamais
enregistrés dans des bases de données. On les considère simplement
« disparus ».
- Les détenus
sont battus par la police dans le cadre de ce qui ne peut être décrit
que comme des opérations de torture.
- L’accès aux
appels téléphoniques et à des juges est restreint. Une fois que vous
vous trouvez enfermé, vous n’avez plus aucun moyen d’appeler à l’aide ou
de dire à quiconque où vous vous trouvez.
- Les avocats
n’ont pas de droit d’accès parce que l’infrastructure a été classifiée
de lieu sous sécurité maximale.
- Les gens qui
y sont détenus se trouvent parfois attachés pendant de longues périodes.
Gardez à l’esprit que ceux qui
y sont emmenés, parce qu’ils ne passent jamais par les organismes ordinaires,
sont détenus sans avoir été jugés coupables, ce qui représente une violation
de la Constitution des Etats-Unis.
Nous avons déjà vu que c’est
là très exactement le genre de scénario rendu possible par une législation
anti-terroriste telle que le Patriot
Act ou encore le National
Defense Authorization Act.
Le 5 décembre 2011, à
l’approche d’un vote par les membres du Congrès, le sénateur Rand Paul nous a
mis en garde que cette législation permettrait au gouvernement de détenir des
citoyens américains sans aucune preuve à l’appui, sans aucun procès. Plus
spécifiquement, Paul a cité la définition large faite par le gouvernement du
terrorisme domestique et des activités suspectes, et qui implique ceux qui,
entre autres, détiennent une arme à feu, des munitions ou des réserves de
nourriture.
…
Le fait que cette législation
ait été rédigée et approuvée par une république constitutionnelle devrait
grandement nous inquiéter. Une lueur d’espoir existait encore il y a quelques
semaines, alors que le Président disait prévoir d’appliquer son veto contre
le projet. Mais comme cela a été le cas depuis le début de son mandat, nos
espoirs ont été vains. Quelqu’un, quelque part, veut voir approuvée cette
législation. Reste encore à savoir pourquoi.
Dans la vidéo suivante, le
sénateur Rand Paul sonne le signal d’alarme. Comme il nous l’a été prouvé par
l’existence de la prison secrète de Chicago, ses avertissements sont devenus
réalité :
Sachez qu’il puisse un jour y
avoir un gouvernement susceptible d’envoyer ses citoyens au bagne pour un
problème de désaccord.
…
Souhaitez-vous que votre
gouvernement ait la capacité de vous envoyer à Guantanamo pour une durée
indéterminée ?
… et en tant que
suspect ? Je ne parle pas de quelqu’un qui aurait été jugé coupable.
Mais de quelqu’un qui soit simplement suspecté d’avoir pris part à des
activités illégales.
Rand Paul, Ron Paul et d’autres
nous ont mis en garde à plusieurs reprises, et ont pour cela été perçus comme
des excentriques.
Mais cela vous paraît-il
toujours aussi dénué de réalité ?
Compte tenu des récentes
activités du gouvernement en termes d’accumulation d’armes de guerre, de
munitions, d’armures, de matériel anti-émeutes et de véhicules blindés, je ne
peux m’empêcher de croire que quelque chose de sérieux se prépare aux Etats-Unis.
Des preuves de l’existence de
prisons secrètes, qui ont été connus jusqu’à présent sous le nom de camps
d’internement gérés par le gouvernement, ou camps FEMA, ont été présentées au
public depuis des années sans jamais avoir suscité d’intérêt
particulier. Il y a de fortes chances que le public juge ce rapport comme
farfelu, comme il l’a déjà fait par le passé.
Mais ne commettez pas
d’erreur. Ce site, et bien d’autres, existent vraiment. Si le gouvernement
était autorisé à poursuivre ses opérations, vous-même ou des membres de votre
famille pourriez aussi disparaître.
Et quand je dis disparaître,
j’insinue disparaître.
« C’est un secret ouvert
parmi les avocats qui visitent régulièrement des commissariats – s’il vous
est impossible de localiser un client au sein du système, il y a des chances
qu’il se trouve là », a expliqué l’avocate Julia Bartmes, basée à
Chicago.
Voici à quoi ressemblent les
Etats-Unis en 2015.
Lectures
recommandées :
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or Theory?
Where are the FEMA camps? Right in front of you…
These men are training to put you and your family in a FEMA
camp
Will you survive being sent to a FEMA camp?