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A la manière d’organismes vivants et de processus
naturels, les marchés des actions et les actions de
sociétés individuelles traversent des cycles de naissance,
croissance, maturité, déclin, mort et parfois de renaissance.
Ces cycles deviennent apparents lorsque l’on observe la courbe du
marché des actions ou des actions de sociétés
individuelles sur le long terme. Une bonne connaissance de ces cycles est
indispensable au négoce d’actions et à un bon
investissement, parce que si vous savez quelle heure il est sur
l’horloge du marché, que ce soit pour un marché entier ou
une action seule, vous avez une meilleure capacité à observer
le tableau dans son ensemble et êtes moins susceptible de vous laisser
emporter par des mouvements contraires à la tendance sous-jacente.
C’est pourquoi il est important de déterminer aussi
précisément que possible le moment où une action entre
dans la quatrième phase décrite ci-dessous. Notez que le
graphique joint ici présente le cycle de vie idéalisé
d’une action – naissance, croissance, maturité,
déclin et mort ou renaissance. Dans le monde réel, il
n’est pas toujours évident de déterminer où une
action se trouve dans son cycle de vie, bien que l’effort ne manque
jamais de payer.
PHASE
1 : ACCUMULATION OU PHASE DE BASE : elle se
produit au tout début de la vie d’une société ou
après une longue période de déclin du prix de
l’action d’une société établie à
mesure que cette dernière se réorganise après avoir
traversé de mauvaises conditions commerciales. Cette phase peut durer
aussi bien quelques mois que deux années ou plus. Bien que le prix
d’une action puisse demeurer statique au cours de cette phase de base,
la condition technique de l’action change constamment
jusqu’à ce qu’elle ne soit plus possédée que
par des actionnaires qui n’ont pas l’intention de vendre avant
d’en tirer un profit substantiel. Assez fréquemment, un niveau
de résistance défini peut se développer à la fin
de cette phase de base, c’est pourquoi le passage d’une action
à la phase 2 de son cycle de vie apparaît souvent comme relativement
évident.
PHASE
2 : LA PHASE DE CROISSANCE : A mesure que les conditions
commerciales d’une société s’améliorent, son
action sort de sa phase de base, et le volume d’actions croît. La
tendance à la hausse se renforce d’elle-même, puisque la
majorité de ceux qui détiennent des actions refusent de vendre
un produit dont la valeur augmente et que les nouveaux investisseurs doivent
en faire augmenter le prix pour en obtenir. Cette hausse continue est
alimentée par les conditions commerciales en constante
amélioration de la société qui émet ces actions.
Tout au long de la phase 2, le prix de l’action est supérieur
à sa moyenne mobile sur 200 jours. Cette phase représente une
importante opportunité d’acquérir des options
d’achat.
PHASE
3 : LE PLAFOND OU PHASE DE DISTRIBUTION : C’est
la phase au cours de laquelle les détenteurs d’actions, qui
savent que la phase de croissance ne peut durer indéfiniment et que
leur action est surévaluée, distribuent leurs actions à
des investisseurs moins attentifs sous couvert de bonnes nouvelles
économiques et de profits conséquents. Bien souvent, les
actionnaires ont beaucoup de temps pour vendre, puisque la phase de
plafonnement dure généralement de plusieurs mois à un ou
deux ans. Le premier signe qui indique que la bonne époque est
terminée et qu’un plafond se forme est le passage de la tendance
de prix en-dessous de sa moyenne mobile sur 200 jours et son refus de percer
au-dessus de sa tendance latérale.
PHASE
4 : LA PHASE DE DECLIN : Une action entre généralement en
phase de déclin sans raison apparente, mais à mesure que son
déclin se poursuit, de plus en plus de mauvaises nouvelles et d’indices
de détérioration font surface, en tirant le prix toujours plus
bas. Il y a souvent quelques ‘fausses aubes’ qui apparaissent en
chemin, et qui correspondent aux périodes lors desquelles le
marché s’imagine que le pire est derrière lui et que le
prix a atteint un palier. Mais généralement, une dynamique
opposée à celle vue en phase B apparaît : les
investisseurs refusent d’acheter une action qui baisse. La baisse de la
moyenne mobile sur 200 jours d’une action offre une opportunité d’acquérir
des options de vente.
Sur www.clivemaund, nous concentrons
nos efforts sur la détermination et la capitalisation d’action
qui se trouvent à la fin de leur phase de base et entrent leur seconde
phase, puisque c’est à ce moment qu’elles offrent le
meilleur potentiel d’appréciation de capital. La raison pour
laquelle les secteurs pétroliers et des métaux précieux
sont nos secteurs de prédilection est que de nombreuses actions sur le
pétrole, l’or et l’argent se trouvent encore en phase 2.
Certaines ont atteint la moitié de leur phase 2, d’autres sont
sur le point d’y entrer – et c’est à ce
moment-là qu’il fait bon acheter.
Une majorité des investisseurs sont influencés par les articles
financiers, puisqu’ils ont besoin de preuves de la solidité
d’une société avant d’acheter une action. Le
problème de cette approche est que lorsque les preuves sont là,
tout le monde y a accès et cela se reflète déjà sur
le prix. Je reçois de nombreux emails de gens qui me demandent de me
pencher sur telle ou telle action qui a récemment augmenté de
400 à 600%, bien qu’il soit clair que le marché ait
déjà pris en compte la bonne nouvelle. Le meilleur moment pour
acheter une action est lorsque les nouvelles qui en parviennent sont
mauvaises pour la simple raison que personne n’en veut et que les plus
faibles, en réponse à la mauvaise nouvelle, s’en
débarrassent à perte. Le meilleur moment pour vendre est
lorsque les nouvelles sont bonnes, ce qui est quasiment toujours le cas
après une importante hausse. Le public a besoin de bonnes nouvelles
pour acheter, et les médias financiers ne ratent jamais une occasion
de publier des rapports glorifiants et des statistiques merveilleuses.
L’investisseur moyen aspire ces informations tel
une éponge et se jette sur le marché pour payer le prix fort
pour le regretter plus tard.
Il y a quelques années, une campagne électorale
Américaine utilisait le slogan ‘Keep it simple, stupid !’.
Rien n’est plus vrai sur le marché des actions, où les
traders et les investisseurs sont assaillis chaque jour par un
véritable tsunami d’informations aussi bien fondamentales que
techniques, qui se trouvent être erronées dans 99% des cas et
qui, puisqu’elles ont la capacité de leur faire perdre du temps,
sont aussi un handicap. Vous pourriez rapidement manquer de sommeil et
devenir fou si vous ne savez pas comment gérer la chose. L’une
des plus importantes épreuves auxquelles sont confrontés les
investisseurs, particulièrement les nouveaux arrivants, est
d’apprendre à trier le bon grain de l’ivraie. Cela demande
du temps et de l’expérience, tout simplement. Bien que certains
puissent considérer ma présentation de la phase de
déclin simpliste, elle a une application pratique est ne demande pas
trop de temps pour être comprise. C’est tout ce qui compte.
Certains pourraient se demander pourquoi je ressens le besoin de
partager les ‘astuces du négoce’ en publiant un article
comme celui-ci sur un site public, puisqu’il pourrait encourager
certaines personnes à acheter et vendre à des prix
élevés. La réponse est qu’il n’existe aucune
force, sauf peut-être une fermeture communiste des marchés, qui
soit assez puissante pour empêcher l’investisseur moyen
d’acheter au plus haut et de vendre au plus bas. Rien qui n’a
été publié jusqu’à aujourd’hui
n’est jamais parvenu à détourner le public de son
désir insatiable d’acheter au plus haut et vendre au plus bas,
et rien ne le pourra probablement jamais, parce que par définition,
les masses sont des moutons – si elles ne l’étaient pas,
elles ne se laisseraient pas détrousser, je me trompe ? Cet
article ne sera sûrement jamais lu que par un très faible
pourcentage d’individus engagés dans le négoce
d’actions minières et pétrolières et, mis à
part pour le peu de gens qui auront la sagesse de le sauvegarder quelque part
ou de mémoriser la phase 4, il sera bientôt enterré sous
des couches de contributions d’autres auteurs. Seuls ceux qui
méritent disposer des informations présentées ici
chercheront à y accéder dans le futur.
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