« Ceux qui défendent le
multiculturalisme… réalisent que pour transformer les sociétés occidentales
en bureaucraties féministes et multiraciales strictement règlementées, il leur
faudra d’abord détruire ces sociétés. »
–Frank Ellis
Dès l’établissement de son
administration, le président Bill Clinton a décrété que l’ « ère du gros
gouvernement est terminée ». Il a ensuite fait tout ce qui était en son
pouvoir pour nous prouver que ces paroles n’avaient été qu’un mensonge
supplémentaire. Dès l’établissement de son administration, la chancelière
allemande Angela Merkel, autrefois responsable de la jeunesse communiste en
Allemagne de l’Est, a décrété que « le multiculturalisme a été un
échec ». Elle a ensuite fait tout ce qui était en son pouvoir pour nous
prouver que ce n’était là qu’un mensonge, en invitant notamment des millions
d’immigrants musulmans venus du Tiers-Monde à venir s’installer dans son
pays, en leur offrant des subventions et des cours d’éducation sexuelle, et
en menaçant, censurant et intimidant quiconque a osé critiquer ses
politiques.
Barack Obama en a fait de même,
d’une manière toutefois plus discrète, en manquant d’établir des contrôles
aux frontières, ce qui a permis à des millions de paysans du Tiers-Monde
d’envahir son pays. Le parti républicain n’a rien fait pour interférer dans
tout cela. Les résidents des petites villes de l’Amérique rurale ne sont pas
toujours satisfaits lorsque des milliers de receveurs d’aides sociales venus
du Tiers-Monde sont installés dans leurs quartiers, accompagnés par les
menaces du gouvernement fédéral s’ils décidaient de s’en plaindre.
Et tout cela a été
officiellement légitimé par un pape gauchiste ennemi du capitalisme et
partisan de Castro, âme sœur idéologique des Merkel et des Obama du monde, et
complice de leurs projets de transformation fondamentale de leurs sociétés
(ce qui, au passage, revient à la rhétorique marxiste traditionnelle).
Ce désir de transformation fondamentale
de la société est également partagé par les forces du politiquement correct
des médias, des universités, de la télévision et de la culture populaire en
général, dont le nouveau dieu est le multiculturalisme. S’opposer à leurs
plans de transformation fondamentale de la société signifie être
immédiatement qualifié de raciste, de sexiste, d’homophobe, et j’en passe.
Il est évident que l’objectif
d’Angela Merkel, et l’objectif de tous les gauchistes d’Europe, est de
détruire la culture allemande (et européenne), ainsi que les institutions de
la civilisation occidentale. Ils se moquent de ce qui viendra remplacer les
principes de la civilisation occidentale qui ont évolué au fil des siècles,
parce que leurs croyances ne se dressent qu’envers le racisme, le sexisme et
l’exploitation capitaliste. Ils sont les arrière-petits-fils et
arrière–petites-filles de Lénine et de Marx. Comme l’a un jour écrit
l’intellectuel britannique Frank Ellis, « le politiquement correct
d’aujourd’hui est le descendant direct de la terreur et de la propagande
communiste », avec ses « exigences linguistiques rigides, ses
règles de pensée et de comportement, et son traitement de ceux qui les
violent comme s’ils étaient des déséquilibrés mentaux ».
Le grand rêve de Barack Obama et
des autres gauchistes américains est l’européanisation de l’Amérique et sa
transformation fondamentale en une société totalitaire au sein de laquelle
l’Etat contrôle tous les aspects du comportement humain par la menace, la
censure et la propagande, sans la violence des générations passées de
totalitaires. En cas d’échec, et cet échec sera inévitable, ils se tourneront
vers l’emprisonnement de leurs dissidents – ou pire encore. Ils le feront en
citant des précédents, comme la suspension illégale de l’Habeas Corpus par
Lincoln, et son emprisonnement de milliers de dissidents politiques des Etats
du nord. Les Américains qui s’opposeront à de telles décisions seront
qualifiés de racistes ennemis de Lincoln. L’emprisonnement de masse de
Japonais-Américains dans des camps de concentration pendant la seconde guerre
mondiale a aussi été une solution « honorable » employée par le
gouvernement afin d’éradiquer ses opposants, tout comme le Sedition Act de la
première guerre mondiale, qui lui a permis d’emprisonner des gens pour des
« crimes » tels qu’avoir lu la déclaration des droits en public ou
s’être opposés à la circonscription militaire.
Tout a commencé avec la loi sur
l’immigration de 1965 qui a drastiquement réduit les quotas d’immigration
européenne tout en augmentant les quotas d’immigration en provenance du
Tiers-Monde. Pour Ted Kennedy et les libéraux des années 1960, c’était là une
politique de l’assiette au beurre : ils voulaient une vaste expansion de
l’Etat-providence, combinée à l’importation de millions de paysans venus du
Tiers-Monde, qui pourraient vivre de leurs chèques sociaux et assurer leur
réélection perpétuelle.
Le mouvement environnementaliste
a toujours été favorable à tout cela, parce qu’il s’oppose au développement
économique et à la prospérité du Tiers-Monde, qu’il perçoit comme des
synonymes de pollution et de dégradation environnementale. Et ce malgré le
fait que les pays les plus riches du monde soient bien plus propres par
comparaison. Donnez-leur des subventions, ou amenez-les ici pour qu’ils puissent
vivre des aides sociales, nous disent-ils, mais ne les laissez pas développer
leur propre pays. Nous n’en obtiendrons que plus de pollution et plus
d’exploitation économique. Voilà ce que nous répètent les gourous
environnementalistes depuis des décennies.
La gauche socialiste a toujours
défendu l’ouverture des frontières comme un moyen de parvenir à une
redistribution internationale des revenus. Elle ne défend pas l’ouverture des
frontières parce qu’elle encourage la croissance du capitalisme. Si elle ne
peut pas convaincre le gouvernement américain d’envoyer toujours plus de
chèques d’aides au Tiers-Monde, alors elle fait tout pour faire venir le
Tiers-Monde jusqu’à elle. Son projet a déjà échoué, dans le sens où une
majorité des immigrants venus du Tiers-Monde trouvent un emploi et deviennent
des membres productifs de la société plutôt que de vivre indéfiniment des
aides sociales et de devenir les parasites tant désirés par la gauche.
Un autre groupe d’intérêt en faveur
de l’ouverture des frontières consiste en les corporations américaines qui
souhaitent obtenir de la main d’œuvre moins chère sans avoir à déplacer des
usines dans d’autres pays. Elles préfèrent que la main d’œuvre peu chère
vienne à elles, plutôt que de rapprocher leurs usines de la main d’œuvre peu
chère.
Mais les multiculturalistes
d’aujourd’hui sont bien différents. Ils sont une espèce particulièrement
insidieuse, totalitaire et machiavélique. Ils ne perçoivent pas uniquement
l’ouverture des frontières comme un moyen d’élire plus de démocrates, ou de
mettre fin au développement économique dans les pays les plus pauvres, ou de
pouvoir acheter des jeans de moins en moins chers. Ils perçoivent
l’importation de dizaines de milliers d’immigrants venus de cultures
étrangères comme une arme de guerre contre la civilisation occidentale
elle-même. Tout a commencé il y a une trentaine d’années, à l’époque de
l’effondrement global du socialisme. L’une des premières salves de cette
guerre a été l’arrivée de l’odieux Jesse Jackson à l’Université de Stanford,
accompagné d’un groupe d’étudiants, qui chantaient tous en cœur « ho hé,
ho hé, la civilisation occidentale doit s’en aller ». L’Université de
Stanford a abandonné l’enseignement obligatoire de la civilisation
occidentale en 1988, et des centaines d’autres universités ont suivi son
exemple. Les étudiants de Stanford n’ont depuis plus rien appris de la
littérature, de la culture et des institutions occidentales, si ce n’est leur
dénonciation politiquement correcte par des « enseignants » en
études féminines. On les bombarde désormais des soi-disant vertus de la
diversité, on leur fait sans cesse la promotion d’égalités de toutes sortes.
Les musiques de rap les plus vulgaires sont dîtes avoir une valeur culturelle
égale à la Bible ou aux écrits de Shakespeare.
Et à peu près au même moment, la
famille Bass, au Texas, a fait un don de 20 millions de dollars à
l’Université de Yale, dans le but de la voir financer des professeurs de
civilisation occidentale. La famille Bass a été prise de court quand la
faculté a protesté avec tant de véhémence que Yale a dû lui rendre son
argent.
L’importation de millions
d’immigrants aux cultures qui nous sont étrangères peut être mieux comprise
comme le résultat naturel de décennies de planification par la gauche
marxiste, les communistes et leur progéniture intellectuelle, qui ne
cherchent qu’à détruire la civilisation occidentale. Ils se moquent
complètement de ce par quoi elle sera remplacée, tant qu’ils pourront en tirer
un contrôle de plus en plus totalitaire de la société – tout, depuis
l’interdiction de la possession d’armes à feu jusqu’à la règlementation des
entreprises, la prise de contrôle de l’éducation, le financement de chirurgies
de changement de sexe, et les mandats gouvernementaux qui déterminent qui a
le droit d’utiliser quels toilettes.
Les nouvelles hordes
d’immigrants venus du Tiers-Monde sont supposés être des
« soldats » de cette guerre, qui apporteront aux multiculturalistes
le soutien politique qui leur est nécessaire, parce que : 1) ils seront
achetés avec leurs chèques d’aides sociales, et 2) ils continueront d’ignorer
l’importance de la société libre et des idées de la civilisation occidentale
qui la soutiennent, en raison notamment de la PC-isation de l’éducation.
C’est du moins ce qui est prévu. Laisserons-nous ces néo-communistes détruire
notre pays et notre civilisation ?