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Cours Or & Argent

Les vertus de l’épargne

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Extrait des Archives : publié le 04 décembre 2012
2377 mots - Temps de lecture : 5 - 9 minutes
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

Beaucoup de personnes admettent mettre de l’argent de côté avec une pointe de culpabilité, comme si épargner de l’argent faisait d’eux des avares. Et pourtant, chaque participant à une économie basée sur les échanges indirects dispose d’une petite quantité d’argent de côté ou en attente d’être dépensée. Epargner est une très bonne stratégie qui permet à la fois de venir à bout de projets et de faire face aux incertitudes économiques à venir.

Il existe cependant des économistes qui accusent l’épargne d’être la cause de récessions. Dans l’univers Keynésien, l’épargne est diabolique parce qu’elle signifie l’étouffement de la demande en biens et services.

Selon les Keynésiens, des dollars non dépensés reviennent à une réduction du volume des ventes, et à mesure que les ventes déclinent, les profits se tarissent, les licenciements se multiplient et le revenu social diminue, ce qui signifie qu’il existe moins de monnaie disponible à la consommation. L’épargne engendre plus d’épargne à mesure que le climat économique se détériore. Si le gouvernement ne fait rien – ni dépenses déficitaires ni inflation – les épargnants pourraient faire s’effondrer l’économie.

La monnaie doit bien évidemment être facilement disponible aux gouvernements Keynésiens pour qu’ils puissent exécuter leurs politiques. Cela signifie que la monnaie doit être déliée de ses racines commerciales.

Comme Menger, Mises et d’autres ont pu l’écrire, un bien ne devient une monnaie que graduellement, à mesure qu’un nombre croissant de participants au marché décide de l’utiliser comme moyen d’échange plutôt que d’autres biens. Pour devenir un moyen d’échange communément accepté, une ressource doit disposer de certaines caractéristiques telles que la durabilité, la transportabilité, la divisibilité et la rareté. Une autre qualité souvent ignorée est la possibilité pour cette ressource d’être épargnée. Comme nous le dit Mises, la monnaie telle qu’elle a été créée par les marchés devait conserver sa valeur au travers du temps et de l’espace… Merger a étudié la capacité de certains biens à être épargnés et étudie l’utilisation qui en a été faite à cette fin. Selon lui, la capacité d’une ressource à être épargnée est un élément clé de l’utilisation de cette ressource comme moyen d’échange. [1]

Pour dire les choses de manière plus formelle, l’épargne fait référence à la demande accrue d’un individu de posséder de la monnaie. L’épargne est une expression du fait que la valeur d’une monnaie est tirée de son potentiel à satisfaire des échanges futurs aussi bien que présents.

A mesure que les gens épargnent, les prix diminuent, et le pouvoir d’achat de la monnaie grimpe. La structure de production de l’économie demeure intacte – l’épargne en tant que telle ne fait pas s’envoler les produits des étalages des supermarchés ni les machines des usines. S’il est une chose à quoi elle contribue, c’est de rendre leurs prix moins chers.


L’épargne et le grand public

Dans notre monde fait d’incertitudes, nous avons de bonnes raisons d’épargner, et étant donné les solutions qui ont pu être ‘trouvées’ pour faire face à la crise, ces raisons pourraient bientôt tourner à l’obsession. Les gens ne savent pas ce qu’il adviendra d’eux, et plus leur incertitude augmente, plus leur demande en épargne grimpe.

Mais que se passe-t-il si les gens épargnent la monnaie d’aujourd’hui, celle qu’utilise la Fed pour mener à bien ses politiques monétaires ? Pour l’épargnant, c’est un peu comme tenter de retenir de l’air dans un ballon de baudruche. Un jour ou l’autre, il se dégonflera.

Mais même si Bernanke décidait de prendre des vacances prolongées, comment l’épargne pourrait-elle aider le public ? L’ensemble des balances monétaires équivaut au total de monnaie disponible. Lorsque quelqu’un augmente sa balance monétaire, une autre personne diminue la sienne – ‘Paul reçoit ce que Pierre dépense’, comme l’explique Hazlitt [2]. Il semblerait donc que Pierre et Paul ne puissent pas épargner en même temps.

Considérons cependant la transformation de la demande publique. Alors que la balance monétaire totale ne peut augmenter sans qu’augmente la quantité de monnaie disponible, elle peut augmenter si la valeur du dollar grimpe. A mesure que les gens commencent à apprécier l’épargne, la demande en monnaie augmente et les prix diminuent. Lorsque les gens épargnent, la même balance monétaire totale permet d’acheter plus de biens et services [3].

Comme l’explique Rothbard, les gens disent toujours qu’ils veulent plus de sous, mais ce qu’ils veulent réellement n’est rien de plus qu’une augmentation de la quantité de biens et de services que leur monnaie est capable d’acheter. L’inflation frustre ce désir, et l’épargne le satisfait.

L’une des idées clés des inflationnistes est que la consommation est porteuse de prospérité. Plus les gens dépensent, mieux ils se portent. Si c’était réellement le cas, la pauvreté n’existerait que dans les livres d’histoire.

Placer de l’argent dans les mains des gens et leur dire de le dépenser n’est pas un problème. En revanche, produire les biens pour lesquels dépenser cet argent en est un. Nombreux sont ceux qui croient que notre salut se cache derrière la consommation intensive, et l’une des meilleures manières de pousser les gens à dépenser et de faire tourner la planche à billets et de leur donner toujours plus de monnaie.


Les épargnants, ces traitres

La Grande Dépression a porté l’épargne et l’inflation au centre de la scène. Avant 1933, les pièces d’or et billets de banque étaient acceptés comme moyens d’échange et les billets de banque servaient de substituts monétaires pour les pièces. Tant qu’il y avait de l’or disponible, les gens pouvaient se protéger contre les faillites bancaires en épargnant des pièces d’or. Mais dès qu’ils déposaient leur or sur un compte en banque, il ne se passait pas longtemps avant que leur métal ne soit plus là.

Après 1917, l’or ne pouvait plus faire partie des réserves des banques et devait être déposé à la Fed. Comme l’explique Rothbard, ‘de l’or fut transféré depuis les banques privées vers la banque centrale et, en échange, le public obtint des billets de banque et l’utilisation de pièces d’or fut abandonnée’. Une fois l’or placé à la Fed, le public n’avait plus d’autre choix que de faire confiance dans les reçus papier du gouvernement. [4]

A mesure que la situation se détériorait et que les gens perdaient toute confiance envers les banques, ces derniers décidèrent de prendre soin eux-mêmes de leur argent. Un très grand nombre de personnes retira son argent des banques – et que les banques avaient promis de délivrer sur demande. En 1932, le président Hoover les accusa de traitrise pour avoir osé épargner ainsi. Le 3 février de la même année, il organisa une marche contre l’accumulation de dollars avant de se prononcer à la radio le 6 mars pour demander au peuple de cesser de convertir ses dépôts bancaires en monnaie :

Ce contre quoi nous devons nous battre aujourd’hui est l’accumulation de dollars par les individus, une tendance née il y a une dizaine de mois et qui est au cours de ces quatre derniers mois devenue une réelle menace pour notre nation… Les Américains ne semblent pas réaliser les dommages qu’ils causent lorsqu’ils sortent des dollars de la circulation. Ils ne réalisent pas que chacun des dollars qu’ils conservent prive les banques de plusieurs dollars de crédit qui pourraient être mis à la disposition des emprunteurs.

Il semblerait que le président Hoover n’ait jamais réellement étudié ce qu’il se passe lorsqu’un même dollar est utilisé pour créer plusieurs dollars de crédit. Il n’a jamais questionné l’éthique derrière ce principe ni ses effets – ni pourquoi une institution de dépôt a le droit de prêter des dollars plutôt que de lever des commissions pour les garder en sécurité. Mais ceux qui ont écouté son discours n’ont pas non plus été choqués de cela.

Comme le note Rothbard, la campagne de Hoover contre l’accumulation de monnaie a fonctionné. Le phénomène a atteint son apogée au mois de juillet et n’a plus jamais franchi ce seuil jusqu’en février 1933. En conséquence, la liquidation des banques fut reculée et la crise finale intensifiée. Pire encore, la campagne de Hoover joua un grand rôle dans la mauvaise interprétation du public de ce qu’est réellement le système bancaire de réserve fractionnaire. [5]

Le président Roosevelt alla encore plus loin. Tant que les dollars pouvaient être échangés contre de l’or, la Fed était limitée en termes de création monétaire. Si cette loi était abolie, la masse monétaire pourrait être déterminée par des bureaucrates travaillant au service du gouvernement, et le gouvernement ne serait plus otage de sa promesse de convertibilité. Pousser le public à accepter un tel coup de grâce ne serait pas chose facile, mais Roosevelt se sentait prêt à relever le défi.

Le très important nombre de familles ne parvenant pas à nourrir correctement ses enfants l’a fortement aidé dans sa tâche. En 1933, le taux de chômage national était passé à 25%, et jusqu’à 40% dans certains Etats. Cleveland et Toledo affichaient des taux de chômage de 50 et 80%. Les économistes distingués qui faisaient l’éloge de la stabilité des prix – ou du moins de prix qui ne chutaient pas lorsqu’ils faisaient l’objet de nombreux investissements sur le marché des actions – étaient eux aussi prêts à joindre Roosevelt dans sa quête.

Si l’or ne faisait plus partie du tableau, les prix ne seraient plus un problème, l’accumulation monétaire serait découragée et la quantité accrue de monnaie en circulation encouragerait les dépenses. Le cauchemar de l’administration Hoover serait bientôt terminé.

Le 12 mars 1933, Roosevelt tint un premier discours et annonça aux Américains que le nouveau dollar, qui ne serait plus échangeable contre de l’or, était une monnaie en laquelle ils pouvaient avoir confiance. ‘Ce nouveau dollar n’est pas une devise fiduciaire. Il est une devise soutenu par des actifs dont les banques disposent en d’importantes quantités’.

Il a également déclaré à son audience que sa confiance envers le réajustement du système monétaire Américain était le plus important élément de son succès – ‘plus important encore que l’or’. ‘Ayez la foi, ne vous laissez pas abattre par les rumeurs et les on-dit’.

Roosevelt n’a jamais mentionné la Constitution dans son discours, et beaucoup insistaient encore sur le fait que les Pères Fondateurs des Etats-Unis voulaient que seules les pièces d'or et d'argent soient utilisées comme change légal. Qu’il en ait eu conscience ou non, Roosevelt a également répudié les recommandations faites par Jefferson dans les Kentucky Resolutions au sujet de la confiance envers l’Homme et les dangers d’un rejet de la Constitution.

Le public n’était pas très intéressé par ce type de documents historiques et il lui était très facile de croire en un dirigeant charismatique dont les idées étaient approuvées par la Ivy League. Il n’en est pas moins que si la Constitution faisait clairement mention du lien entre la liberté et une monnaie saine, les gens auraient certainement reconnu le coup porté à l’or par le gouvernement.


Keynes à la rescousse

Les doutes grandissants envers les politiques de Roosevelt ont été éliminés trois ans après son arrivée à la présidence avec la publication du livre de John Maynard Keynes Théorie Générale en 1936. Les économistes s’y sont tous attachés. La réaction du prix Nobel de 1970, le professeur Paul A. Samuelson, fut de décrire l’ouvrage comme étant un livre très mal écrit, mal organisé, arrogant, polémique et plein de confusions… En d’autres termes, un travail de génie. [6]

Keynes était déjà fortement lié à la sphère politique, et avec la bonne promotion son livre pouvait servir d’exemple dans les agendas des gouvernements. Si assez d’élites se mettaient à genoux devant lui, qui s’occuperait de savoir ce que ses critiques avaient à dire ?

‘Il me semble nécessaire de répéter’, a dit Samuealson, ‘que Théorie Générale est un ouvrage obscur accusant les anti-Keynésiens de trop favoriser le crédit’ [7]. Nous pourrions penser que les pro-Keynésiens font face au même handicap. Je me demande si le professeur Samuelson était tout aussi généreux avec ses étudiants qui lui soumettaient des rédactions mal écrites et peu organisées.

Ni Keynes, ni Roosevelt n’ont mis fin à la Dépression, bien qu’il fallut beaucoup de temps aux historiens pour le comprendre. La pensée actuelle voudrait que la deuxième guerre mondiale ait grandement aidé à la diffusion à grande échelle et à très fortes doses du Keynésianisme.

La guerre, si peu nécessaire, ‘résolut’ les problèmes de chômage très rapidement, puisque comme le dit Robert Higgs, ‘elle a mobilisé 22% de la force de travail d’avant-guerre dans l’armée’. Mais la prospérité n’a pas été rétablie avant que les contrôles gouvernementaux établis en temps de guerre n’aient été abolis et que les dépenses du gouvernement aient diminué.

Les économistes Keynésiens prédisaient qu’une réduction de deux-tiers des dépenses gouvernementales entraînerait une nouvelle dépression. Au contraire, une fois le gouvernement devenu moins important, l’économie s’est rapidement rétablie [8].


Métaux précieux

Le président Nixon a définitivement aboli le lien entre l’or et le dollar en 1971. Depuis lors, la dépréciation du dollar a relégué l’épargne à l’époque de nos grands-parents.

Même avant la Fed, l’accumulation de devises n’était pas une manière de devenir riche, mais puisque l’or conservait sa valeur à travers le temps et l’espace, en posséder pouvait servir à éviter les pénuries et à se préparer pour le futur. Le système actuel de monnaie fiduciaire pousse de nombreuses personnes à verser une partie de leurs revenus dans le monde de l’investissement, la plupart du temps par le biais d’intermédiaires financiers.

Les portefeuilles d’investissement ont tendance à gonfler lors de croissances économiques. Mais ce que nous ne voyons pas sont les politiques monétaires des banques centrales qui siphonnent en silence la valeur de leur monnaie et laissent peu à peu place au désastre. Qu’une croissance s’achève par une dépression ou une inflation, les politiques de la Fed finiront par ruiner les investisseurs qui n’auront pas bien fait leurs mises.

Une manière d’accumuler de la monnaie est d’investir sur les métaux précieux, tout particulièrement l’or et l’argent. Grâce au travail de Ron Paul, il est légal pour les Américains d’échanger des barres et pièces d’or et d’argent depuis le premier janvier 1975. Investir sur de l’or et de l’argent physique est non seulement un moyen de se protéger contre l’inflation, mais également une manière de boycotter la Réserve Fédérale. Et cette dernière raison devrait être suffisante à ce que vous commenciez à investir dès aujourd’hui.


 

 

 

 

 

 

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On ne peut pas comprendre la doctrine keynésienne si on ne connait pas ses relations, son parcours, ni quels sont les intérêts servis. Keynes (Cambridge, king's college) était proche de certains grands financiers (Victor Rothschild notamment, membre du Cambridge Apostles comme Keynes), il défendait les idées du CFR et du RIIA (chatham house). Les théories de Keynes ont été très bien accueillies et soutenues par les grands financiers qui voyaient là l'opportunité de reléguer la fameuse relique barbare (l'or) dans l'oublie pour permettre la fin de l'étalon-or et l'établissement de la monnaie papier garantie uniquement par de la dette. La théorie de la relance budgétaire de l'Etat donc par de la dette tout en aggravant le déficit budgétaire fut applaudi par l'establishment, ce qui est parfait pour les banques prêteuses qui peuvent ainsi recycler leur monnaie-dette dans celle des états (via une partie de l'épargne qui se stock dans la dette créée par le déficit public, ce qui révèle une contradiction de plus chez Keynes, accuser l'épargne d'étouffer l'économie alors que c'est la dette qui pompe l'épargne hors de l'économie réelle tout en incitant les Etats à faire du déficit donc de la dette parce que c'est bon pour l'économie !).

De la même manière Keynes pense qu’en injectant de la monnaie par la politique monétaire (planche à billet), l’État génère une augmentation de la production (déjà il maintient la confusion en laissant penser que l'Etat contrôle sa monnaie alors que c'est la banque centrale entité privée, indépendante (de l'Etat), mais totalement soumise aux intérêts des banques privées comme la Fed, la BoE ou la BCE) mais là encore cette politique accommodante n'est réellement bénéfique pour qui ? les banques ! c'est bien on commence à comprendre le jeu.
Pour Irving Fisher la politique d'injection monétaire est un désastre pour l'économie et ne fait qu'aggraver la situation... le japon lui donne raison

On peut voir effectivement le désastre de cette théorie à la lumière de l'endettement pharaonique des états, des déficits budgétaires qui sont la parfaite excuse pour mettre en place des mesures d'austérités dans un environnement sans croissance (inefficaces et suicidaires à long terme sauf si le but est de paupériser tout le monde et de privatiser, mais quand même imposées par le FMI), et de l'inefficacité des multiples QE sur la production et la croissance alors qu'ils gavent les banques de liquidités qui viennent alimenter les bulles sur les actifs financiers et c'est ce qu'il se passe.

Comme disait Samuelson sur keynes, son livre est mal écrit, pleins d'erreurs, d'âneries et de confusions. Non en réalité, son livre n'est pas fait pour être intelligent mais pour obtenir les soutiens indispensables dont il avait besoin pour que sa doctrine devienne une école de pensée et le fer de lance des mesures qui profitent directement à ces "soutiens" bancaires. Malheureusement le mal est fait, beaucoup ont été lobotomisés avec cette propagande, c'est trop tard.

Keynes était un orgueilleux se réclamant de l'élite intellectuelle, lui qui disait " j'ai l'impression que les autres ne voient rien du tout, ils sont trop stupides ou trop pervers". En réalité, juste un assoiffé de reconnaissance travaillant pour le lobby bancaire.

Pour conclure, rejetez Keynes et ses théories dans les bas fonds des caniveaux ainsi que son papier monnaie puant pour une bonne relique barbare, c'est plus civilisé !
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Quand je lis ça je me demande pourquoi je ne me suis pas intéressé à tout ça il y a dix ans...
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Parce que les médias et le marketing bancaires ont "bien fait" leur travail depuis maintenant presque 50 ans.
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Il n'est jamais trop tard pour faire les bons choix...
"Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans... le deuxième meilleur jour c'est aujourd'hui"... ;-)
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