Un des éléments les plus fondamentaux
concernant le cours de l’or a eu lieu le 9 mars 1933. Ce jour
là, le Président américain Franklin Delano
Roosevelt a fait passer une loi au Congrès des Etats Unis donnant aux
banques commerciales le privilège de créer de la monnaie, de la
fausse monnaie devrais-je ajouter.
Je suis conscient que la manière
traditionnelle de présenter l’histoire est que FDR et les
Démocrates étaient opposés aux banquiers. Ceci est un pur mensonge. Pendant les
années 1920, FDR avait été banquier à Wall Street
et travaillait au 120 Broadway, comme manager d’un fonds vautour (ces
fonds étaient ainsi nommés parce qu’ils
s’attaquaient aux sociétés fragiles dans l’objectif
de les dépecer et de les revendre par morceaux).
Donc sa toute première décision en
tant que président le 9 Mars 1933 a permis à ses copains
banquiers de Wall Street de pouvoir devenir immensément riches. La loi
a été imposée au Congrès en un jour sans
consultation préalable, et la Chambre des Représentants
n’en a même pas eu connaissance avant le vote.
C’était un simulacre de procédé
démocratique. Depuis ce jour
les Démocrates ont prétendu être le parti de la
classe laborieuse alors qu’ils volent le peuple et financent les
banquiers. La ressemblance avec la situation
d’aujourd’hui ne peut que frapper.
Avec cet argent dans leurs poches, les grosses
banques de Wall Street se sont mises au travail. Elles ont trouvé un
groupe « d’économistes » capables de
promouvoir le concept selon lequel laisser les banquiers imprimer de la
monnaie enrichissait le pays.
Remarquons que ces prétendus
« économistes » étaient
considérés comme des fumistes par les vrais économistes
de cette époque. Peu importe, l’argent des banques a fait son
travail. Il a corrompu un certain nombre d’universités
d’élite du pays pour engager ces économistes, avec pour résultat
que la fumisterie est devenue une nouvelle école de pensée
économique.
John Kenneth Galbraith en constitue un bon exemple,
sa chaire d’économie à Harvard a été
nommée d’après le nom d’un ancien PDG de la
Manhattan Bank (aujourd’hui fusionnée avec J.P. Morgan). Et vous
avez sans doute entendu parler de ces économistes fumeux sous le nom
de « keynésiens ». Et peut-être même
avez-vous envoyé votre fils à Harvard pour qu’il obtienne
un diplôme en économie fumeuse. Je suis passé par Harvard, je peux
donc assez bien en parler.
Mais nous sommes au 21ème siècle et vous devez prendre
une décision, et voici le dilemme qui s’offre à
vous : faut-il acheter de l’or comme les prétendus
fanatiques de l’or vous le recommandent, ou bien acheter des actions,
des obligations ou des bons du Trésor comme l’establishment vous
le conseille ?
Le 20ème siècle fut le
siècle des banquiers, qui allèrent de réussite en
réussite. Grâce aux réductions d’impôts de
Kennedy en 1963, à l’abandon de l’or en 1971 par Nixon et
aux Reaganomix
des années 1980, les émissions de monnaie-papiers furent de
plus en plus importantes.
L’Amérique devint le pays le plus riche
du monde pendant la période de l’Etalon-Or (1788-1933) et devient
de plus en plus pauvre depuis qu’elle a déconnecté le
dollar de l’or en 1971. Le
dollar américain est aujourd’hui est en pleine
déconfiture et certains spéculent sur le jour où il ne
sera plus utilisé comme la monnaie mondiale de
référence. (Ceci est arrivé à la livre sterling
en 1947-48 avec l’effondrement de l’empire britannique et la
chute de la Grande-Bretagne comme puissance économique mondiale).
A présent, les deux partis politiques suivent
comme un seul homme les conseils que leur prodiguent leurs amis banquiers et
favorisent l’impression de papier monnaie sans limite. Rien que
l’année passée, la Fed a créé plus
d’un trillion de dollars, un million de milliards de dollars (en
échange de rien).
En pratique, cela signifie que les banquiers ont
besoin et sont demandeurs de la monnaie créée par les banques
centrales. En conséquence, leurs économistes fumeux
écrivent des articles dans tous les journaux et magazines
« respectables » et lobbyent,
en les méprisant, les responsables financiers des partis au
pouvoir. Obama projette des
millions de milliards de dollars de déficit dans les trois ans
à venir. Le gouvernement n’a pas l’intention
d’emprunter ces millions de milliards de dollars au peuple
américain (et donc de reporter le fardeau de la dette sur ses
enfants). Il a l’intention de mettre le fardeau sur les
américains d’aujourd’hui.
Remarquons qu’en Amérique, le
papier-monnaie est interdit par la Constitution, qui rend obligatoire la
monnaie d’or et d’argent. La Constitution n’arrête
manifestement plus rien aux Etats Unis de nos jours, mais cela rend en tout
état de cause toutes ces actions parfaitement illégales.
La conséquence de cette débauche de
nouveaux dollars est prévisible : cela causera un effondrement du
dollar américain. La grande majorité du peuple américain
terminera pauvre et les banquiers richissimes. Pensez-y, les Etats Unis ont
aujourd’hui un gouvernement qui croit que détruire les voitures
(par le biais d’une prime à la casse) va « stimuler
l’économie ». FDR avait une théorie similaire
dans les années 1930.
Arrêter de produire dans les champs et tuer les cochons. Ce fut la voie
choisie à l’époque pour sortir de la
« dépression ».
Le moyen de vous protéger est de sortir du
dollar et des monnaies fiduciaires imprimées par les banques centrales
du monde entier.
Ceci implique : pas de compte
d’épargne, de bons du Trésor, de titres commerciaux ou
effets commerciaux à long terme, et pas d’obligations.
INVESTISSEZ DANS DES BIENS REELS. Tandis que le dollar baisse, le prix des biens
tangibles en dollars monte. Et quiconque vous dit le contraire est un
ignorant, un fumiste ou un escroc.
Si on laisse de coté les biens de collection
qui peuvent être délicats,
il vous reste trois possibilités: les actions,
l’immobilier et les matières premières. Sur le
(très) long terme, les trois vont augmenter (en monnaie papier)
pendant que le dollar baissera.
Mais l’une de mes découvertes
importante est le mouvement de pendule des matières premières.
Mes recherches me montrent que les matières premières et les
actions alternent leurs mouvements. Les matières premières
montent et descendent par vagues qui prenaient auparavant une décennie
et maintenant deux (exemples 1971-80 et 2001- ?).
Leur hausse alimente les prix à la
consommation, la Fed est obligée d’augmenter les taux
d’intérêts et cela cause un effondrement des obligations
et des actions. C’est ce que vous allez observer dans les années
à venir. L’explosion des prix due à Obama est
déjà en train d’atteindre les matières
premières et va atteindre ensuite les prix à la consommation.
Les marchés d’actions vont souffrir
terriblement lorsque la FED sera contrainte d’augmenter les taux
d’intérêts. Votre conseiller financier vous a-t-il
déjà fait le coup du : « les actions montent
à long terme, elles l’ont toujours fait ». On
m’a dit cela quand j’ai commencé à négocier
les actions dans les années 60.
De 1966 à 1982, la valeur réelle de
l’indice Dow Jones a décliné de 70% en termes
réels. De 1970 à 1980, l’or a été
multiplié par 25 en termes nominaux et de 12 fois en termes
réels.
Le mouvement de balancier a commencé. Les
actifs financiers vont souffrir et dans ce mouvement ci les actifs
réels vont reprendre toute leur place.
Howard Katz
The Gold Speculator
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