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Cours Or & Argent

Ma lettre au Père Noël

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Publié le 29 novembre 2012
1638 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur

 

 

 

 



Mes chères contrariées, mes chers contrariens


Aujourd’hui, j’avais envie de partager avec vous ma lettre au Père Noël. Et justement en parlant de Noël, je voulais aussi vous parler des étrennes que vous allez verser à nos amis grecs (vous savez, ceux que l’on vient de sauver pour la 79e fois depuis cinq ans). 


Mon cher Petit Papa Noël,

 

Comme tu le sais, nous vivons dans un monde de pays qui pour ceux qui sont en meilleure santé sont surendettés et pour les autres carrément en faillite.


Ce qui m’inquiète dans tout ça Petit Papa Noël, c’est que beaucoup de gens souffrent depuis trop longtemps et qu’ils sont de plus en plus nombreux à travers le monde à tomber dans la pauvreté. Il y a même des « zéconomistes » qui parlent de trappe à pauvreté. Je n’ai pas très bien compris ce que ça voulait dire, mais mon papa (qui n’est pas le Papa Noël comme toi) me dit qu’une fois que tu es tombé dans la trappe à pauvreté, tu ne peux plus en sortir et que le grand méchant capital t’enferme dedans à triple tour. 


Alors quand je contemple l’état du monde, je me rends compte que tout cela va finir par poser de grands problèmes sociaux et que nous allons avoir plein de problèmes dans les années qui viennent.


Alors Petit Papa Noël, ce qui serait vraiment bien, c’est que tu puisses :


-       Annuler les dettes de tous les pays sans que nous ayons à faire faillite et que mon papa et maman perdent toutes leurs économies.

-      

-       Permettre à tous les pays de ne pas réduire leurs dépenses car de toute façon on ne sait jamais quoi baisser et qu’il y a toujours une bonne raison pour continuer à dépenser.

-      

-       Faire que tout le monde donne un peu de sous aux Restos du Cœur parce que cette année ils vont en avoir bien besoin.

-      

-       Pourrais-tu prévoir une nouvelle copine aussi pour notre ministre du Redressement productif. Il a été plaqué par son ancienne qui l’a annoncé par SMS, ce qui n’était pas très gentil de sa part.

-      

-       Pourrais-tu prévoir le retour magique de la croissance éternelle sur la terre, parce que je crois que tous nos grands mamamouchis n’espèrent que ça, mais leurs danses de la croissance ne fonctionnent pas. Il faut que tu les aides. Chez Auchan, je n’ai pas trouvé de pack croissance au rayon jouet, donc je ne sais pas comment te décrire le paquet que tu devrais nous livrer.

-      

-       Pourrais-tu nous livrer de nouvelles monnaies avec de nouvelles planches à billets. Surtout pour Mario Draghi à la BCE qui n’a toujours pas compris comment marchait l’ancien modèle. Il faudra donc lui prévoir un mode d’emploi, ainsi qu’une copie pour une fille qui s’appelle Angela et mon papa dit qu’elle dit toujours « Nein »… Il paraît que Ben Bernanke, lui, il a cassé la sienne tellement il a fait fonctionner son jouet ces dernières années.

-      

-       Il faudrait que tu offres un travail à tous ceux qui n’en ont pas, et d’après Michel Sapin (de Noël), tu vas avoir beaucoup de travail, parce que franchement le travail c’est ce qui manque de plus en plus. Si tu as trop de cadeaux à offrir et donc trop de boulot, sache qu’il y a quelques millions de gens que tu peux embaucher sous forme « d’emplois d’avenir » pour t’aider à livrer les paquets.

-      

-       Est-ce que tu pourrais livrer un cerveau à l’Europe, parce que là, ils font à peu près n’importe quoi avec des sous qu’ils n’ont pas et en venant se servir directement dans les poches de mon papa sans même lui demander son avis. Papa me dit que c’est ce que l’on appelle les impôts et que contrairement à son salaire, ça augmente tous les ans.

-      

-       Petit Papa Noël, est-ce que tu pourrais nous offrir une fin de crise ? Ça serait bien.

-      



Voilà Petit Papa Noël, j’espère que tu recevras bien ma lettre et que tu pourras me donner tous ces cadeaux. Mais papa me dit que toi tu ne livres que des jouets « made in China » parce que l’on a tout délocalisé, que l’on ne produit plus rien, et qu’en plus on fait travailler les enfants pour que tu puisses nous amener des cadeaux pas cher.


Je suis sûr que ce n’est pas possible et que mon papa il raconte n’importe quoi ! Les cadeaux du Père Noël ils sont fabriqués par des lutins au pays des jouets… Oui… des lutins mineurs de moins de quinze ans. C’est moins cher. Les prisonniers aussi c’est pratique.


 

 

Le nouveau sauvetage de la Grèce

 

Bon, vous devez être au courant : nous avons trouvé une nouvelle solution pour sauver la Grèce. Ça c’est une bonne et excellente nouvelle. Je vous laisse lire le concert d’éloges (habituel depuis cinq ans) qui a suivi ainsi que l’ovation générale des grands mamamouchis européens.


« La Grèce et plusieurs de ses partenaires ont salué mardi comme un nouveau départ le compromis dégagé par l'UE et le FMI afin de verser au pays les prêts déjà promis et prendre les mesures nécessaires pour dompter son énorme dette. » Pour moi, la dette grecque est plutôt indomptable mais nous y reviendrons plus tard.


« Nous avons posé les bases pour que la dette grecque, le problème le plus torturant et déstabilisateur pour le pays, redevienne viable », a déclaré en soirée le Premier ministre grec, Antonis Samaras. «  La Grèce a ainsi "réussi à assurer sa place dans l'euro" ». La place de la Grèce dans l’euro est plutôt comparable à un strapontin… La Grèce ne tiendra pas.


Le président français François Hollande a estimé que l'accord conclu à Bruxelles constituait une « résolution de la crise grecque allant permettre de lever tous les doutes sur l'avenir de la zone euro ». L’essentiel c’est qu’il y croit et qu’il explique à la France entière que le pire de la crise est derrière nous.


« Le cadre décidé à l'Eurogroupe est un nouveau départ (...), c'est positif grâce aux sacrifices du peuple grec », a déclaré Evangélos Vénizélos, chef du Pasok socialiste et principal allié du gouvernement de coalition. Je pense que le peuple grec apprécie avec toute la saveur nécessaire le principe de sacrifice.


Plus significatif, vous aurez remarqué que les marchés financiers européens ont également réagi prudemment.


Alors concrètement, cette fois-ci comment avons-nous sauvé la Grèce ?


Un compromis qui ne fait que renvoyer le problème aux calendes grecques

 

Les Européens ont décidé de débourser un total de 43,7 milliards d'euros, dont une première tranche de quelque 34 milliards versée normalement le 13 décembre et le reste au cours du premier trimestre 2013.


Concernant la dette, FMI et zone euro ont trouvé un compromis sur un panachage de mesures visant à la ramener à 124 % du PIB d'ici 2020, contre un objectif initial de 120 % défendu par le FMI.


Le problème, c’est qu’une dette ramenée dans huit ans au mieux à 124 % du PIB (qui se réduit d’année en année je le rappelle sous l’effet d’une dépression majeure) ne permettra jamais à la Grèce de sortir la tête de l’eau, dans la mesure où l’Italie dont la dette venait d’atteindre les 120 % a fait l’objet d’attaques très fortes de la part des marchés. Par définition, une dette qui dépasse les 100 % de PIB devient bien souvent incontrôlable.


Cela représente un allègement d'environ 40 milliards d'euros d'ici à 2020. Les États européens ou leur fonds de secours, le FESF, détiennent en effet l'essentiel de la dette hellénique en circulation (70 %). Mais l'Allemagne, notamment, ne voulait pas entendre parler d'une solution qui aurait mis trop ouvertement le citoyen allemand à contribution avant des élections cruciales outre-Rhin, en 2013.


Un nouvel échéancier de remboursement

 

Pour contourner ce problème et faire en sorte que facilement cela coûte le moins cher possible, les 17 États membres de la zone euro ont donc décidé d'allonger à 30 ans la durée des prêts bilatéraux accordés à la Grèce dans le cadre du premier plan d'aide de mai 2010, et d'en réduire – une nouvelle fois – les taux d'intérêt de 1 %.


D’autre part, le paiement des intérêts des prêts du FESF est repoussé de 10 ans.


Les États s'engagent également à reverser à la Grèce les profits réalisés par la BCE (et l'ensemble des banques centrales nationales) sur les obligations grecques rachetées par l'Euro système pour soutenir le pays alors que ces profits devaient normalement leur revenir sous forme de dividendes payés par les banques centrales nationales. Cela dit il n’y a rien de choquant à ne pas s’enrichir sur le dos du peuple grec.


Le FMI a conditionné néanmoins la poursuite de l'aide de son institution à la mise en place d'un programme de rachat de sa propre dette par la Grèce, grâce au financement européen. Cette opération ne sera conclue que le 12 décembre.


L’objectif est de racheter les titres échangés sur les marchés à des prix très bas par rapport à leur valeur d'émission (puisque personne n'en veut vu que la Grèce est en faillite.


Non la Grèce n’est encore une fois pas sauvée

 

Pour le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, cet accord « ne coûte rien aux contribuables allemands ».


Quant à Pierre Moscovici notre ministre de l’Économie, il a indiqué « une ambiguïté constructive nécessaire, faute de quoi les accords ont du mal à être signés parfois ».


Alors si on résume, nous avons sauvé la Grèce de façon ambiguë sans que cela ne nous coûte rien. De deux choses l’une : soit nous n’avons rien sauvé, soit cela va nous coûter cher.



Charles SANNAT

Directeur des Études Économiques Aucoffre.com


 

 



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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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En tout cas une chose est sûre. Tout ces gens dans la rue, ne manqueront pas de voir les étoiles de NOËL et surtout d'avoir les boules, à défaut du sapin.

Profitez bien de votre repas de réveillon, et de NOËL. Profitez de votre assiette mais aussi de la présence de vos proches. L'année prochaine c'est pas dit que vous puissiez faire cuire la dinde (Cf RALPHZ).
Mardi 27 novembre 2012 :

Hollande : "La résolution de la crise grecque lève les doutes sur la zone euro"

Le président français François Hollande a estimé mardi que la résolution de la crise grecque allait permettre de lever tous les doutes sur l'avenir de la zone euro, lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre belge Elio Di Rupo à Paris.

"La résolution de la crise grecque va permettre maintenant de lever tous les doutes sur l'avenir de la zone euro, son intégrité, sa pérennité", a déclaré M. Hollande après l'accord trouvé dans la nuit de lundi à mardi sur les moyens de réduire la dette grecque.

Fin de citation.

François Baroin a été ministre de l'Economie et des Finances de juin 2011 à mai 2012. François Baroin vient de publier un livre, "Journal de crise". Il raconte une réunion secrète qu'il a organisée pour prévoir les conséquences concrètes d'un éclatement de l'euro. Il baptise cette réunion "Black Swan".

François Baroin raconte cette journée de novembre 2011 : c’est la page 13 et les suivantes :

Cette hypothèse-là, le "cygne noir", je ne l'avais pas imaginée jusqu'alors. Je réunis autour de moi trois personnes de confiance. Discrétion obligatoire. Ils ne devront en parler à personne, ni à la presse, évidemment, ni même à leur entourage. Le rendez-vous a lieu dans mon bureau, au sixième étage à Bercy. C'est une discussion sans documents. Pas de traces. Chacun sait que l'objet seul de la réunion, s'il était connu, pourrait avoir des conséquences désastreuses.

Nous sommes dans l'obligation d'imaginer une implosion de la zone euro et ses terribles conséquences. Même si j'espère et crois que nous parviendrons à un dénouement "heureux", je rappelle que nous ne pouvons pas exclure à 100 % le pire scénario. Le pire ? La sortie de la Grèce de l'euro, un effet de contamination, une théorie des dominos qui entraînerait l'éclatement de la zone euro et de facto la sortie de la France. Un scénario cauchemar. Je demande à ces personnes de confiance de travailler sur deux hypothèses : le coût de la sortie de la Grèce de la zone euro pour la France et deux types de pertes : celles du secteur banques-assurances d'une part, et celles de l'éclatement de la zone tout entière d'autre part. Je veux pouvoir, si nécessaire, donner ces informations au président et au Premier ministre. Il nous faut tout envisager : combien de temps prendrait cette sortie de l'euro ? Comment s'organiserait la fabrication d'une nouvelle monnaie ? Quelles seraient les conséquences d'une telle annonce ? Comment éviter un bank run, une panique bancaire, lorsque les clients se ruent dans les banques pour retirer tout leur argent ? Quel pare-feu faudrait-il mettre en place ? Quel montant ? Quel plan pour sauver l'épargne, le système bancaire et au bout du compte notre économie ? Un fil rouge, un seul : protéger les économies des Français. Rien ne doit filtrer. Pour éviter un affolement général, mais aussi une défiance des marchés, des attaques contre l'économie de notre pays, et un effet boule de neige.

http://www.amazon.fr/Journal-crise-Fran%C3%A7ois-Baroin/dp/2709639645/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1353187307&sr=1-1

Ce livre de François Baroin montre la différence entre les paroles et les actes des dirigeants politiques européens :

- Dans leurs paroles, devant les caméras de télévision, les dirigeants politiques européens nous disent avec un grand sourire : "La crise de la zone euro est finie. Tout va bien. Tout s'arrange. Nous contrôlons la situation."

- MAIS AU MEME MOMENT, dans leurs actes, dans le plus grand secret, ils préparent l'éclatement de la zone euro.

C’est une belle bande de menteurs.

Des menteurs de droite, des menteurs du centre, des menteurs de gauche.
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"Black Swan", en référence au livre de Nicholas Yassin Taleb "The Black Swan", dont je recommande la lecture.

Il y est justement question de ces évènements que personne n'a prévu, ne pouvait prévoir, mais qui arrivent quand même....et qui à postériori semblaient pourtant tellement logiques.

Il y fait notamment la comparaison avec le point de vue d'une dinde d'élevage :
- La dinde est nourrie par le fermier --> elle a un à priori positif sur le fermier
- La dinde continue à être nourrie --> sa confiance dans le fermier augmente
- La dinde est toujours nourrie --> sa confiance dans le fermier se confirme
- Surprise, un jour au lieu de la nourrir, le fermier tue la dinde pour la manger.

Et oui, à postériori le fantôme de la dinde pourra se dire "ah mais oui, s'il me nourrissait c'était pour mieux me manger, comment n'ai-je pas vu venir cela ?"

Pour l'instant je pense que les dirigeants européens cherchent à nous "dindifier" : augmenter notre confiance en eux, comme ça le jour de la catastrophe, on n'aura rien vu venir, on sera pris au dépourvu, choqués, incapables de réagir..... et ensuite on passera notre temps à nous auto-insulter pour avoir été si crédules tandis que les forts d'aujourd'hui s'amusent à reprendre le pouvoir dans le monde de demain.
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Barroin est plus jeune que les autres politiciens.
Donc contrairement aux autres qui si le vent tourne pourront aller jouer avec leurs petits enfants (ou croupir au cachot?) lui aura besoin de faire une deuxième vie, et de se la gagner. Chose qu'il n'a pas un instant imaginé, depuis 3 générations.
A quoi bon écrire cela (il avoue même qu'il n'y en a aucune preuve!) et dans quel but publier maintenant?
Histoire de dire qu'il était "un bon" et qu'il avait réfléchi 1% de plus que les autres?
A mon avis il a tellement les pétoches au bord de la porte ouverte, qu'il se palpe de partout pour savoir s'il a un parachute.
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C'est moi qui suis troué du cerveau (on m'a extrait une dent de sagesse mardi), ou c'est que le problème Grec fait l'objet d'une complexification outrancière m'empêchant de comprendre correctement de quoi il en retourne ?
Avant c'était plus simple : la Grèce avait trop de dette (qu'elle cachait soigneusement à l'Europe - avec le consentement de celle-ci), donc il fallait que les autres pays européens, solidaires, lui prêtent de l'argent pour lui permettre de rembourser sa dette.
Du coup elle avait encore plus de dettes.... et comme en contrepartie elle devait se couper les doigts et s'arracher les dents, la Grèce a vu son PIB se contracter de plus en plus...
Jusque là, j'ai compris... (qu'il y a la BCE qui rachète des obligations sur le marché secondaire, le FMI qui vient mais ne veut plus)...
Mais là ça devient de plus en plus......ambigu.
Donc le FMI dit qu'en 2020 la Grèce devait avoir 124% de ratio dette/PIB (sans savoir quel en serait le PIB qui se contracte plus qu'on ne le prévoyait il y a deux ans)...alors la zone Euro a dit que ça serait 120%.
Ok, cool.
Et puis on rallonge la durée des prêts, on retarde le paiement des intérêts, on reverse les profits à la Grèce, on réduit les taux d'intérêt, et en plus la Grèce va racheter sa propre dette.

Alors d'accord, je ne suis pas un docteur en économie, mais honnêtement j'ai de plus en plus de mal à suivre tout ce charabia et mon interprétation personnelle est que les responsables européens cherchent justement à complexifier volontairement la chose pour que le peuple ne puisse plus rien comprendre et se contente des gros titres publiés dans la presse générale - au service de ces mêmes responsables - visant à cacher l'odieuse vérité qui est que ce peuple est en train de se faire entuber pour les 30 ans à venir.

(PS : même s'il est évident que la dette Grecque est incontrôlable, la limite des 100% ne veut en fait rien dire. Comme l'explique Jacques Attali dans "Tous ruinés dans 10 ans ?" , il n'existe à l'heure actuelle - et on se demande pourquoi ? - aucune formule permettant de déterminer l'instabilité d'une dette souveraine. Celle-ci dépend de plusieurs facteurs : stabilité politique du pays, croissance de l'économie, et surtout, à quoi cette dette est-elle affectée, et à quoi sont affectés les nouveaux emprunts. Si l'état emprunte de l'argent pour stimuler l'industrie, c'est de la bonne dette, car - en théorie - elle augmentera le PIB plus tard. Si l'état emprunte pour payer ses fonctionnaires, c'est de la mauvaise dette car elle ne fait que maintenir un statu quo défavorable. Si l'état emprunte pour rembourser ses dettes, c'est de la très mauvaise dette..... et si l'état emprunte pour rembourses les intérêts, alors c'est odieux. (or si j'ai compris, c'est un peu ce que la Grèce fait depuis la publication de ce livre en 2010 ? ))
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Barroin est plus jeune que les autres politiciens. Donc contrairement aux autres qui si le vent tourne pourront aller jouer avec leurs petits enfants (ou croupir au cachot?) lui aura besoin de faire une deuxième vie, et de se la gagner. Chose qu'il n'a p  Lire la suite
Rüss65 - 29/11/2012 à 21:06 GMT
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