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Neuf manières de protéger ses depôts face aux bail-ins

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Publié le 07 janvier 2014
1903 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Rubrique : Editoriaux



Les déposants du G20 et les nations régulées par le Fonds de Stabilité Financière devraient examiner la santé de leur banque ou banques.

Certains domaines à observer pourraient être les institutions qui ont des problèmes de legs tels que des prêts non-performants, un possible besoin de refinancement et une faible note de crédit. Ces banques devraient être évitées, puisqu’elles ont une chance accrue d’être restructurées et donc de faire l’objet d’un bail-in.

Les dépôts sont assurés à hauteur de 100.000 euros, 85.000 livres et 100.000 dollars par personne et par compte en Union Européenne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Bien que rien ne garantisse qu’un gouvernement insolvable puisse être capable de financer ces assurances, ce sont les dépôts non-assurés qui sont les plus exposés aux bail-ins.

Il serait donc prudent pour les déposants de ne pas détenir de dépôts bancaires excédant ces chiffres auprès d’une quelconque institution financière, parce que :
a) ils ne sont pas assurés,
b) les dépôts qui excèdent ces chiffres sont plus susceptibles d’être utilisés pour financer des bail-ins.

On dit souvent que dans l’éventualité d’un bail-in, seuls les dépôts bancaires supérieurs à ces chiffres arbitraires sont à risque. Mais rien ne nous garantit que ce soit vrai. Si un gouvernement se trouvait en grande difficulté financière, il pourrait choisir de protéger les dépôts jusqu’à un total moins important (par exemple 50.000 euros, livres ou dollars).

Puisque des contrôles de capital ont déjà été imposés à une nation de la zone Euro, Chypre, il semble probable qu’ils seront aussi appliqués à d’autres pays dans l’éventualité de nouvelles crises bancaires ou d’une nouvelle crise systémique.

Les autorités Chypriotes ont imposé des restrictions sur les transferts et retraits monétaires, et ont fait appliquer une limite de retrait quotidienne de 300 euros. De nombreuses banques ont dû restreindre les retraits jusqu’à 100 euros par client par jour pour ne pas se retrouver sans le sou. Les transferts électroniques ont été suspendus pendant un certain nombre de jours avant d’être à nouveau autorisés pour des sommes limitées.

Détenir une partie de son épargne hors du système bancaire est donc la meilleure position à adopter. Elle peut être accumulée sous forme liquide, comme de l’or, et doit pouvoir être convertie en monnaie dans l’éventualité de restrictions de retraits. Les Chypriotes qui possèdent de l’or ont été moins affectés par les confiscations de dépôts, parce qu’ils ont pu vendre leur métal pour obtenir les euros dont ils avaient besoin.

Au cours de ces prochaines années, le rôle de l’or dans les portefeuilles d’investissement deviendra de plus en plus important en raison de sa capacité à préserver le capital. Face au risque de bail-ins, les épargnants et trésoriers d’entreprises devraient considérer la diversification de leur portefeuille d’investissement et allouer 5 à 10% de leur épargne à l’or.

Il n’est cependant pas suffisant d’allouer des fonds à un type d’investissement aurifère particulier. De la même manière que certaines banques présentent plus de risques que d’autres, certaines formes d’investissements et de spéculations sur l’or sont plus risquées que d’autres.

Il est vital que ceux chargés de la diversification de dépôts ne sautent pas de la poêle à frire au feu.

Allouer des dépôts à de l'or physique auprès des contreparties les plus sécurisées du monde peut aider les déposants à se protéger contre le risque présenté par les dépôts bancaires aujourd’hui.

Il est important de détenir du métal physique et non de l’or papier qui est susceptible de faire l’objet de bail-ins.

L’or physique, déposé sur des comptes alloués, demeure le meilleur moyen d’investir sur l’or. De nombreux véhicules d’investissement sur l’or exposent leurs propriétaires de manière significative et présentent un gros risque de contrepartie.

Détenir une forme d’or papier ou de produit dérivé telle qu’un ETF ne fait de vous qu’un créditeur non-assuré auprès d’un grand nombre de dépositaires, qui sont eux-mêmes des banques qui peuvent potentiellement faire l’objet de bail-ins, ce qui va à l’encontre du rôle naturel de l’or.

Un grand nombre d’investissements en or pourraient faire l’objet de bail-ins, et l’inclusion des infrastructures de marchés financiers aux bail-ins potentiels par le Fonds de Stabilité Financière concerne les ‘contreparties, assureurs, et les actifs des clients détenus par des courtiers, des dépositaires et autres’. Voilà qui souligne l’importance de détenir ses actifs de manière directe.

Des recherches poussées ont démontré que posséder de l’or augmente les chances de retours sur investissement et réduit la volatilité d’un portefeuille sur le long terme. Au cours des années à venir, un portefeuille d’épargne diversifié et alloué à l’or réduira les risques de contrepartie et permettra de compenser les faibles rendements.

La devise de Wall Street de toujours conserver 10% de son capital sous forme d'or a servi beaucoup d'investisseurs ces dernières années. Il continuera de sauver ceux qui tentent de protéger leur capital au cours de ces prochaines années.

Les gens devraient en général éviter de détenir des euros ou de la monnaie hors de leur compte en banque, bien qu’il soit évident que détenir une petite quantité d’argent liquide est une attitude prudente. Je ne vous conseille pas de conserver plus de ce que vous auriez besoin pour subvenir à vos besoins pendant plus d’une semaine.

Une telle chose ne devrait jamais être envisagée à moins que cette quantité de monnaie puisse être protégée, dans un coffre par exemple. Il est préférable de ne rien déposer dans un coffre de dépôts auprès d’une banque.

La diversification des dépôts doit aujourd’hui plus que jamais être considérée.

Cela signifie que diversifier ses actifs dans plusieurs juridictions financières et pays est conseillé.

Les banques les plus sûres

Les institutions financières doivent être choisies sur la base de leur solidité. Les juridictions doivent être choisies sur la base de leur stabilité économique et politique. Une culture et une tradition de respect de la propriété privée et des droits de propriété est aussi plus pertinente.

Bien que les déposants soient responsables de choisir auprès de quelles banques ils désirent ouvrir un compte, il existe de nombreuses banques à l’échelle globale qui sont encore perçues pour être financièrement stables. Les banques du tableau 1 ont été classées en fonction du crédit moyen de long terme appliqué à chacune d’entre elles par les sociétés de notation de crédit Moody’s, S&P et Fitch.

Une notation de crédit est une évaluation de la solvabilité de débiteurs ou d’émetteurs d’obligations selon des procédures établies. Ces notations et les recherches qui y sont associées aident les investisseurs à analyser les risques associés à des titres en offrant des détails quant à la capacité des émetteurs à satisfaire leurs obligations. Une notation est continuellement réévaluée. Elle permet aux investisseurs et aux épargnants de mesurer leur risque d’investissement.

La notation de crédit sur le long terme prend en compte des facteurs telles que les bases fondamentales des finances, l’environnement des institutions, leur direction, leur valeur de franchise, la gestion de risque ainsi que le soutien financier potentiel offerts à la banque par un groupe parent ou un gouvernement local ou national.

Alors que la notation de crédit exprime la vulnérabilité d’une banque au défaut, elle ne quantifie pas la probabilité d’un défaut. La notation de crédit est toutefois largement utilisée et est l’une des méthodes les plus répandues de détermination de la solidité financière relative des banques.

La notation de crédit reflète le risque de crédit ou la capacité de l’émetteur à payer, et reflète la solvabilité de l’émetteur du point de vue de l’investisseur qui, comme le déposant, est le principal créditeur de la banque. Certains pays possèdent plus de banques fiables que d’autres.


Notez que bon nombre des banques jugées les plus sûres se trouvent en Suisse et en Allemagne.

Il est intéressant de noter que malgré la crise de la dette en zone Euro, une majorité des banques les plus sûres se trouvent en Union Européenne ou en Europe, mais aussi en France, aux Pays-Bas et au Luxembourg – bien que de nombreuses banques Françaises soient vulnérables, comme l’est le souverain Français.

Hors de l’Europe, Singapour possède de bonnes banques, comme c’est aussi le cas de la Norvège, de l’Australie, du Canada et de la Suède.

Il n’y a qu’une poignée de banques Anglaises et Américaines sur la liste.

Il y a aussi un certain nombre d’institutions dans des juridictions comme Hong Kong, le Chili, le Japon et certains pays du Proche-Orient. A l’heure actuelle, les banques des marchés émergeants n’ont pas faits leurs marques, mais certaines banques Brésiliennes, Chinoises, Russes et Indiennes devraient faire leur entrée sur ce tableau au cours de ces prochaines années. La souveraineté plus stable et l’absence de dette privée et publique ne pourra qu’aider ces pays. 

Aucune banque de pays Européen à problème n'apparaît sur la liste, et ce pour de bonnes raisons. Leurs banques n’ont pas de note de crédit suffisante. Les banques de Chypre, de Grèce, du Portugal, d’Espagne, d’Italie et d’Irlande ont presque toujours reçu des notations de crédit assez peu élevée de la part des agences de notation. En termes de notation, elles sont bien loin du top 20, et se trouvent pour la plupart entre le rang 200 et le rang 400.

En plus de prendre en considération la sûreté relative de différentes banques, avec des intérêts très bas sur les dépôts et des taxes toujours plus élevées sur les intérêts générés par les dépôts qui entraînent des intérêts négatifs – les déposants ne sont pas récompensés par des rendements adéquates à la compensation du risque auquel ils s’exposent.

Ainsi, comme c’est souvent le cas, les épargnants doivent considérer des alternatives pour protéger leur capital.

Beaucoup seront les proies de la machine de propagande des services financiers et des courtiers et de leur étalage d’investissements risqués et de produits d’épargne – produits au ‘capital garanti’ inclus – dont beaucoup présentent un risque en raison de leur risque de contrepartie sous-estimé.

Il est important pour les investisseurs d’avoir des dépositaires et des fidéicommissaires indépendants, ce qui leur permet de réduire le risque de contrepartie lié à l’insolvabilité d’un courtier, d’une compagnie d’assurance ou d’un conseiller financier.

Neuf considérations clés

Internationalement, les déposants devraient examiner la santé financière de leur banque ou banques. La diversification des dépôts doit aujourd'hui être prise en compte par tous. Il est virtuellement important que ceux chargés de diversifier les dépôts de se jettent pas dans la gueule du loup. Cela implique une diversification au travers des juridictions financières et des pays.

Les institutions financières doivent être choisies sur la base de leur état de santé. Les juridictions doivent être choisies sur la base de leur stabilité économique. Une culture et une tradition de respect de la propriété privée et des droits de propriété sont aussi importantes.

1. Diversifier son épargne auprès de plusieurs banques et de plusieurs pays

2. Considérer le risque de contrepartie et l’état de santé de la banque qui reçoit le dépôt

3. Détenir ses actifs directement et réduire le risque présenté par les dépositaires et les fidéicommissaires

4. Détenir de l’or physique dans des comptes alloués et en être le propriétaire direct

5. Eviter les investissements qui présentent des risques de contrepartie trop importants, comme les ETF et de nombreux autres produits

6. Eviter les banques qui ont d’importants bilans dérivés et prêts immobiliers

7. Suivre la stabilité financière des banques et des institutions

8. Suivre les termes et conditions des comptes de dépôt et d’épargne

9. Suivre les politiques du gouvernement concernant les banques et les dépôts bancaires
 


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Excellent article mais incomplet. Je note dans le texte "Les banques du tableau 1 ont été classées en fonction du crédit moyen de long terme appliqué à chacune d’entre elles par les sociétés de notation de crédit Moody’s, S&P et Fitch" J''ai beau chercher mais je ne trouve nulle part de tableau 1
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sc - 08/01/2014 à 09:31 GMT
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