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Notre avenir totalitaire

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ShtfPlan
Publié le 14 janvier 2015
3680 mots - Temps de lecture : 9 - 14 minutes
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SUIVRE : Propagande
Rubrique : Editorial du Jour

Cet article a été offert par James Quinn, de chez The Burning Platform. Il s’agit de la première partie de la série.

totalitarian


Notre avenir totalitaire (première partie)
Par James Quinn

« Au jour du premier Noël, la population de notre planète était d’environ deux cent ou deux cent cinquante millions de personnes – moins de la population de la Chine moderne. Seize siècles plus tard, quand les Pèlerins sont arrivés à Plymouth Rock, la population humaine était d’un peu plus de cinq cent millions. A l’heure de la déclaration de l’indépendance des Etats-Unis, la population de notre planète avait franchi la barre des sept cent millions. En 1931, alors que je rédigeais Le Meilleur des Mondes, elle se situait juste en-dessous de deux milliards. Aujourd’hui, vingt-sept ans plus tard, il y a deux milliards et huit cent millions d’êtres humains sur Terre. Qu’en sera-t-il demain ?
Aldous Huxley – Le Meilleur des Mondes, revisité – 1958

 

A une heure où les violences, les guerres, les émeutes et les soulèvements font rage, il est parfois difficile de prendre du recul et d’observer la situation dans son ensemble. Des avions sont abattus en Ukraine, des missiles pleuvent sur Israël et sur Gaza, la guerre civile n’en finit plus en Syrie, l’Irak se désintègre et l’EIIL gagne du terrain, une dictature naît en Egypte, la Turquie est aux portes d’une révolution, l’Iran prend le contrôle de l’Irak, l’Arabie Saoudite nourrit les conflits, l’Afrique sombre dans le chaos, l’Amérique du Sud implose et envoie ses enfants franchir la frontière poreuse du sud des Etats-Unis, le Mexique est sous le contrôle des barons de la drogue, la Chine fait face au lent effondrement de son marché immobilier, le Japon souffre d’une troisième décennie d’échecs keynésiens et risque un scénario démographique catastrophe tout en étant empoisonné par les radiations, et les relations entre la Chine et le Japon rappellent celles de la seconde guerre mondiale. Il est facile de se perdre dans le quotidien de l’Histoire moderne.

Pourquoi tous ces évènements se produisent-ils aujourd’hui ? Pourquoi la situation économique du citoyen Américain moyen est-elle inférieure à ce qu’elle était pendant la crise, en 2009 ? Pourquoi la Guerre froide réapparaît-elle de plus belle ? Pourquoi la Réserve fédérale emploie-t-elle toujours des politiques monétaires d’urgence alors que nous sommes soi-disant depuis cinq ans en phase de reprise économique et que le marché des actions atteint des plafonds ? Pourquoi la BCE et les hommes politiques européens continuent-ils de couvrir de papier les insolvabilités des banques et des gouvernements ? Pourquoi les Etats-Unis ont-ils éliminé le président libyen pour laisser le pays descendre dans l’anarchie et la guerre civile ? Pourquoi les Etats-Unis ont-ils financé et organisé le renversement d’un dirigeant démocratiquement élu en Ukraine ? Pourquoi les Etats-Unis ont-ils financé et armé les rebelles syriens associés Al-Qaeda, qui font désormais la guerre à nos alliés en Irak ? Pourquoi les Etats-Unis ont-ils occupé l’Afghanistan au cours de ces treize dernières années si les Talibans n’en sont ressortis que plus forts ? Pourquoi les BRICS forment-elles une union monétaire pour renverser la domination du dollar ? Pourquoi les Etats-Unis tentent-ils de provoquer la Russie et de la pousser à entrer en conflit avec l’OTAN ?

Pourquoi le gouvernement des Etats-Unis collecte-t-il les télécommunications des Américains ? Pourquoi le gouvernement américain espionne-t-il les dirigeants de ses pays alliés ? Pourquoi le gouvernement des Etats-Unis fournit-il des équipements militaires aux forces de police locale ? Pourquoi les militaires américains s’adonnent-ils à des opérations d’entraînement dans les villes des Etats-Unis ? Pourquoi le gouvernement des Etats-Unis tente-t-il de faire disparaître le deuxième amendement ? Pourquoi le gouvernement américain tente-t-il de contrôler internet ? Pourquoi le gouvernement des Etats-Unis a-t-il choisi de considérer le quatrième amendement comme obsolète ? Pourquoi la dette nationale continue-t-elle d’augmenter de 750 milliards de dollars par an (2 millions de dollars par jour) si l’économie fonctionne de nouveau normalement ? Pourquoi 12 millions d’Américains en âge de travailler ont-ils quitté les rangs des travailleurs depuis le début de la reprise économique ? Comment le taux de chômage peut-il être de retour au niveau de 2008 s’il y a 14 millions d’Américains de plus en âge de travailler et le même nombre d’employés qu’en 2008 ? Pourquoi le nombre de personnes bénéficiant de coupons-repas a-t-il augmenté de 13 millions depuis 2009 ? Pourquoi les prix des maisons ont-ils gagné 25% depuis 2012 si les demandes de prêts ont atteint leur niveau le plus bas sur quatorze ans ? Pourquoi les profits de Wall Street atteignent-ils des niveaux records si le revenu médian des ménages est le même qu’en 1998 ?

Pourquoi 98% des hommes politiques sont-ils réélus lorsque le taux d’approbation du Congrès est au plus bas ? Pourquoi le prix du pétrole est-il quatre fois plus élevé qu’en 2003 si les Etats-Unis sont sur le point d’assumer leur indépendance énergétique ? Pourquoi les médias contrôlés par les corporations choisissent-ils de régurgiter la propagande du gouvernement plutôt que d’informer et de s’intéresser à la vérité ? Pourquoi les corporations et les milliardaires contrôlent-ils les politiciens, les juges, les médias et le système financier afin d’en tirer toujours plus de richesse ? Pourquoi le public autorise-t-il une banque privée à contrôler la devise et à lui faire perdre 96% de sa valeur en un siècle ? Pourquoi les parents américains laissent-ils le gouvernement abrutir leurs enfants dans les écoles publiques ? Pourquoi les Américains se sont-ils laissé entraîner dans la dette dans un effort de paraître riches et prospères ? Pourquoi les Américains ont-ils laissé leurs cerveaux s’atrophier devant les médias sociaux, la télé-réalité, leur addiction aux iGadgets et un environnement culturel de techno-narcissisme ? Pourquoi les Américains ont-ils perdu le désir de lire, de penser, de remettre en question l’autorité, d’agir responsablement et de prendre soin des générations futures ? Pourquoi les Américains ont-ils sacrifié leur liberté et leurs droits pour un semblant de sécurité ? Pourquoi avons-nous payé si cher notre idiotie matérialiste et financée par la dette ? – Parce que nous n’avons jamais tiré de leçons de l’Histoire.

Tant de questions se posent auxquelles les dirigeants de notre monde totalitaire n’apportent que trop peu de réponses. Notre ignorance volontaire, notre apathie et notre arrogance auront des conséquences. Le fait qu’elles n’en aient pas encore eu ne signifie pas qu’elles n’en auront jamais. Le caractère cyclique de l’Histoire nous garantit un renforcement de la crise. Le monde est passé d’une hégémonie totalitaire à une liberté républicaine puis à nouveau au totalitarisme au fil des siècles. Tout personne qui observe avec honnêteté la situation dans laquelle se trouve notre monde ne peut que conclure que nous en sommes de nouveau à un régime totalitaire dirigé par une cabale d’oligarques puissants qui pensent pouvoir contrôler et manipuler les masses dans leur désir glouton de trésors. Aldous Huxley nous a indiqué tous les signes de la descente d’un monde vers le totalitarisme par la surpopulation, la propagande, le lavage de cerveau, le consumérisme et le nivellement par le bas de la population dans sa révision de 1958 de son livre Le Meilleur des Mondes, publié en 1931.

Existe-t-il une limite ?

« Au taux de croissance qui a prévalu entre la naissance du Christ et la mort d’Elizabeth Ière, il a fallu seize siècles pour que la population mondiale double. Au taux actuel, il faut moins d’un demi-siècle. Ce doublement très rapide est possible sur une planète dont les régions les plus désirables et les plus productives sont déjà densément peuplées, dont les sols sont érodés par nos mauvaises pratiques agricoles et les efforts de ceux qui les exploitent de produire toujours plus, et dont le capital minéral disponible se retrouve anéanti avec l’extravagance d’un marin sans scrupule se débarrassant de son butin accumulé au fil des années » -  Aldous Huxley – Le Meilleur des Mondes, revisité – 1958


La démographie est aisément extrapolée et peut être prédite avec précision, tant que les conditions et les tendances existantes demeurent constantes. Huxley avait raison lorsqu’il parlait de doublement de la population en cinquante ans. La population mondiale était de 2,9 milliards en 1958. Il n’a fallu que 39 ans pour qu’elle passe à 5,8 milliards, en 1997. Elle a augmenté de 24% au cours de ces 17 dernières années, et s’élève aujourd’hui à 7,2 milliards. Selon les projections des Nations-Unies, la population mondiale devrait atteindre 9,6 milliards d’ici à 2050.Le fait que 70 années soient nécessaires à un doublement de la population depuis 1997 prouve que le taux de croissance est en diminution, et que le taux de mortalité de nombreux pays surpasse leur taux de naissances. La population des Etats-Unis est passée de 175 millions en 1958 à 320 millions aujourd’hui, une augmentation de 83% en 56 ans.

La rapide croissance démographique enregistrée au cours de ce dernier siècle depuis approximativement 1,8 milliard en 1914, et ce malgré deux guerres horrifiques, est attribuable à un accès facile et peu cher au pétrole et aux avancées en matière de technologie médicale rendues possibles par cet accès à un pétrole peu cher. La projection de 9,6 milliards est basée sur l’idée que nos ressources énergétiques, alimentaires et d’eau puissent supporter la vie de tant des personnes, que des guerres ne viennent pas causer la mort de plusieurs millions de personnes, qu’aucune maladie incurable ne se répande autour du globe et qu’aucune catastrophe géologique, climatique ou planétaire ne se présente. Je parie en-dessous de 9,6 milliards.

Ceux qui observent la violence qui s'empare du monde d’aujourd'hui ne peuvent que voir les limites causées par la surpopulation. Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale vit dans seulement six pays.


Un examen superficiel des tendances démographiques autour du monde nous donne un aperçu terrifiant d’un futur totalitaire marqué par de terribles guerres de ressources, de violents soulèvements et des épisodes de famines. En Inde, dont la superficie est trois fois moindre que celle des Etats-Unis, vivent quatre fois plus de personnes qu’aux Etats-Unis. Une grande majorité de la population indienne vit dans la pauvreté. L’Inde a la plus importante concentration (25%) de personnes vivant sous le seuil de pauvreté d’1,25 dollars par jour fixé par la Banque mondiale. Selon les Nations-Unies, l’Inde devrait enregistrer une augmentation de sa population urbaine de 400 millions de têtes d’ici à 2050. Sa capitale, Delhi, est déjà la deuxième plus grande ville du monde, avec 25 millions d’habitants. La ville a plus que doublé depuis 1990. Mais les projections des Nations-Unies sont erronées. Sans une croissance économique, une formation de capital et une augmentation rapide des ressources énergétiques, la ville n’aura pas la capacité d’accueillir, vêtir, nourrir et transporter 400 millions d’habitants de plus. Les maladies, les famines, les soulèvements populaires, la guerre et la montée en puissance d’un gouvernement totalitaire en seront les conséquences. Avec l’ennemi moral de l’Inde, le Pakistan, qui est déjà le sixième pays le plus peuplé du monde avec 182 millions d’habitants sur un territoire quatre fois plus petit que l’Inde et douze fois plus petit que les Etats-Unis, des conflits liés aux ressources et aux territoires seront inévitables. Et les deux pays possèdent l’arme atomique.

Plus de la moitié des habitants du globe vivent aujourd’hui en zone urbaine. La Chine, l’Inde et le Nigéria devraient enregistrer la plus forte croissance démographique au cours de ces trente prochaines années. Il y a 24 ans, il y avait 10 mégalopoles, avec des populations de plus de 10 millions d’habitants. Il en existe aujourd’hui 28, et celles situées dans les nations en développement enregistrent le plus fort taux de croissance : 16 en Asie, 4 en Amérique latine, 3 en Afrique, 3 en Europe et 2 en Amérique du Nord. Le monde devrait compter 41 mégalopoles au cours de ces quelques prochaines décennies, et les nations en développement devraient être responsables d’une majorité de cette croissance. Aujourd’hui, la ville de Tokyo, avec 38 millions d’habitants, est la plus grande ville du monde. Elle est suivie par New Delhi, Jakarta, Seoul, Shanghai, Pékin, Manille et Karachi – qui comptent toutes plus de 20 millions d’habitants.

Pour souligner la rapide croissance démographique du monde développé, la zone métropolitaine de New York compte 18 millions d’habitants, et était la troisième plus importante zone urbaine du monde en 1990. Aujourd’hui, elle est classée neuvième et devrait tomber à la quatorzième place d’ici 2030. Les Etats-Unis ont enregistré l’année dernière le plus faible taux de naissances depuis 1998, avec 3,95 millions. Ils ont également enregistré le plus fort taux de mortalité de l’Histoire, avec 2,54 millions. Le taux de fertilité des femmes de 20 à 24 ans est désormais de 83,1 naissances pour 1.000, un record historique à la baisse. Cette combinaison de facteurs a engendré l’écart entre les naissances et les morts le plus faible enregistré en 35 ans.

Voici l’état dans lequel se trouve le monde développé (Etats-Unis, Europe et Japon) ainsi que la Chine (en raison de sa politique de l’enfant unique). Selon un rapport des Nations-Unies, la population des nations développées devrait stagner autour d’1,3 milliards d’ici à 2050. Les 49 pays les moins développés devraient voir leur population doubler depuis 900 millions en 2013 à 1,8 milliard en 2050. La rapide croissance de la population de pays du Tiers-monde désespérément pauvres comme le Nigéria, l’Afghanistan, le Niger, le Congo, l’Ethiopie et l’Ouganda pèsera lourdement sur leur économie, leur vie politique et sociale, et leurs infrastructures. La population du Nigéria devrait dépasser celle des Etats-Unis en 2050. Le Japon, l’Europe et la Russie ont entré une spirale démographique descendante. La Chine est neutre, et les Etats-Unis devraient gagner 89 millions de têtes. Je me demande combien d’entre eux ne seront pas comptabilisés dans la force de travail par le BLS.


Quelles seront les implications d’un autre milliard de personnes sur la Terre au cours de ces douze prochaines années, principalement dans les plus pauvres pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud ? Que pense le monde des Etats-Unis, qui représente 4,4% de la population mondiale, mais consomme 20% de la production mondiale de pétrole et 24% de la production alimentaire globale ? L’accumulation par les 85 plus fortunés de notre monde d’autant de richesses que les 3,5 milliards les plus pauvres aura-t-elle des conséquences, avec 1,2 milliard de personnes ne touchant qu’1,25 dollar par jour ? Une planète qui dispose de ressources économiquement exploitables finies peut-il supporter un nombre de personnes en constante hausse ? Y’a-t-il une limite à la croissance ? Nous obtiendrons la réponse à ces questions d’ici une quinzaine d’années, alors que se multiplieront les guerres civiles, les guerres de ressources, les régimes totalitaires et les effondrements sociétaux. Les cycles Fourth Turning Criss remplacent toujours l’ordre social existant par quelque chose de nouveau, meilleur ou pire.

L’impact de la surpopulation

« Le problème que pose une population croissante dans un monde de ressources finies pour la stabilité sociale et le bien-être des individus – ce qui est aujourd’hui le problème central de l’humanité, et le restera encore pendant au moins un siècle voire plusieurs. Ce problème irrésolu rendra insolubles tous nos autres problèmes. Pire encore, il créera des conditions qui rendront impossibles la vie démocratique et la décence sociale. Impensables, même. Toutes les dictatures ne naissent pas de la même manière. Beaucoup de chemins mènent au Meilleur des Mondes, mais peut-être le plus court est-il celui que nous avons emprunté, celui qui nous mène vers de gigantesques nombres et des accélérations exponentielles » -  Aldous Huxley – Le Meilleur des Mondes, revisité – 1958


La tourmente qui s’abat aujourd’hui sur le monde est une fonction de la supposition d’Huxley selon laquelle la surpopulation pousse les sociétés vers la centralisation et le totalitarisme. La croissance effrénée de la population mondiale, bien plus rapide que celle des ressources, de l’eau, de la nourriture et de l’espace vital, entraîne des tensions, des colères, des déclins économiques, des dépendances aux gouvernements, des guerres et des régimes totalitaires. Huxley était d’avis que les politiciens et les gouvernements opteraient de plus en plus pour la propagande afin de tromper leurs citoyens dans le même temps que leurs problèmes se multiplieraient et que les libertés seraient révoquées. Le récent discours de notre commandant en chef de la propagande n’aurait-il pas pu rendre fiers Edward Bernays et Joseph Goebbels ?

« Le monde est moins violent que jamais. Il est en meilleure santé que jamais. Il est plus tolérant que jamais. Il est mieux nourri que jamais. Il est plus éduqué que jamais ».

Je suis certain que ceux qui vivent à Gaza, en Ukraine, en Lybie, en Syrie, en Irak, en Afghanistan, en Thaïlande, en Turquie, en Afrique et dans les ghettos des Etats-Unis ne sont pas tout à fait d’accord avec le mantra d’Obama.

Les maladies (le choléra, la malaria, l’hépatite, le sida, la tuberculose, l’Ebola, la peste, le SARS) et la malnutrition ravagent les pays du Tiers-monde, alors que l’épidémie d’obésité se répand aux Etats-Unis, causée par une trop importante consommation d’aliments transformés par des corporations par les masses assujetties à leurs campagnes de publicité diaboliques. Des guerres religieuses et culturelles éclatent partout dans le monde, et l’intolérance pour les croyances des autres atteint des sommets. Après trois décennies d’éducation publique contrôlée par le gouvernement, la population a été abrutie par la propagande et la promotion de l’égalité plutôt que de l’excellence. Obama devrait cesser d’essayer de penser et se concentrer sur ce qu’il sait faire de mieux – jouer au golf et récolter des fonds. Après avoir relu le début de mon article, une autre citation d’Huxley me revient :

« Les faits ne cessent pas d’exister parce qu’ils sont ignorés ».

Le graphique ci-dessous montre que 12% de la population mondiale, dans des pays produisant 9% du pétrole global, sont en guerre. La violence, la guerre et les soulèvements populaires font rage en Ukraine, en Syrie, en Egypte, en Libye, en Irak et en Afghanistan, et sont les conséquences directes de la provocation des Etats-Unis. Le gouvernement américain finance des dictateurs (Hussein, Moubarak, Assad, Kadhafi) jusqu’à ce qu’ils cessent de servir se intérêts, il renverse des gouvernements démocratiquement élus (en Iran, en Egypte et en Ukraine), et offre plusieurs millions de dollars d’aide militaire à des pays pour qu’ils fassent ce qu’il ne veut pas faire et enrichissent le complexe militaro-industriel. La motivation derrière toute cette violence, cette intrigue et toutes ces guerres est que les Etats-Unis ont besoin de maintenir en place le pétrodollar et de contrôler les flux de pétrole et de gaz naturel autour du monde. Le pouvoir oligarchique, son influence et ses richesses sont dépendants de la valeur des devises et des flux sortants de pétrole et de gaz depuis ses fiefs du bout du monde.

24hGold - Notre avenir totalit...

Dans Le Meilleur des Mondes, publié en 1931, la population du monde est maintenue à un niveau maximum tout juste inférieur à deux milliards, calculé par les membres du pouvoir. Il est maintenu à l’aide d’une manipulation technologique et biologique. La procréation par les relations sexuelles est interdite. La création du nombre désiré de personnes dans chaque classe est scientifiquement déterminée, et les classes sont conditionnées dès la naissance pour remplir un rôle particulier au sein de la société. Lorsqu’Huxley a republié son roman en 1958, il n’a pas parlé d’un nombre optimum de personnes sur Terre. Il a simplement émis l’hypothèse d’une corrélation entre une population trop élevée et se multipliant trop rapidement et la formation de philosophies autoritaires et la naissance de formes totalitaires de gouvernements.

L’introduction de la pénicilline, du DDT et de l’eau potable, même dans les pays les plus pauvres de la planète, a eu pour conséquence une réduction rapide du taux de mortalité tout autour du monde. Le taux de naissances a continué d’augmenter en raison des tabous religieux, sociaux et culturels qui existent autour de la question de la contraception et de l’ignorance des habitants des pays les plus pauvres. La conséquence en a été une explosion de la croissance de la population dans le monde en développement, qui est le moins apte à pouvoir supporter une telle croissance. Huxley ne fait que faire preuve de bon sens en expliquant qu’une population en croissance constante ne fait que peser un poids de plus en plus lourd sur les ressources, et la position économique des pays qui y sont confrontés ne peuvent que devenir plus précaires.

Tout n’est essentiellement question que des lois économiques. Une majeure partie du monde en développement est en grande difficulté économique. Elle ne peut pas produire suffisamment de nourriture, de produits de consommation, de maisons, d’écoles, d’infrastructures, de professeurs, de scientifiques ou de travailleurs cultivés à la même vitesse que croît sa population. Il est donc impossible d’améliorer les conditions de vie de la majorité. A moins de ne produire plus qu’il consomme, un pays ne peut pas générer le surplus de capital nécessaire à l’investissement en machinerie, en production agricole, en usines et en écoles. La population en essor constant sombre plus profondément encore dans la pauvreté et le désespoir. Huxley comprend la manière dont une croissance de la population mondiale pèse sur nos libertés :

« Chaque fois que la vie économique d'une nation devient précaire, le gouvernement central est contraint d'assumer des responsabilités supplémentaire dans l'intérêt général; il doit mettre au point des plans minutieux pour faire face à une situation critique, imposer des restrictions plus sévères encore aux activités de ses sujets et, dans le cas probable où l'aggravation des conditions économiques provoque une agitation politique, voire une rébellion ouverte, intervenir pour sauvegarder l'ordre public et sa propre autorité. Ainsi, des pouvoirs de plus en plus grands sont concentrés entre les mains de l'exécutif et de ses bureaucrates » -  Aldous Huxley – Le Meilleur des Mondes, revisité – 1958

Les despotes, les dictateurs et les présidents assoiffés de pouvoir règnent dans une atmosphère de terreur, de pénurie de ressources, de désespoir et de misère. A mesure que croît la puissance d’un gouvernement, la liberté et les droits de sa population diminuent et finissent pas disparaître.

Dans une deuxième partie, nous examinerons notre descente vers le totalitarisme et la guerre.


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Une théorie veut que le génocide rwandais soit la conséquence d'une surpopulation : trop de gens sur un territoire limité, entièrement exploité, et avec des différences sociales importantes.

Dans la liste des questions, sauf erreur de ma part, il manque celle de pourquoi les USA ont soutenu le "printemps arabe", marche vers la démocratie, pour ensuite soutenir le maréchal Sisi, "élu" avec 98% des voix après avoir renversé militairement le régime démocratiquement élu des frères musulmans ?

Le fascisme revient.... comme le commentaire lu sur la page facebook d'une fille qui affichait son soutien à Marine Le Pen : un bien-pensant gauchiste lui dit "je ne tolère pas les extrêmes".
La société de la tolérance ne se tolère qu'elle-même.

(Dans le genre blague belge, lors de la grève du zèle de la police, un flamand sort de sa voiture pour insulter copieusement les policiers qui ralentissent la circulation en contrôlant minutieusement chaque automobiliste, et il leur lance "vous n'avez pas le droit de faire usage de votre droit de grève!"
juste hilarant)



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RalphZ - 14/01/2015 à 08:52 GMT
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