Nouvelle petite pause

La précédente pause d’été fut plus courte que les années précédentes et, comme annoncé, elle se complète donc d’une autre qui tombera elle aussi alors que la racaille politicienne se réveillera de sa léthargie estivale : en effet, elle intervient au moment (rigolo ?) où la nouvelle législature va reprendre ses travaux, et alors que se profilent les intéressants débats sur l’improbable budget de l’État pour 2025.

Imaginez déjà l’hippopotentiel humoristique que les dernières fournées de députés semi-mongoliens vont nous offrir lorsqu’il va s’agir de racler les fonds de tiroir et de faire augmenter les impôts, les taxes et les ponctions tout en clamant partout que ce n’est pas le cas. Il y a donc fort à parier que les discussions s’éterniseront un peu plus que les fois précédentes.

Il faut dire que la situation du pays est un tantinet plus compliquée que les années précédentes, les difficultés économiques se doublant maintenant de petits problèmes politiques. Il apparaît en effet que, conformément à ce que nous avions envisagé au mois de Juin, la situation post-électorale n’est absolument pas plus claire que la situation pré-électorale, et que le bonneteau de Macron avec les partis politiques n’a aboutit qu’à faire disparaître la thune misée sans qu’aucun participant ne puisse réellement affirmer une victoire décisive.

Ces quelques jours permettront donc de prendre avec sérénité la température du pays, de collecter les jeux de mots pétillants dont les commentaires de ce billet seront alimentés, et de continuer notre préparation mentale pour le reste de la fin d’année qui s’annonce de plus en plus venteuse, à mesure que les autorités européennes, françaises en tête, font absolument tout pour tenter de nous faire croire que la dernière variole à la mode (celle du singe, apparemment) serait catastrophique, qu’une vaccination serait indispensable mais que la situation générale – tant épidémique que politique ou économique – est totalement sous contrôle.

Combien de cyberattaques, combien de virus délirants, combien de problèmes logistiques d’ampleur mondiale et combien de conflits régionaux potentiellement mondialisables à coup de bombes thermonucléaires devront-ils lancer pour camoufler leur incompétence ? Les prochains mois nous permettront de le déterminer mais gageons que le feu d’artifices sera grandiose.

Avant de vous dire à plus tard, je vous encourage, comme les fois précédentes, à faire connaître ces billets, à vous abonner, à me rejoindre sur Twitter tout en vous remerciant pour votre assiduité, vos commentaires et vos partages.

À bientôt.