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Cours Or & Argent

Où se trouve l’or de la Grèce ?

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Publié le 08 mars 2012
597 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 11 votes, 4,1/5 ) , 4 commentaires
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Rubrique : Or et Argent

 

 

 

 

Nous avons récemment pu voir émerger des rumeurs concernant une éventuelle possibilité pour les créditeurs de la Grèce de saisir son or si celle-ci venait à faire défaut. Que ces rumeurs soient fondées ou non, elles posent une question majeure : en période de crise, quelle est l’attitude collective des banques centrales de la zone Euro vis-à-vis de l’or ?


Rappelez vous que ce sont ces mêmes banques centrales qui avaient tenté de mettre fin au rôle monétaire de l’or après que le système de Bretton Woods se soit effondré dans les années 1970. Plus récemment, en tant que signataires de trois Accords des Banques Centrales sur l’Or consécutifs, elles ont certainement commencé à apercevoir l’or en tant que source de financement. Mais en ces temps-cis, planification centrale et régulation n’étaient pas encore défiées par les marchés. Alors que les autorités monétaires font face à des critiques de plus en plus virulentes, la stratégie des banques centrales envers l’or devrait aujourd’hui être totalement différente : l’or devrait être aperçu soit en tant qu’actif dont la valeur comme collatéral se doit d’être maximisée, soit en tant qu’actif ‘de dernier recours’. Leurs droits acquis ont été fondamentalement transformés par la situation à laquelle font aujourd’hui face les gouvernements de la zone Euro.


La récente hausse du prix de l’or ne fait que soutenir mon point de vue. En se basant sur des données officielles, les réserves d’or de la zone Euro étaient égales à seulement 9% des réserves d’or totales lors du lancement de l’Euro, et ne sont aujourd’hui plus que de 6% des réserves totales. De plus, une part indéterminée de cet or se trouve dans des comptes à vue auprès de banques centrales n’appartenant pas à la zone Euro, comme par exemple la Fed, la banque d’Angleterre, ou le FMI. Un compte à vue ne permet que difficilement à la banque dépositaire de réclamer son or, ce qui autorise la Fed ou la banque d’Angleterre à le vendre ou le prêter à leur gré : les comptes à vue sont simplement un moyen pour les banques centrales d’étendre leurs réserves d’or de la même manière qu’une banque commerciale étend le crédit bancaire.


Cette capacité à créer de l’or par le biais du système des comptes à vue a été un élément fondamental de la liquidité du marché des métaux précieux depuis la seconde guerre mondiale. Certains problèmes viendront à se poser lorsque la confiance en ce système sera remis en cause : par exemple, quelles sont les quantités d’or réellement possédées par la Grèce, et qu’est-il arrivé à l’or que la Grèce a transféré à la BCE ? Cette question est celle que se posent aujourd’hui l’ensemble des banques centrales, et pas uniquement les 17 banques membres de la zone Euro. Nous ne savons pas si cette idée était derrière la tête d’Hugo Chavez lorsqu’il a demandé le rapatriement de l’or du Venezuela, mais ce serait fort possible. Cette question a également été soulevée par le journaliste Lars Schall pour ce qui concerne l’or de l’Allemagne déposé auprès de la Fed.


Pendant que les banquiers centraux ruminent sur cette question, il est une éventualité qu’elles se doivent d’empêcher à tout prix: la possibilité que les plus petites banques centrales mettent la main sur l’or des plus grandes en demandant la livraison sur les marchés principaux de l’or, Londres ou New York.  Ce serait une conséquence directe et naturelle de l’aggravation de la crise de la monnaie financière actuelle, et l’ensemble du système mondial de monnaie fiduciaire serait mis en péril si cette situation venait à se produire.


 

 

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Cette question est trés interessante mais pas nouvelle. Et ceci pour tous les états.. et en premier des Etats Unis puisque le dollar est encore une monnaie de référence internationale.

Pourquoi certains posent ces questions pertinentes et que personne n'y répond réellement. Que font les fameuses agences de notation, suceptibles de noter la valeur financière des sociétés et ce jusqu'au stade de chaque Etat. Ne pas dire ou est physiquement l'or déclaré... par les banques centrales et les gouvernants relève à mon sens d'une potentielle supercherie.....pour ne pas dire plus. Si les agences de notations ne font pas un controle physique et de qualité (controle de la qualité de l'or apparent) sur ces stocks elles ne font pas leur travail.

Déjà que la contrepartie à la monnaie fiduciaire est pour le moins limitée à quelques pour cent... Et si ces quelques pour cent relevaient de dix fois moins... ? A chacun d'apprécier.

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Quand Gordon Brown a vendu presque la moitié des réserves d´or du Royaume-Uni, à $283 l´once, c´était pour sauver deux grandes banques britanniques qui avaient impérativement besoin du métal - s´il ne l´avait pas fait c´eût été l´écroulement de la City - et du reste du monde financier pas ricochet. Quant au chef du gouvernement grec (non élu), il se nomme Papademos (et non Papadoulos) - il est vrai que ces patronymes grecs se ressemblent et qu´on a tendance à les confondre :-)
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L'or a probablement disparu, il semble que le Royaume-Uni en a vendu une quantité non négligeable il y a quelques années, l'or était à 400$ (à vérifier). Peut-être l'ont-ils vendu aux "copains" en prévision d'une crise majeure. Après tout Goldman Sach après avoir aidé la Grèce à tricher, n'a t-il pas incité ses "copains" ou "complices" à parier à l'insu de la Grèce bien sûr sur la faillite de celle-ci (quoique pour Papadoulos ancien de Goldman Sach, technocrate non-élu et imposé par la Troïka, ça doit être à l'insu de son plein gré).
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