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Pourquoi la démocratie ne fonctionne pas ?

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Publié le 17 juin 2013
1725 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

Tel est l’intitulé du séminaire organisé par l’Institut Coppet le 28 juin à Paris au 6 rue du Montparnasse à partir de 17h[1].


Ce séminaire a pour objectif de montrer pourquoi les principes et la dynamique de la démocratie conduisent à des résultats négatifs. Pourquoi la démocratie est le nouveau socialisme et pourquoi leurs résultats sont similaires.


Dans la première partie de la soirée Frank Karsten, l’un des auteurs hollandais de Dépasser la démocratie, expliquera les problèmes inhérents à cette dernière et pourquoi elle ne délivre pas les biens désirés : liberté, cohésion sociale et prospérité. À l’aide de graphiques, il illustrera les tendances négatives de la démocratie. Dans la deuxième partie, Karsten présentera une meilleure alternative à travers des exemples dans le monde. Il expliquera comment il est possible d’aller dans cette direction.


Interview de Damien Theillier, président de l’Institut Coppet.


Quel problème y a-t-il avec la démocratie ? Pourquoi chercher une alternative à la démocratie?


L'un des plus grands mythes au sujet de notre démocratie actuelle est qu'elle serait synonyme de liberté. Or, l'idéal démocratique, c'est avant tout que chacun puisse décider de tout et l'imposer aux autres. L'idée de la liberté, au contraire, c'est que chacun puisse décider pour lui-même, sans rien imposer aux autres.


Comme le reconnaissaient les penseurs libéraux du passé, la démocratie est en réalité une forme — très subtile — de socialisme. Ce qu’il reste aujourd’hui de notre liberté est due à la tradition libérale qui reste vivante en Occident. Elle n’est pas le fruit de la démocratie. Celle-ci est souvent assimilée à la paix, à la prospérité, à la tolérance, à la solidarité et à la liberté, mais dans les faits elle apporte, au contraire, mécontentement, tensions sociales, hausse des impôts et de la dette, et de moins en moins de liberté économique et personnelle.


En réalité la démocratie est une forme de collectivisme : « une seule taille pour tous ». Dans une démocratie, chacun de nous peut prescrire aux autres comment vivre leur vie, faire fonctionner leurs entreprises, qui ils peuvent embaucher, quel salaire ils peuvent payer, où, quand, et comment ils peuvent acheter ou vendre, ce qu'ils peuvent enseigner, fumer, boire et manger, quels médicaments ils peuvent prendre, quelles maisons ils peuvent construire et où ils peuvent construire, ce qu'ils peuvent dire et écrire, comment et où ils peuvent pratiquer leur religion, avec qui ils peuvent se marier, avec qui ils peuvent s'associer…


Est-ce l'échec de la démocratie ou l’incompétence et l’indifférence politique du peuple ?


Si la démocratie échoue ce n'est pas tant par désintérêt des citoyens que du fait des idées erronées qui circulent à son sujet. La démocratie souffre des mêmes maux que le socialisme parce que dans les deux cas l'individu est subordonné au collectif. Chaque décision est une décision collective et cette décision devient la norme pour tous. Fondamentalement, aucune liberté individuelle n'est en sécurité dans une démocratie. Aucune propriété n’est réellement privée. Des groupes minoritaires bien organisés peuvent piller ou asservir les autres à travers les urnes.


L'argument décisif en démocratie est la supériorité numérique. Il s'agit de maximiser l'armée des électeurs pour l'emporter à tous les coups. Par ailleurs, elle conduit à une politique de court terme. Un élu n’a aucune incitation à penser à l’avenir de la nation. Il n’est que locataire pendant un terme électoral fixé à l’avance, et son objectif est de maximiser les bénéfices qu’il retire (lui ou son entourage) de son passage au pouvoir. C’est pourquoi les politiciens se soucient peu des dettes qu'ils laissent à leurs successeurs. Pratiquement tous les pays démocratiques souffrent d'énormes dettes. Dans l’ensemble des pays démocratiques, les impôts sont passée de 10% du PIB en 1910 à environ 50% en 2010. L'homme politique dans une démocratie doit promettre toutes sortes de choses irréalistes pour arriver au pouvoir, tout en restant très discret sur leurs coûts réels et les conséquences à long terme de telles dépenses. Les décisions difficiles qu’il faut ensuite prendre pour remédier à tous les effets pervers d’un tel système sont toujours laissées aux successeurs.


Cela conduit à la servitude, à la bureaucratie, aux monopoles, à la médiocrité, au parasitisme, à la centralisation et à la stagnation économique. La démocratie, c'est cette grande fiction dans laquelle les gens peuvent vivre aux dépens des autres, pour paraphraser Frédéric Bastiat.


Il existe différentes formes de démocraties. Y a-t-il une forme démocratique souhaitable, ou préférez-vous la disparition pure et simple de la démocratie ?


L'usage de la démocratie pour la prise de décision est utile dans certains contextes, par exemple dans les petites communautés ou au sein d'associations. Mais la démocratie parlementaire nationale, telle qu’elle existe dans quasiment tous les pays occidentaux a largement fait la preuve de son échec. Le Liechtenstein (160 km2), Monaco (2 km2), Dubaï, Hong Kong (1100 km2) et Singapour (710 km2) ne sont pas des démocraties parlementaires. Pourtant, ces pays prospèrent.


En fait, les gens devraient être libres de déterminer sous quelle forme de gouvernement ils veulent vivre : la démocratie, le capitalisme, le socialisme, la dictature ou la monarchie. La règle principale est de ne commettre ni fraude, ni violence, ni vol. Tant que les gens s'en tiennent à cette règle, ils peuvent offrir tous les services, y compris ceux qui sont aujourd’hui considérés comme des « services publics ». Ils peuvent également créer comme ils l’entendent leurs propres communautés — monarchiste, communiste, conservatrice, religieuse ou même autoritaire, pour peu que leurs « clients » adhérent volontairement et pour peu qu'ils laissent les autres communautés tranquilles.


Cela dit, il est certain que la Suisse avec sa démocratie décentralisée est une meilleure forme de gouvernement que la démocratie parlementaire française. Car il y est possible de voter avec ses pieds et d’aller voir ailleurs. L’alternative est de mettre un bulletin dans l’urne tous les cinq ans t de rester esclave. En Suisse, il y a concurrence entre les unités administratives, il y a un vrai marché de la gouvernance. Puisque les communautés et les cantons suisses sont petits, les gens peuvent non seulement voter, mais ils peuvent aussi se déplacer facilement s'ils sont mécontents du mode de gouvernement. De cette façon, les mauvaises mesures politiques sont chassées par les bonnes.


Comment passer de la démocratie centralisée à davantage d’autonomie sans provoquer le chaos ?


Ce que veulent les gens, c’est reprendre le contrôle de leur propre existence. Ce chemin de la liberté passe par l'autonomie maximale et l’autogouvernement c’est-à-dire par la décentralisation et la multiplication de petites unités administratives, conçues par les gens eux-mêmes. Bien sûr, la sécession ne peut pas nécessairement conduire immédiatement à l'autonomie administrative complète. Mais, ce qui y conduit, c’est de privilégier toute forme de décentralisation qui transfère certaines responsabilités du gouvernement central vers un gouvernement local. Les décisions doivent être prises localement, au niveau administratif le plus bas possible, jusqu’au quartier. Cela pourrait être une forme réaliste de transition entre la situation actuelle et la sécession complète..


À quoi ressemblerait l'alternative à la démocratie ?


Les grandes organisations gouvernementales seraient démantelées. Il n’y aurait plus de ministères de l'Éducation, de la Santé, des Affaires sociales, des Affaires économiques, de l'Agriculture, des Affaires étrangères, des Finances et de l'Aide au développement. Seuls des services publics essentiels pour assurer l'ordre public et pour faire face aux enjeux environnementaux seraient tolérés.


L'État-providence serait converti en un régime d'assurance privé. Cela offrirait liberté et sécurité aux citoyens. Ils seraient en mesure de prendre une assurance individuellement ou collectivement par les syndicats ou les entreprises pour lesquelles ils travaillent.


Le contrôle de l’État sur notre système financier serait aboli afin que les gouvernements ne puissent plus éroder la valeur de notre monnaie et provoquer des cycles économiques. De cette façon, un marché financier international équitable serait créé, ayant cessé d’être manipulé par les États et les institutions financières reliées aux gouvernements.


Enfin, les citoyens qui voudraient des gouvernements forts, paternalistes et coûteux (qu’ils soient de gauche ou de droite) pourraient les avoir sans les imposer à tout le monde. Il est parfaitement vain d’essayer de convaincre ces gens-là qu’ils ont tort. Encore une fois, la seule solution c’est de multiplier les unités administratives. Les citoyens pourront ainsi se détourner eux-mêmes des gouvernements autoritaires et mal gérés et rejoindre ceux qui produisent les meilleurs services au plus bas coût. De même, chaque politicien et chaque haut fonctionnaire sera incité par la concurrence à rendre son gouvernement aussi efficace et utile que possible.


Si la démocratie est si nocive, pourquoi tant de gens croient en elle ?


La foi en la démocratie nous est inculquée dès l'enfance par l'éducation, les médias et la politique. Il y a une véritable foi dans le dieu de la démocratie parlementaire. Comme toute religion, la démocratie a son ensemble de croyances — des dogmes qui semblent être des faits indiscutables pour tout le monde.


De plus, les gens pensent que la seule alternative à la démocratie est la dictature ou la monarchie absolue. Ils ne se rendent pas compte qu’ils vivent dans une semi-dictature car ils ont tendance à ne voir que les avantages offerts par la démocratie, et non les coûts.


Une des raisons pour lesquelles il en est ainsi est que l'État collecte les impôts par de nombreuses voies indirectes et détournées. Il exige ainsi que les entreprises collectent les impôts sur les ventes ou que les employeurs collectent les charges de sécurité sociale. Il emprunte de l'argent sur les marchés financiers (un argent qui finira un jour ou l’autre par être remboursé par les contribuables) ou fait gonfler la masse monétaire — de façon à ce que les gens ne se rendent pas compte de ce que l'État leur confisque en réalité.


Une autre raison à cela est le fait que les actions de l'État sont visibles et tangibles. Toutes ces choses qui auraient pu être réalisées si le gouvernement n'avait pas commencé par confisquer l'argent du peuple restent au contraire invisibles. C’était la grande leçon de Bastiat entre « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ».


 

 



[1] Le séminaire sera donné en langue anglaise le 28 juin à Paris de 17h à 22h et sera entrecoupé d’un buffet-dînatoire offert. De nombreux livres en français seront vendus à prix d’amis. L’entrée est gratuite mais l’inscription obligatoire (http://depasserlademocratie.eventbrite.fr/). L’Institut Coppet sollicite un don des participants pour l’aider à organiser l’événement dans les meilleures conditions. 


Données et statistiques pour les pays mentionnés : Hong Kong | Monaco | Singapour | Suisse | Tous
Cours de l'or et de l'argent pour les pays mentionnés : Hong Kong | Monaco | Singapour | Suisse | Tous
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Damien Theillier est professeur de philosophie. Il est l’auteur de Culture générale (Editions Pearson, 2009), d'un cours de philosophie en ligne (http://cours-de-philosophie.fr), il préside l’Institut Coppet (www.institutcoppet.org).
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“Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire.”

Coluche
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Le général de Gaulle disait que les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts . Ils pratiquent l’espionnage total . Cessons d’abdiquer devant leurs diktats : gohaume .

Mairies FN ? Une bénédiction pour le contribuable !

Le 4 août 2013
Jean-Yves
Le Gallou

En mars 2014, de nombreux électeurs seront tentés de voter pour des candidats présentés ou soutenus par le Front national. Ils peuvent avoir des raisons nationales ou locales de le faire par souci identitaire ou sécuritaire. Mais disons-le tout de go : comme contribuables, ils ne devraient pas hésiter !

Car le bilan financier des quatre maires FN élus en 1995 est remarquable !

À tout seigneur, tout honneur : Jacques Bompard, aujourd’hui Ligue du sud, élu en 1995 maire d’Orange, a apuré la lourde dette dont il a hérité : aujourd’hui, à Orange, la dette par habitant est 20 fois plus faible qu’à Cavaillon ou Carpentras, 40 fois plus faible qu’à Avignon. Et les impôts locaux ont baissé !

Par suite de manœuvres, Catherine Mégret n’est restée que quatre ans maire de Vitrolles. C’est court, mais ce fut suffisant pour faire plonger de 15 % l’endettement, baisser le taux des taxes locales et diminuer le prix de l’eau. Tout en maintenant l’effort d’équipement. Chapeau !

A Marignane, les deux mandats de Daniel Simonpieri furent aussi providentiels pour le contribuable.

Reste Toulon. Jean-Marie Le Chevalier fut victime d’une dizaine de procès. Il les gagna presque tous mais le retentissement des accusations ruina son image. Pourtant, là aussi, le bilan financier fut honorable. Et c’est la chambre régionale des comptes qui l’a dit dans un rapport portant sur la période 1995/2005 : diminution de l’en-cours de la dette par habitant et amélioration de la capacité d’autofinancement. Principal reproche fait par les magistrats comptables à Le Chevalier : ne pas avoir mis fin à certains avantages sociaux remontant aux années cinquante !

Bref, si la France avait été gérée comme les mairies FN élues en 1995, le déficit du budget de l’État ne représenterait pas le quart des dépenses publiques, comme c’est hélas le cas, et la signature de la France aurait gardé son triple A.

On m’objectera : mais alors, comment se fait-il que les médias officiels aient donné, et donnent encore, une si mauvaise image aux mairies FN ? Pour une raison simple : nous n’avons pas affaire à des médias d’information mais à des médias de propagande qui se recopient les uns les autres sans jamais aller aux sources. Vous n’y pensez pas : il faudrait travailler ! Raison de plus pour faire connaître ce salutaire exercice de réinformation.
Le vote local FN ? Y a bon pour le contribuable.

Autre chose que le flan .
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"Le général de Gaulle disait que les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ."

Une vérité est auto-suffisante. Peu importe qui l'a dite en premier ou l'a répétée ensuite.

Les Etats n'ont pas d'amis mais les peuples et les pays, si. Et c'est une bonne chose.



Ne tombez pas dans "leur" piège en confondant Etats, pays, peuples, gouvernements et leurs administrations.

C'est particulièrement aigü en ce qui concerne les dettes:
ils cherchent à tout prix à faire l'amalgame entre la dette du gouvernement et de son administration et les peuples ou pays qu'ils ont gouverné/administré. A chacun ses responsabilités!
Une dette n'engage que celui qui la souscrit.
Les numériques relèvent le "gros point fort de Waze, à savoir son système communautaire pour localiser les autres utilisateurs sur la carte (on sait alors si quelqu'un roule sur le même trajet que nous et peut nous alerter en amont) et transmettre les alertes de circulation en temps réel. Qu'il s'agisse de ralentissements, avec recalcul d'itinéraire pour éviter les bouchons, d'accidents ou même de la présence de policiers ou de radars... on peut tout indiquer sur Waze et recevoir les alertes d'autres conducteurs". Et les radars ? ( La loi effective depuis janvier 2012 interdit de signaler les radars ). Numérama résumait l'an dernier le dilemme : une énorme communauté à sanctionner et d'un détail juridique qui compte : "les utilisateurs du service y sont largement anonymes et contrairement aux Coyote, [qui a du s'adapter à la législation, ndr] se contentent d'installer l'application sur leur iPhone ou mobile Android, que ne peuvent pas fouiller les policiers. Il faudrait donc fermer Waze, ce qui semble impossible vue sa dimension internationale ou partir dans une bataille judiciaire pour obtenir à l'étranger les identifiants français de ceux qui signalent les radars pour ensuite les poursuivre en justice en France."
http://www.24hgold.com/francais/contributor.aspx?article=4413497292G10020&redirect=false&contributor=Damien+Theillier

"Le Liechtenstein (160 km2), Monaco (2 km2), Dubaï, Hong Kong (1100 km2) et Singapour (710 km2) ne sont pas des démocraties parlementaires. Pourtant, ces pays prospèrent."

GROSSE erreur Damien ! :-)

Le Liechtenstein EST non seulement une démocratie, mais une démocratie directe, ou de sur-crois le Prince peut être changé par initiative populaire, tout comme la constitution.
Celui-ci à donc une investiture héréditaire et à durée indéterminée.

Constitution
http://www.llv.li/verfassung-e-01-02-09.doc.pdf
Articles 112 et 113

Par ailleurs toute commune peut faire sécession par initiative populaire.
Article 4
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Un gouvernement efficace termine nécessairement en dictature.3
Harry S. Truman

AUCUN risque dans le pentagone.
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Lundi 17 juin 2013
Armes chimiques en Syrie : Obama comme Bush en Irak
La tension entre les États-Unis et la Russie est à son comble : en cause, les derniers événements en provenance de Syrie. Il faut dire que les informations qui parviennent des zones de conflit montrent à l’Oncle Sam et à l’Occident que le peuple syrien s’obstine à se battre pour rester maître de son propre destin. Et nombreux sont ceux qui œuvrent à la déstabilisation de Damas ! Israël, le Qatar, la Turquie, etc., ont tous été impliqués peu ou prou dans la manœuvre. Et maintenant que la déroute des rebelles se confirme d’heure en heure, voici que les États-Unis parlent d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie pour venir en aide à ces mêmes rebelles, accusés pourtant par Carla Del Ponte (commissaire de l’ONU sur les crimes en Syrie) d’avoir utilisé des armes chimiques à plusieurs reprises.

Mais si les États-Unis agissent directement pour éliminer Assad, la Russie s’y oppose fermement. Des roquettes tirées depuis la Syrie touchent maintenant le Liban ; les bastions du Hezbollah sont ouvertement visés. Mais la Maison blanche a une propension inégalée à écrire l’histoire à sa manière.

« les informations sur l’usage par Assad d’armes chimiques sont des faux du même ordre que les mensonges concernant les armes de destruction massive de Saddam Hussein ». Obama suit la même voie que Bush. Mais depuis l’épisode irakien, l’Oncle Sam connaît quelques couacs…


Capitaine Martin

Cette nation concilie démocratie et liberté .
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Cette analyse sur la démocratie me laisse sans voie vu que c'est la démocratie des banquiers qui est étaler, ce que M. Pelliter désire c'est cette forme de démocratie des loups, n'est pas la démocratie qui est la cause des problèmes actuelles c'est bien la CORRUPTION et l'incapacité des électeurs de pouvoir contrôler leur élus. Affirmez que Singapour, le Luxembourg, Hong Kong ne sont pas des démocraties c'est simplement faux, Le tink thank de Damien Theillier, président de l'Institut Coppet est financé par quel milliardaire? Cela il vaudrait bien expliquer avant d'absorber c'est théorie fasciste du grand capitalisme.

Tant que citoyen Suisse je constate que la Suisse se porte mieux parce qu'il y a un vrai contre-pouvoir avec les référendums populaires ou le gouvernement doit obligatoirement se plier, sans cela il n'y aurait aucune différence avec la France ou d'autres pays Européens.

Mais puisque le pouvoir en France se permet même d'ignorer la volonté populaire du référendum contre l'Europe je me permait d'affirmer qu'en France il n'y a plus de démocratie depuis longtemps puisque c'est une dictature masquée qui est mise en place.

Le vrais débat qui devrait être appliqué c'est bien celui de pourquoi dans les gouvernements en Europe il n'y a plus de démocratie.

La démocratie c'est bien la majorité qui décide pour le bien commun de la communauté, mais pour faire cela il faut que le concept de ce droit est devoir soit bien encré dans les esprits de la communauté, le laxisme c'est bien la porte ouverte au fascisme, pour mémoire dans l'Histoire la démocratie est toujours disparue quand le niveaux de corruption est arrivé à une certaine limite intolérable pour la bonne gestion de la société de la part des politiques.

Pour conclure un président "roi" est inconcevable avec une démocratie.
Dans un pays libre, les finances publiques sont transparentes et les finances privées sont opaques.
Alexis de Tocqueville
Il suffit de regarder l'état de la france et les commentaires à l'étranger.
J'en avale sa cravate de travers .
Bon je vois qu'aucun (auteur compris) dans les commentaire n'a retenu la leçon et continue à appeler un cheval une vache. Et après ils se plaignent qu'on leur refourguent n'importe quoi à manger...

Je dois avouer que c'est quand je vois ce niveau de refus de faire l'effort de réfléchir que je me dis qu'effectivement la démocratie, la vraie, se heurtera toujours au désir de l'être humain de tendre vers le confort de la paresse quitte à sacrifier tous ses droits au passage.
Ce qui est par contre lourd c'est de voir les même gémir des conséquences de leurs actes.
Est-ce l'échec de la démocratie ou l’incompétence et l’indifférence politique du peuple ?

Je dirais incompétence du peuple .
S'il était censé , il n'aurait pas donné leurs voix à CE !!!
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Une fois de plus, excellente analyse de D. Theillier.
Je retiens surtout que les citoyens ne jurent que par la démocratie dans la mesure où effectivement ils sont formatés dès le départ : la démocatie a été érigée en religion....hors laquelle il n'y a point de salut ! Nous nous prenons pour des démocrates en mettant en avant les droits des peuples, le droit de s'exprimer via les urnes, bref la Liberté au sens large du terme alors que nous ne faisons qu'élire les gens qui tiennent la tondeuse !
D'ailleurs nos politiques savent bien user du mot et le brandir comme un rempart face aux autres régimes qualifiés de dérives.
La démocratie, c'est un peu comme la sécurité sociale, on y croit parce cela fait partie intégrante de notre culture depuis un certain nombre de générations, il ne faut surtout pas poser de questions et laisser faire parce que "c'est comme ça !". Pourtant, dès qu'on commence à gratter le vernis et qu'on voit ce qui se cache dessous, on a les cheveux qui se dressent sur la tête.
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La démocratie ne fonctionne pas parce qu'elle est incompatible avec le droit de propriété.
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la démocratie est une forme de collectivisme : « une seule taille pour tous ». Dans une démocratie, chacun de nous peut prescrire aux autres comment vivre leur vie, faire fonctionner leurs entreprises, qui ils peuvent embaucher, quel salaire ils peuvent payer, où, quand, et comment ils peuvent acheter ou vendre, ce qu'ils peuvent enseigner, fumer, boire et manger, quels médicaments ils peuvent prendre, quelles maisons ils peuvent construire et où ils peuvent construire, ce qu'ils peuvent dire et écrire, comment et où ils peuvent pratiquer leur religion, avec qui ils peuvent se marier, avec qui ils peuvent s'associer…



Si la démocratie échoue ce n'est pas tant par désintérêt des citoyens que du fait des idées erronées qui circulent à son sujet. La démocratie souffre des mêmes maux que le socialisme parce que dans les deux cas l'individu est subordonné au collectif. Chaque décision est une décision collective et cette décision devient la norme pour tous. Fondamentalement, aucune liberté individuelle n'est en sécurité dans une démocratiie.

L'argument décisif en démocratie est la supériorité numérique. Il s'agit de maximiser l'armée des électeurs pour l'emporter à tous les coups. Par ailleurs, elle conduit à une politique de court terme.


Excellente analyse et pourtant qui a compris dans les faits ?...
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privilégier toute forme de décentralisation qui transfère certaines responsabilités du gouvernement central vers un gouvernement local. Les décisions doivent être prises localement, au niveau administratif le plus bas possible, jusqu’au quartier. Cela pourrait être une forme réaliste de transition entre la situation actuelle et la sécession complète..

Un peu comme chez nos amis bien à l'ouest ; le modèle .
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Dernier commentaire publié pour cet article
Les numériques relèvent le "gros point fort de Waze, à savoir son système communautaire pour localiser les autres utilisateurs sur la carte (on sait alors si quelqu'un roule sur le même trajet que nous et peut nous alerter en amont) et transmettre les al  Lire la suite
clair et net - 20/08/2013 à 06:10 GMT
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