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(2) JFK
avait promis de fermer la CIA peu de temps après
l’opération ratée de la Baie des Cochons. La CIA est la
mère de toutes les
opérations sous couvert et psychologiques du monde, y compris probablement
des attaques terroristes majeures survenues avant et depuis le 11 septembre. Au
vu de l’énormité des budgets secrets qui
finançaient ses opérations illégales, JFK a bien vite
compris que la CIA était imprévisible et que ses actions
pouvaient avoir de graves conséquences. Le licenciement du directeur
de la CIA, Allen Dulles, a été la cerise sur le gâteau.
Et telle a été sa promesse de ‘briser la CIA en mille
morceaux avant de la disperser au vent’.
‘JFK a été assassiné parce
qu’il était en train de restructurer la CIA de manière
à ce qu’elle ne puisse plus être utilisée par les
pouvoirs en place (‘la Haute Cabbale’) dans le cadre
d’opérations terroristes domestiques ou en territoire
étranger. JFK avait déjà renvoyé le directeur de
la CIA, Allen Dulles.
Trois jours seulement après la défaite cuisante
à Cuba, Kennedy a mis sur pieds un Groupe d’Etude sur Cuba
dirigé par le Général Maxwell Taylor afin de tirer les
leçons essentielles des récents évènements
survenus à Cuba.
Suite à cette décision, qui n’a à
l’époque que très peu attiré l’attention, le
président a déclaré la guerre à l’agence de
renseignements. Le Groupe d’Etudes sur Cuba compte parmi les plus
importantes créations de l’administration Kennedy, et a
été la source des points de pression majeurs qui ont
mené à l’attentat de Dallas le 22 novembre 1963.
Peu de temps après le désastre, le juge de la
Cour Suprême et ami de Kennedy, William O. Douglas, s’est
remémoré une discussion qu’il a eue avec le
président :
‘Cet épisode l’a beaucoup marqué. Il
a fait l’expérience du pouvoir suprême que
détiennent ces groupes, leurs influences variées sur la CIA et
le Pentagone, sur les politiques publiques, et je pense qu’il l’a
poussé à se demander si lui-même, Jack Kennedy,
président des Etats-Unis, pouvait être assez fort pour
régner sur ces deux agences toutes-puissantes. Il en a été
profondément secoué’.
[2]
[2] L. Fletcher Prouty. (1992). JFK:
The CIA, Vietnam, and the Plot to Assassinate John F. Kennedy
A suivre…
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