Suite de “X
: Des Ennemis Puissants”
Conclusion:
Comme vous avez
pu le voir, Kennedy à très bien pu être assassiné
pour n’importe laquelle de ces dix raisons. Chacune d’entre elle
est porteuse de lourdes conséquences. Il est très facile de
comprendre pourquoi ‘il devait être éliminé’
du point de vue des pouvoirs en place. Il ne faut pas aller chercher
très loin pour comprendre que la conspiration extraordinaire et
complexe qui a été coordonnée au plus haut niveau du
gouvernement et du pouvoir, aux Etats-Unis comme dans le reste du monde, a
assuré sa chute par une exécution publique et un sacrifice
rituel.
Mettons donc fin une fois pour toutes à la notion de
conspiration. L’idée n’est pas que des milliers
d’individus et de groupes étaient impliqués dans
l’assassinat. En revanche, et cela ne fait aucun doute, ces nombreuses
organisations étaient impliquées dans une couverture d’une
ampleur incroyable. En plaçant leurs ressources au service de la
conspiration du silence, ils ont fait de cette couverture la plus
merveilleusement conduite de tous les temps.
Dans le cas d’une opération secrète de
cette ampleur, à laquelle chaque individu participe sur la base
d’un besoin de savoir, il est facile de déterminer qui en est la
source. Par leurs actes d’omission et de silence, et d’un clin
d’œil comme celui de LBJ capturé lors de son sermon
à l’occasion de la cérémonie, ils sont parvenus
à achever le plus choquant et le plus horrible coup
d’état du XXe siècle.
LBJ faisant un clin d’œil au membre Texan du
Congrès, Albert Thomas, lors de sa prestation de serment à bord
d’Air Force One.
‘Lors de sa
prestation de serment à bord d’Air Force One, une Jackie Kennedy
en deuil à sa gauche, Lyndon Johnson a envoyé un clin
d’œil en coin au membre Texan du Congrès Albert Thomas. Sur
cette célèbre photographie, Thomas lui renvoie son clin
d’œil.
Albert Thomas était directeur du Sous-comité du
Congrès pour la Défense. Lui et Johnson étaient les
membres d’une alliance commerciale corrompue connue du nom de Suite 8F
Group. Cette alliance était l’un des principaux véhicules
utilisés par Johnson pour transmettre des contrats gouvernementaux et
autres bénéfices à ses riches partisans politiques de
droite.
Le Suite 8F Group était lié aux tristement
célèbres Bobby Baker, Clint Murchison, Edward Clark et Billy
Sol Estes, qui ont tous un lien avec l’assassinat de Kennedy. Le groupe
comprenait également George et Herman Brown, de la Brown and Root Company – qui a
été intégrée à Halliburton
en 1962. Halliburton a grandement profité de
la guerre du Vietnam après que Johnson l’ait transformée
en conflit de grande échelle.
(http://my.firedoglake.com/pm247/2010/05/20/we-did-it-wink-wink/)
En faisant preuve de vertu, Kennedy s’est fait
tant d’ennemis que son assassinat n’a été
qu’une conclusion fatale, une simple question d’exécution.
En revanche, ce que les pouvoirs en place n’ont pas
réalisé est que le sacrifice de Kennedy a engendré une
génération toute entière d’activistes anti-guerre
qui ont littéralement mis fin à la guerre du Vietnam – un
acte sans précédent dans l’histoire Américaine.
Cette galvanisation de l’ascendance morale au travers de mouvements
pacifiques entre les années 1960 et 1970 a été la
première de l’histoire capable d’arrêter la machine
de guerre.
En raison de l’effet extraordinaire qu’a eu
Kennedy sur la conscience Américaine, les pouvoirs en place ont pu
déterminer qu’ils n’avaient aucun choix que
d’assassiner le messager. Le message de paix et de fraternité de
Kennedy allait simplement à l’encontre de leur agenda. En tant
que défenseur de la paix, il était bien trop efficace dans sa
tentative de transmettre un message de paix au monde. Sa
sincérité fut plus tard prouvée par son intention de
ralentir le conflit au Vietnam contre les vœux d’un complexe
militaro-industriel bourgeonnant qui n’avait jusqu’alors jamais
été contrarié.
Pour en finir avec la vérité sur
l’assassinat de Kennedy, je dirai que sa mort a servi d’exemple
de ce qui n’était pas toléré par le gouvernement
fantôme du monde. Son exécution brutale et publique avait pour
objectif premier que personne n’en oublie la sauvagerie. Chaque
président ou premier ministre, roi ou reine, directeur et PDG du
monde, est désormais conscient de ce qui suit :
Il existe un pouvoir capable
d’assassiner un Président des Etats-Unis en plein jour et en
toute impunité. Couvrir un crime et une conspiration de ce type est
tout aussi simple que fabriquer une nouvelle théorie de la
conspiration d’année en année.
En revanche, les pouvoirs en place ont manqué de
réaliser que tant de personnes étaient impliquées dans
la couverture de l’assassinat que la vérité finirait
tôt ou tard par être révélée.
Voici une petite vidéo qui présente sous forme
d’un photo-documentaire les actions incriminantes
perpétrées par les services secrets de Kennedy alors que sa
voiture faisait son entrée dans Dallas le 22 novembre 1963.
Les Services Secrets baissent la garde juste avant
l'assassinat de Kennedy
Il ne fait aujourd’hui aucun doute qu’il existait
un système tout entier dédié à la chute du
Président Kennedy dès l’annonce de son agenda.
Alors que les pouvoirs en place étaient investis dans
la guerre perpétuelle, l’exploitation économique et la
division, John F. Kennedy s’était dédié à
la paix dans le monde, à la justice économique et à
l’égalité sociale.
State
of the Nation 2012
22 novembre 2011
admin@stateofthenation2012.com
Note de l’auteur :
Pour tous les beatniks et baby-boomers qui ont
été témoins de l’assassinat de Kennedy en
étant innocemment attentifs à cette saga, quelque chose de
profond et de réellement bouleversant s’est produit. Bien que ce
meurtre méticuleusement planifié et la conspiration qui sert
à le couvrir aient évidemment été
orchestrés par certains des partis mentionnés ci-dessus, il
s’agit d’un évènement orchestré par les
pouvoir de tous les pouvoirs. Ses répercussions profondes ont
catalysé la plus grande révolution de conscience jamais produite
aux Etats-Unis. Des millions de jeunes adultes ont décidé de
quitter l’armée et de se libérer de la
société de consommation émergeante. La diaspora
spirituelle sans précédent qui en a découlé en a
poussé beaucoup à aller chercher la vérité en
Orient, à partir en quête de la réponse à la
question de la vie.
Note spéciale :
Et n’oublions pas que Kennedy a subi cinquante
années d’assassinat constant de sa personne sous la forme de
déviances sexuelles présumées et autres affaires de ce
type. Il est clair que les femmes avec qui il entretenait des liaisons avaient
bien plus dans leurs portefeuilles que de jolis visages. En observant leurs
vies, y compris celle de Marilyn Monroe*, on découvre toute une
série de savoir-faire intéressants, de connaissances,
d’expériences professionnelles, etc… Ces liaisons
étaient en réalité les affaires de l’Etat et
concernaient tout particulièrement la survie des Etats-Unis en tant
que république Constitutionnelle.
*La relation de Marilyn
Monroe à la fois avec JFK et RFK a été le sujet de
nombreuses rumeurs et spéculations. La vraie nature de sa relation et
de ses interactions sous le nom de Masha avec le KGB ont été
d’une grande aide pour les Kennedy, notamment en matière
d’ouverture de sources d’informations avant la résolution
de la Crise des Missiles Cubains.
Kennedy savait qu’il était le Président
des Etats-Unis le plus filé de l’Histoire. Il était
conscient des capacités d’espionnage sophistiquées dont
disposaient la CIA, la NSA, le FBI et la DIA (qui a été
inaugurée sous sa présidence).
Il était loin de ne pas comprendre l’appareil de
sécurité nationale des Etats-Unis.
Son père, Joseph P. Kennedy, a servi en tant
qu’ambassadeur Américain en Grande-Bretagne et en savait
très long sur les méthodes d’espionnage
Anglo-Américaines, la surveillance et les pots-de-vin.
Kennedy savait que le moindre de ses gestes était
observé – 24 heures sur 24.
Il était la personne la plus observée des
Etats-Unis. Pensez-vous vraiment qu’il ait ne serait-ce que
tenté de lever les soupçons rien que pour une série de
relations sexuelles capricieuses ?
Ce qui est révélé ici est que toutes les
femmes que Kennedy a pu rencontrer représentaient sa seule
opportunité de sortir de la cage dans laquelle l’avaient
jeté les contrôleurs de Washington. Grâce à ces
‘liaisons’, il a pu recevoir et délivrer des informations
qui n’auraient pas pu être transmises de quelque autre
manière. Les pouvoirs en place ont ainsi su que Kennedy ne pouvait
être contrôlé et qu’il devait être
éliminé.
Mais pourquoi la réputation de Kennedy est-elle encore
bafouée aujourd’hui ? Nous savons tous que les vainqueurs
ont le privilège de toujours pouvoir réécrire
l’Histoire, et qu’il n’y a aucun meilleur moyen pour ses
ennemis de détruire son héritage. Puisqu’il n’est
plus là pour se défendre, les histoires fabriquées vont
chercher de plus en plus loin au fil des années.
En tant que Scarlet Pimpernel [1] des temps modernes, Kennedy savait
qu’il aurait à sacrifier sa réputation personnelle, son
nom de famille, son ambition politique, ses objectifs financiers et son
héritage public pour reprendre le pays à ceux qui continuent de
le violer et le piller.
[1] John Kennedy, comme Percy Blakeney,
qui était l’homme le plus riche et le plus chic
d’Angleterre dans la nouvelle The Scarlet Pimpernel, savait que quelqu’un d’autre mâchait
son travail pour lui. Comment Kennedy aurait-il pu subvertir la matrice de
contrôle de laquelle il était l’objet à la Maison
Blanche sinon en feignant des relations avec les femmes qui lui servaient de
messagers ? Ces mêmes messagers ont permis à ce que
l’agenda de Kennedy puisse être exécuté dans les
domaines qui importaient le plus. La Crise des Missiles Cubains et
l’affaire de la Baie des Cochons ne sont que deux des crises qui se
sont développées sous sa présidence et demandé sa
plus grande attention. L’excitation des Etats-Unis devant les ravages
de la guerre du Vietnam a aussi beaucoup pesé sur Kennedy, qui a
été dupé par les avocats de la guerre qui ne voulaient
qu’accélérer le conflit. Il s’est senti profondément
trahi par ses généraux, ses conseillers en sécurité
nationale et notamment par la CIA. Kennedy était prêt à
occuper quelque rôle que ce soit (voir Scarlet
Pimpernel) pour pouvoir laisser derrière lui
un héritage de paix et de réconciliation. Peu importe si sa
réputation devait souffrir, comme elle ne cesse de le faire depuis un
demi-siècle.
Mais la situation devrait bientôt
changer, maintenant que les vraies révélations quant à
son assassinat sont dévoilées au public à
l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort.
In Memoriam:
JOHN F. KENNEDY: Un exemple
de courage.
Que
l’esprit de Kennedy continue de vivre dans nos cœurs.
Et que ceux qui aient été touchés par son courage
Se lèvent et demande à ce que cesse la
guerre… toutes les guerres, où qu’elles soient.
©
Originally published and with special thanks to Originellement publié ici, remerciements à State of the
Nation 2012
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