Ça y est ! La RATP va lancer son expérimentation de bus autonome et sans chauffeur. La bonne nouvelle c’est que d’ici moins de 5 ans, les grèves feront parties de notre patrimoine historique et ne seront plus qu’un vague souvenir. Idem vraisemblablement avec la SNCF qui n’a pas besoin depuis bien longtemps de conducteurs de train, car tout est automatisable.
En attendant, c’est encore un pas de plus dans cette chronique annoncée de la fin de l’emploi tel que nous l’avons connu, ce qui ne veut pas dire la fin de tous les emplois mais une immense raréfaction de l’emploi salarié.
Voici ce que nous rapporte BFM :
« La RATP n’est encore qu’à la phase expérimentale mais elle croit en la navette « autonome » pour transporter des voyageurs sur la voirie. Le transporteur fera tester au public pour la première fois, ce week-end à Paris, la navette du constructeur français EasyMile. Ce véhicule 100 % électrique, bardé d’informatique embarquée, de capteurs et de caméras, transporte sans chauffeur, jusqu’à 12 personnes dont six sont assises. Il circule à une vitesse de croisière de 20 kilomètres/heure.
Cette démonstration a lieu, ce samedi 24 septembre 2016, sur un circuit de 130 mètres aménagé sur la voie piétonne Georges Pompidou, au niveau du Pont Neuf. D’ici à la fin 2016, la RATP mènera une autre démonstration de véhicule autonome, en partenariat avec la Mairie de Paris, cette fois-ci entre les gares de Lyon et d’Austerlitz sur le pont Charles-de-Gaulle.
Ces expérimentations « permettront de tester en conditions réelles aussi bien les véhicules, leurs performances et leur fiabilité, leur capacité à s’insérer dans la circulation en ville que la demande des usagers pour un tel mode de transport » explique-t-on du coté de la RATP et de la mairie de Paris.
La présence d’Élisabeth Borne, PDG de la RATP, lors de la démonstration de la navette autonome à Paris, samedi 24 septembre, vise à montrer l’engagement de l’entreprise publique sur ce mode de transport. Alors que les expérimentations de ces véhicules sans chauffeur se multiplient à l’étranger, son rival français Keolis (filiale de la SNCF) l’a déjà précédé. Ce transporteur concurrent a ouvert à Lyon en exploitation commerciale sur une voirie de 1,3 kilomètre dépourvue de circulation automobile dense, un service de deux navettes autonomes de la société française Navya. »