Depuis ma
dernière note sur le "réchauffement" climatique, la
littérature sceptique a littéralement envahi la
blogosphère comme le rayonnage des librairies anglo-saxonnes. Pas le
temps de tout résumer ici, je fournirai une liste de liens
indispensables à toute personne désireuse de s'extraire de la
désinformation ambiante sous peu. Mais il y a quelques points qui ont
retenu toute mon attention.
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Une catastrophe,
vraiment ? --
Parmi les arguments des adeptes de la culpabilité de l'homme dans le
catastrophique réchauffement qui nous attend si nous poursuivons notre
folle course consumériste, figure en bonne place l'imminence de
calamités, qui nous seraient naturellement épargnées si
la température cessait de monter.
Mais n'y
aurait-il pas quelques cas de figure où une baisse des
températures, ou même une non augmentation, ne serait pas
bénéfique pour certaines zones géographiques ?
L'une des
dernières mises à jour du très prolifique (et
bordélique) site de Jean Martin, pensée unique, concerne les travaux d'un
chercheur Australien qui semblent, après d'autres,
montrer qu'une activité solaire plus faible serait synonyme de plus de
sécheresses pour l'île-continent, d'une part, et d'autre part,
que l'indice "SOI" déterminant pour la pluviosité sur
l'Australie est remarquablement corrélé avec les tâches
solaires, et que plus il y a de ces tâches (ce qui correspond aux
années plûtot chaudes), alors moins il y a de sécheresse.
Extrait:
27 Déc. 2008 : Robert V. Baker est professeur associé
à la Division de Géographie de l'Université de Nouvelle
Angleterre en Australie. Il vient de publier un article
particulièrement détaillé sur les corrélations
entre les cycles solaires et les fluctuations du SOI ( Indice des
oscillations Sud) de l'Est de l'Australie. Cet article est intitulé
"Analyse exploratoire des similarités entre les phases
magnétiques des cycles solaires et des fluctuations du SOI, dans l'Est
de l'Australie". Il a été publié
en Décembre 2008 dans la revue (peer-reviewée) Geographical
Research 46(4), 380-398, Déc 2008. Malheureusement pour les lecteurs
non universitaires, cet article n'est pas en accès libre (il est
payant) mais plusieurs revues en ont porté témoignage. (source)
L'indice
quasi-périodique SOI
mesure le différentiel de pression atmosphérique au niveau de
la mer entre Tahiti et Darwin. Cet
indice est déterminant pour les sécheresses et les fortes
pluies qui affectent périodiquement l'Australie, l'Inde,
l'Amérique du Sud ainsi que l'Afrique. Il concerne dont essentiellement l'hémisphère Sud
de notre planète.
L'indice SOI donne une indication (source)
sur le comportement de la circulation atmosphérique au dessus du
Pacifique. Quand
l'indice SOI est positif, les vents dominants partent des régions du
Pacifique Ouest plus chaudes où ils se chargent en humidité, ce
qui résulte en une forte pluviométrie sur les régions
Est de l'Australie. Ainsi, une année à SOI positif conduit à une pluviométrie au dessus de
la moyenne. Lorsque le SOI
est négatif, le différentiel de pression est plus faible, les
vents dominants sont atténués et la pluviométrie en
australie est généralement en dessous de la moyenne.
Comme on le voit, la prédiction de l'indice SOI est une donnée
cruciale pour l'agriculture et la gestion des eaux ( en particulier) en
Australie.
L'analyse de Robert V. Baker est
basée sur les différents cycles du soleil construits autour du
cycle bien connu de Schwabe
(périodicité 11 ans, environ). Baker
envisage les interactions entre le champ magnétique lié aux
éruptions solaires et le champ magnétique terrestre. Comme on
le sait, le champ magnétique solaire résultant des
éruptions solaires s'inverse lors du passage d'un cycle solaire au
suivant. Ainsi, tous les 22 ans environ, le champ magnétique solaire
se trouve être de même sens que le champ magnétique
terrestre ou de sens opposé à celui-ci pour le cycle de schwabe
suivant. Cette périodicité de 22 ans, déjà
mentionnée par Alexander (voir ci-dessus)
et d'autres, est connue sous le nom de cycle de Hale.
Elle fait donc intervenir la parité du numéro du cycle.
De plus, la succession de 4 cycles de Hale conduit aux cycles de Gleissberg dont la
périodicité est donc d'environ 88 ans. Le sens relatif des
champs magnétiques solaire et terrestre a une grande importance pour
la déviation des particules ionisantes propres à la
fécondation des nuages, selon la théorie de Svensmark.
Robert
Baker étudie en détail les corrélations
SOI-(croissances ou décroissances des cycles), lors des
différentes phases des éruptions solaires connues sous les noms
alpha, beta, khappa, gamma et omega et plus spécifiquement les phases
dites SPP (Sun's south pole positive) qui se reproduisent tous les 22 ans,
selon les cycles de Hale. Les données SOI sont
connues avec précision depuis 1876 ce qui permet une analyse fine des
corrélations sur une assez longue durée. Baker étudie
également l'influence des cycles de Gleissberg.
Compte tenu de la
complexité de cet article, il est impossible d'en donner un compte
rendu détaillé ici, mais ce qu'il faut retenir c'est la
règle simple énoncée par Baker
pour la prévision du SOI (et donc des
périodes de sécheresses ou de fortes pluies) en conclusion de
cette étude extensive. Le texte anglais de Baker
est assez obscur : " An underlying ‘rule of thumb’ for SOI
prediction is that the greater the positive (or negative) rate of change in
sunspots and associated field activity, the more likely there will be
positive (or negative) SOI fluctuations (and similarly for negative
changes)".
Voici une traduction simplifiée de ce que dit Baker : La règle sous-jacente pour la prédiction du
SOI réside dans l'observation que plus rapide est le taux de
croissance du nombre de taches solaires et de l'activité
magnétique solaire associée, plus grande est la
probabilité qu'il y aura des fluctuations positives de SOI. Et vice
versa.
Ce qui en terme plus simples peut s'exprimer de la manière suivante :
" Lorsque le
nombre des taches solaires augmente rapidement, le SOI connaît une
évolution positive (et vice-versa)".
A noter que les conclusions de Baker sont
cohérentes avec celles d'Alexander pour
l'Afrique du Sud (ci-dessus)
qui retrouve lui aussi des corrélations nettes avec le cycle de Hale
de 22 ans et qui note que la pluviométrie augmente quand les
éruptions solaires sont plus intenses.
Baker affirme qu'il a
entrepris ces recherches dans un but prévisionnel. Cependant, il
n'ignore pas les implications de ses résultats sur le débat
actuel sur le réchauffement climatique. Voici ce qu'il a déclaré
à ce sujet (source)
:
"Nous
devons mettre au banc d'essai le système naturel ( c'est à dire
avec le soleil) avant de chercher l'effet des additions ( par exemple avec le
CO2)" déclare Baker "Comparer les
données actuelles avec les celles du siècle
précédent peut nous donner une idée de l'effet de l'ajout
des gaz à effet de serre. Mais enfouir sa
tête dans le sable en affirmant que le soleil n'a aucun effet sur le
changement climatique représente un déni virtuel de la
réalité historique."
Le 22 décembre 2008,
(source) Robert Baker ajoute aussi quelques commentaires
intéressants sur l'arrêt prolongé de l'activité
solaire en cette fin du cycle 23 : "La
période du minimum des taches solaires qui marque la fin du cycle 23,
dont la fin était prévue pour octobre 2007, se poursuit. En
fait, nous pourrions entrer dans une période prolongée
d'activité solaire minimale comme celle qui a conduit aux
"sécheresses de la Fédération" ( NDT de
l'Australie) au tournant du XXème
siècle, avec un abaissement à venir des températures
pour une décennie. " (conformément à cette page)
NDT : Baker fait ici allusion à la période
froide des premières années du XXème siècle qui
s'est traduite par des sécheresses prolongées en Australie. En
fait le refroidissement des océans est responsable d'une SOI
négative comme expliqué plus haut et donc d'une moindre
humidité portée par les vents dominants au dessus de
l'Australie.
Note
: Les lecteurs attentifs auront certainement remarqué
que (...) il est patent que les périodes de refroidissement des
océans conduisent plus souvent à des sécheresses (tout
comme avec l'ENSO et les Etats Unis). En effet et comme le montrent les
variations du SOI, un refroidissement des océans entraîne
généralement une modification des vents dominants qui affecte
la pluviométrie sur les continents. Autrement dit, si la
quantité de nuages générés par les rayons
cosmiques change en fonction des cycles solaires, ce qui modifie la
température terrestre, (d'après Svensmark), ce sont les vents
dominants qui déterminent la pluviométrie. Il s'agit de deux
phénomènes distincts mais interdépendants, qui se
révèlent corrélés aux cycles solaires.
De
fait, les températures des océans (White et al), la
température globale ( Labitzke et les
nombreux auteurs cités ci-dessus) et la pluviométrie (Alexander,
Baker) sont tous dépendants des cycles du soleil.
Ceux-ci se révèlent ainsi comme le
véritable chef d'orchestre de la climatologie de notre planète.
Ce n'est pas vraiment une surprise, n'est-ce pas ?
Ce qui en est une, par
contre, c'est que certains "scientifiques de l'establishment"
persistent à nier cette évidence...
Donc, en
Australie, mais aussi en Afrique du sud, en Inde, en Amérique du sud
et en Afrique, un refroidissement des océans mènerait à
plus de sécheresses, et donc un réchauffement y serait
indubitablement une bonne chose. Et en plus, tout cela ne dépendrait
en grande partie que du bon vouloir du soleil, le CO2 étant au mieux
une variable mineure des évolutions du SOI. On nous aurait donc menti
?
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Sahel -- Il est vrai que
déjà, entre 1987 et 1999, période de hausse des
températures moyennes de la planète, des experts,
étudiant les photos satellite de l'Afrique, ont noté que le Sahel
reverdissait. Encore une observation empirique qui
contredit l'assertion commune des réchauffistes
"températures élevées = plus de
sécheresses". Mais ils vont sûrement nous annoncer qu'en
fait, la hausse des températures favorise les inondations ?
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Grippe ? -- A noter aussi
une observation beaucoup plus terre à terre: dans certains pays riches
en l'occurence, les USA), on
meurt plus quand il fait froid, la preuve:
Cela ne prouve
rien en soi, sauf qu'un refroidissement généralisé
n'aurait sûrement rien de drôle. On va le regretter, notre
réchauffement, tiens...
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Vous reprendrez
bien un peu de glace ? --- Après avoir prétendu
que les glaces arctiques allaient fondre, et devant l'obstination de la glace
à reprendre en hiver toute sa surface perdue en été, les
alarmistes ont affirmé que "peut-être la glace est elle
plus mince". Le peut être est de mise, car personne ne sait
mesurer correctement l'épaisseur des glaces au Groenland.
Oui mais voila: un certain nombre d'indicateurs suggèrent que le
permafrost du Groenland pourrait, au moins en certains endroits, s'épaissir
de 2,5" par an (environ 6 cm).
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La liste du
sénateur -- La liste
de scientifiques de haut niveau sceptiques vis à
vis de la position du GIEC, tenue à jour par le sénateur
Inhofe, s'est enrichie de 250 noms supplémentaires, portant le total
à 650.
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Science po -- Jean Martin nous
apprend que l'un des scientifiques listés par Inhofe, le docteur William
Happer, a été, dans un passé
lointain, victime de la vision assez particulière des rapports entre
science et politique défendue par un certain Al Gore, à
l'époque vice président des USA :
En 1991, Happer a été nommé Directeur de la
recherche sur l'Energie du Département de l'Energie US. En
1993, il a porté témoignage devant le Congrès que les données
disponibles ne supportaient pas les idées généralement
répandues sur les dangers du trou de l'ozone et du
réchauffement climatique. Ces déclarations lui valurent d'être immédiatement limogé par
le Vice-Président d'alors, Al Gore. "On
m'a dit que la science ne devait pas interférer avec la politique" a déclaré Happer.
"La science ne doit pas
interférer avec le politique": Autrement dit, la
politique ne doit pas être embarrassée par la science quand cela
arrange le politique. Ah mais. Si les scientifique se mettent à
vouloir empêcher les politiciens de faire des conneries avec l'argent
des contribuables au nom de la science, mais où va-t-on ?
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Apocalypse
cancelled
-- Toujours aussi irrévérencieux, certains organes de presse
australiens se sont amusés à ressortir quelques
prévisions apocalyptiques faites par les réchauffistes dans les
années précédentes, prévisions qui ne se sont
évidemment pas concrétisées. Par exemple, voici celle
du Herald Sun. Ah, ces australiens, vivre la tête
en bas, cela leur tourne les sangs.
Comme quoi les
"climatologues" du GIEC (il
y a beaucoup de GIEC-men qui n'ont rien à voir avec la climatologie,
mais passons...) sont infichus de prévoir correctement des
phénomènes liés à "leur"
réchauffement sur 1 à 5 ans, mais ils prétendent nous
révéler quelles catastrophes attendent nos petits enfants en
2100. Et grâce à cela, Borloo peut nous vendre ses
éco-taxes.
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A quand le retour
de bâton ? -- Randall O'Toole, du Cato institute, constate que
certains groupes environnementalistes et certains avocats commencent à
intenter des procès à des sociétés qu'elles
accusent d'être "responsables
du réchauffement climatique et de ses conséquences".
Ce qui lui fait poser la question
suivante : Si les sceptiques venaient finalement à être
considérés comme ayant eu raison dès le départ,
ce qui ne saurait tarder, les entreprises obligées de modifier leurs
business plans afin de complaire aux lois "anti-carbone" pourront
elles porter plainte contre les groupes de pression écologistes pour tous les coûts inutiles
qui leur ont été imposés ?
Ce à quoi je répondrais cyniquement que les états qui
imposent ces législations stupides sont des cibles bien plus solvables
que les groupes de pression en question, quand bien même certains
sont tout sauf négligeables.
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Même la gauche
US s'y met... -- Quelle ne fut pas ma surprise de voir la
crème des blogs (collectifs) de la gauche US, the Huffington Post,
publier une
(longue) tribune exigeant des excuses d'Al Gore pour tous
les mensonges qu'il a perpétrés au nom du réchauffement
climatique. Et il ne s'agit pas d'un petit pamphlet à deux euros, mais
d'une tribune synthétisant avec moult arguments toutes les principales
objections que l'on peut opposer aux al-goristes de tout poil.
(le seul point à
mon avis "déconnant" de la tribune est le -- fort
heureusement court -- paragraphe où l'auteur tente d'évoquer
une corrélation entre rayonnement solaire et éruptions
volcaniques. Argument d'une insigne faiblesse).
Petit extrait :
3. What the
alarmists now state is that past episodes of warming were not caused by C02
but amplified by it, which is debatable, for many reasons, but, more
important, is a far cry from the version of events sold to the public by Mr.
Gore.
Meanwhile, the
theory that carbon dioxide "drives" climate in any meaningful way
is simply wrong and, again, evidence of a "flat-Earth" mentality.
Carbon dioxide cannot absorb an unlimited amount of infrared radiation. Why
not? Because it only absorbs heat along limited bandwidths, and is already
absorbing just about everything it can. That is why plotted on a graph, C02's
ability to capture heat follows a logarithmic curve. We are already very near
the maximum absorption level. Further, the IPCC Fourth Assessment, like all
the ones before it, is based on computer models that presume a positive
feedback of atmospheric warming via increased water vapor.
4. This mechanism has never been
shown to exist. Indeed, increased temperature leads to increased
evaporation of the oceans, which leads to increased cloud cover (one cooling
effect) and increased precipitation (a bigger cooling effect). Within certain
bounds, in other words, the ocean-atmosphere system has a very effective
self-regulating tendency. By the way, water vapor is far more prevalent, and
relevant, in the atmosphere than carbon dioxide -- a trace gas. Water vapor's
absorption spectrum also overlays
that of carbon dioxide. They cannot both absorb the same energy!
The relative might of water vapor and relative weakness of carbon dioxide is
exemplified by the extraordinary
cooling experienced each night in desert regions, where water in the
atmosphere is nearly non-existent.
(...)
To be told, as I
have been, by Mr. Gore, again and again, that carbon dioxide is a grave
threat to humankind is not just annoying, by the way, although it is that! To
re-tool our economies in an effort to suppress carbon dioxide and its
imaginary effect on climate, when other, graver problems exist is, simply
put, wrong.
Particulate pollution, such as that causing the Asian brown cloud, is a real
problem. Two billion people on Earth living without electricity, in darkened
huts and hovels polluted by charcoal smoke, is a real problem.
(...)
And, in the
meantime, let us neither cripple our own economy by mislabeling carbon
dioxide a pollutant nor discourage development in the Third World, where
suffering continues unabated, day after day. Again, Mr. Gore, I accept your apology.
Rien d'original,
mais voir le Huffington Post traiter Al Gore de "flat earther toi même",
c'est une situation réellement nouvelle et ô combien
réjouissante... La mécanique réchauffiste est bel et
bien en train de s'enrayer, malgré les efforts
désespérés de sa propagande. A quand un mouvement
identique de ce côté de l'Atlantique ?
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Et je pourrais continuer comme ça pendant encore des lignes et des
lignes. Mais est-ce bien nécessaire ?
Cela pose la question de fond: jusqu'à quand des politiques
incroyablement coûteuses et contre productives seront-elles
promulguées et appliquées au nom de cette tartufferie ? Combien
faudra-t-il de faits montrant l'ineptie des thèses du GIEC, combien de
records de froid, combien de travaux de scientifiques de renom, pour que nos
dirigeants cessent de gaspiller des fortunes dans les chimères de
l'anti-carbonisme ?
Vincent
Bénard
Objectif Liberte.fr
Egalement par Vincent Bénard
Vincent Bénard, ingénieur
et auteur, est Président de l’institut Hayek (Bruxelles, www.fahayek.org) et Senior Fellow de Turgot (Paris, www.turgot.org), deux thinks tanks francophones
dédiés à la diffusion de la pensée
libérale. Spécialiste d'aménagement du territoire, Il
est l'auteur d'une analyse iconoclaste des politiques du logement en France, "Logement,
crise publique, remèdes privés", ouvrage publié
fin 2007 et qui conserve toute son acuité (amazon), où il
montre que non seulement l'état déverse des milliards sur le
logement en pure perte, mais que de mauvais choix publics sont directement
à l'origine de la crise. Au pays de l'état tout puissant, il
ose proposer des remèdes fondés sur les mécanismes de
marché pour y remédier.
Il est l'auteur du blog "Objectif
Liberté" www.objectifliberte.fr
Publications :
"Logement: crise publique,
remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat
Avec Pierre de la Coste : "Hyper-république,
bâtir l'administration en réseau autour du citoyen", 2003, La
doc française, avec Pierre de la Coste
Publié avec
l’aimable autorisation de Vincent Bénard – Tous droits
réservés par Vincent Bénard.
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