Régulation bancaire à la trappe : Mission Accomplie

Et voici pourquoi la règle de Volcker peut conduire droit dans le mur de la gravité sénatorial et des opinions politiques pusillanimes.

Abandonner la position de « prop-trading » (Courtage de spéculation de haut vol) ET le statut bancaire? Les banques mutantes zombie ne le permettront pas.

Qui dépend de dépôts assurés? C’est le moindre des soucis. Ce sont les obligations garanties du Trésor et l’accès au guichet d’escompte qui comptent. Quand vous faites jouer un levier financier sur l’argent de tiers, C’est le commerce de gros et non pas le commerce de détail qui vous intéresse.

Goldman n’est pas une surprise parce qu’en fait ce n’est rien d’autre qu’un hedge fonds avec les bonnes relations et un carnet d’adresses bourré de sénateurs. Mais JPM est à observer puisque c’est au moins –de manière nominale- une banque et trop grosse pour ne pas laisser de marque.

Prop trading- pourquoi prêter si vous pouvez accéder aux tables de jeu et jouer aux cartes vous-même?

Au moins vous avez une situation de Swaps de crédits défaillants couverte par le sauvetage d’AIG non ?

Bon, peut-être pas…2000 milliards de dollars de pertes et 13 000 milliards pour continuer.

Je peux comprendre pourquoi la Fed est complètement passée à côté de ce petit changement de tendance dans sa vue d’ensemble du système bancaire.

Si les marchés chutent de façon significative à un niveau inférieur et que les bilans des banques commencent à trembler de nouveau et menacent de faire s’écrouler le système, ou bien toute autre chose dans ce goût là, alors il se peut qu’Obama envoie le jeune Tim devant le Congrès avec une autre demande rédigée à la hâte de plan de sauvetage se montant à un millier de milliards de dollars. Et j’entends déjà le bruit des poignards que l’on retire de leur fourreau alors qu’il s’apprête à passer la porte…

Jesse

Le Café Américain

Traduit et publié avec l’aimable autorisation de Jesse. Tous droits réservés