La diplomatie russe est en train de réussir son pari de casser le front américano-européen et les sanctions sont nettement moins évidentes à prendre… en particulier pour les Européens qui sont évidemment les premières victimes de la politique de toute puissance américaine, mais qui ne correspond en rien aux intérêts européens.
D’ailleurs de manière factuelle, l’Europe, unie à la Russie et à la Chine, pourrait créer, sur cet immense continent d’un seul tenant et disposant de toutes les richesses nécessaires, une véritable prospérité en se passant totalement des USA et de leur politique profondément agressive et impérialiste.
Depuis le début du régime des sanctions antirusses, Moscou s’active à «sonder le terrain» afin d’élaborer des contre-mesures asymétriques.
La Russie a préparé « une série de mesures » en guise de réponse asymétrique aux sanctions américaines, a déclaré lundi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. « La politique américaine des sanctions contre la Russie continue depuis déjà longtemps.
Nous avons utilisé cette période pour effectuer un certain travail de recherche et préparer une série de mesures qui pourront être appliquées dans un régime asymétrique », a-t-il indiqué devant le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
Lors du sommet tenu les 20 et 21 octobre à Bruxelles, les dirigeants de l’UE n’ont pas réussi à trancher sur de nouvelles sanctions antirusses, suite aux activités de la Russie en Syrie.
Les États-Unis, pour leur part, indiquent avoir discuté avec leurs partenaires européens la façon de faire face à la Russie, y compris via de nouvelles sanctions.
L’Allemagne s’oppose à de nouvelles sanctions antirusses. Lundi, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a approuvé la décision de l’UE de s’abstenir pour le moment d’imposer de nouvelles sanctions antirusses.