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Barack Obama, en déclarant
que les entrepreneurs Américains les plus prospères ne sont pas
les seuls responsables de leur propre succès, nous a prouvé une
fois de plus qu’il est un Fier Marxiste (comme le surnomme Yuri Maltsev, ancien conseiller de Mikhail Gorbatchev). Sans les bureaucrates du
gouvernement, les chefs d’entreprise n’en seraient pas où
ils en sont aujourd’hui, a affirmé le Marxiste de la Maison
Blanche, prenant pour exemple les écoles et autoroutes ayant
été financées par le gouvernement. Tout comme ses amis
Marxistes, Barack Obama ignore tout des lois
économiques.
Aucun
entrepreneur ne considère avoir créé son entreprise sans
aide extérieure. Chacun d’entre eux collabore de jour en jour
avec des fournisseurs, des clients, des employés, des comptables, des marketeurs, des banquiers, des investisseurs, et bien
d’autres personnes. Voici ce qu’en a écrit Adam Smith dans
son traité de 1776 intitulé Recherches
sur la nature et les causes de la richesse des nations :
‘Dans une
société civilisée, une personne a constamment besoin de
la coopération et de l’assistance d’un très grand
nombre, alors que sa vie entière ne lui suffit à gagner
l’amitié que d’une poignée d’individus…
Un homme a constamment besoin du secours de ses frères, mais ne peut
espérer que ce secours soit bénévole. Il a de plus
grandes chances de pouvoir s’imposer lorsqu’il parvient à
convaincre ses pairs de diriger leur amour-propre en sa faveur, et de leur
montrer qu’il est en leur avantage que de faire ce qu’il leur
demande. C’est là ce que propose toute personne offrant un
marché à une autre. ‘Donnes-moi ce que je veux et je te
donnerai ce que tu veux’ est la devise se cachant derrière
chacun de ces marchés. C’est de cette manière que nous
obtenons d’une autre personne les biens dont nous avons besoin. Ce
n’est pas du bénévolat d’un boucher, d’un
brasseur et d’un pâtissier que nous tirons notre dîner,
mais d’un échange allant également dans leur
intérêt… Seul un mendiant peut choisir de ne
dépendre uniquement que du bénévolat de ses
frères citoyens’.
Pour ce qui concerne le rôle
du gouvernement, l’Histoire nous a de nombreuses fois prouvé
qu’il est l’ennemi juré de l’échange
volontaire et de la génération de prospérité par
le marché libre. Comme Ludwig von Mises
l’écrivait dans son ouvrage La
Mentalité Anti-Capitaliste,
publié en 1956, ‘Une nation est aujourd'hui d'autant plus
prospère qu'elle a le moins tenté de
placer des obstacles sur la voie de l'esprit de l'initiative privée et
de la libre entreprise. Les habitants des États-Unis sont plus
prospères que ceux de tous les autres pays parce que leur gouvernement
s'est engagé plus tard que les autres dans une politique d'obstruction
de l'économie’.
Les dépenses
gouvernementales s'élèvent à quelques 40% du PIB, ce qui
signifie que l’économie Américaine est socialiste
à 40%. Le système socialiste d’écoles publiques
est partout un désastre, excepté peut-être pour quelques
enclaves de banlieue. Ainsi, la force de travail Américaine a
d’année en année été nivelée par le
bas, au détriment économique de tous. Le financement socialiste
d’un réseau routier public est responsable de la mort de plus de
50.000 personnes chaque année, ce qui est loin d’être une
bonne nouvelle. L’Etat-providence a détruit le désir des
gens à travailler et causé l’éclatement de
beaucoup plus de familles que l’on ne le pense. (Ce dont je parle ici,
ce sont des aides sociales assez généreuses pour pousser des
millions de pères de famille bons à rien à abandonner
leurs enfants sans avoir à craindre de les avoir laissé dans la
pauvreté).
La sécurité
sociale réduit la motivation des gens à épargner pour
leur retraite. Une baisse du taux d’épargne entraîne un
manque de capital d’investissement et, en conséquence, un
ralentissement de la croissance économique. Tous les autres programmes
de financement gouvernemental enrichissent la classe politique parasite et
appauvrissent la classe laborieuse. La longue histoire de l’agressivité
militaire des Etats-Unis n’a fait qu’accroître le pouvoir
du gouvernement aux dépens de la liberté et de la
prospérité, tout en enrichissant le complexe militaro-industrio-congressionnel. Le
système de démocratie illimitée dont les
Américains sont aujourd’hui les esclaves peut être
défini de la manière suivante : des parasites
emploient/élisent des pilleurs professionnels pour voler les
producteurs.
La Fed génère
depuis toujours des cycles économiques de type
croissance-récession, et continue de blâmer la libre-entreprise
pour les problèmes qui en découlent. Après que la Fed de
Greenspan ait créé la Grande Récession, le parrain
actuel de la Fed, Ben Bernanke, est venu se moquer
à la télévision de l’idée que les
marchés et la libre-entreprise puissent représenter la solution
à la dépression actuelle, faisant au passage
l’éloge des nouveaux pouvoirs régulatoires
de la Fed.
Chaque entreprise
Américaine est aujourd’hui prise à la gorge par les
dizaines de milliers de pages de régulations fédérales,
et je n’ose même pas parler des régulations locales et
étatiques. Tout politicard ignorant et égoïste a le
pouvoir de recourir aux régulations gouvernementales pour mettre fin
à des projets de plusieurs milliards de dollars en un clin
d’œil. Nous pourrions citer comme exemple la manière dont
un seul membre du conseil municipal de West Palm Beach, en Floride, est
parvenu à suspendre la construction d’un centre commercial en
demandant à ce que la société de construction chargée
des travaux emploie plus de ‘firmes locales’. Il y a fort
à parier que ce membre du conseil ait un proche qui soit entrepreneur
en bâtiment. De telles actions ne sont rien de plus que des extorsions
légalisées.
Plus une personne a affaire
à des régulations et des régulateurs, moins elle a le
temps d’améliorer son produit, de réduire ses coûts
et prix, et de créer de nouveaux produits. Les régulations
gouvernementales évincent l’entreprenariat, la création
de richesses et la création d’emplois dans le même temps
qu’elles imposent des coûts incommensurables aux entreprises
privées.
Il existe bien entendu des
exceptions à tout cela, mais pour le plus gros de ces 120
dernières années, les régulations gouvernementales ont
été utilisées par les plus grosses corporations pour
étouffer la concurrence de leurs plus faibles compétiteurs et
empêcher d’autres de faire leur apparition. La première
agence de régulation fédérale, appelée Interstate Commerce Commission et ayant été
fondée en 1887, fut utilisée pour la première fois par
l’industrie des chemins de fer afin de devenir un cartel
contrôlé par le gouvernement et fixant ses propres prix. Ce fut
ensuite le tour de l’industrie des transports routiers. Le Civil Aeronautics Board fut
également ‘capturé’ par l’industrie
aéronautique, qui a pu jouir d’un monopole de fixation de prix
durant plus de 50 ans, avant d’être
dérégulée à la fin des années 1970. Le
système de régulation des services publics n’a
été depuis la fin du XIXe siècle qu’un
système de monopole gouvernemental. (Voir Butler Shaffer,
Restraint of Trade, et
Gabriel Kollo, The
Triumph of Conservatism).
Le gouvernement, avec ses
plans de sauvetages destinés à sauver des entreprises en
péril, porte également un coup mortel à
l’institution capitaliste. Le capitalisme est un système au sein
duquel profits et pertes doivent demeurer privés. Une entreprise qui
répond correctement aux besoins de ses clients enregistre du profit,
et celles qui ne le font pas sombrent dans la banqueroute. Socialiser les
pertes tout en gardant les profits privés encourage la prise de risque
et la mauvaise gestion d’entreprise, et pousse les entreprises
‘privées’ à se comporter telles des bureaucraties
gouvernementales.
En clair, la remarque
ignorante d’Obama a eu deux conséquences :
premièrement, elle a fait preuve d’une ignorance
économique remarquable, et deuxièmement, elle a
présenté tout le contraire de la vérité pour ce
qui concerne le rôle du gouvernement dans l’économie. Dans
le monde d’aujourd’hui, les entreprises Américaines les
plus prospères le sont devenues malgré l’intervention du
gouvernement, et non grâce à elle.
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