Cette
semaine marque la date limite pour le ‘Super-Comité’ du
Congrès à présenter son projet quant à la
réduction des dépenses fédérales pour ces dix
prochaines années. En fait, le gouvernement n’aurait
qu’à diminuer son budget annuel de 120 milliards de dollars pour
achever ses objectifs sur dix ans, mais cette petite somme n’a fait que
causer la panique sur la colline du Capitole. Ce ne sont là que des
propositions d’amélioration du budget qui n’ont pas
grand-chose à voir avec des plans d’action effectifs. Cela
prouve à quel point les hommes politiques sont sérieux quant il
en vient à régler le problème de la dette.
A
dire vrai, les hommes du Congrès font ici
face à une tâche impossible. Ils doivent, en effet, diminuer les
dépenses du gouvernement sans changer le rôle de ce dernier dans
notre société. Le gouvernement fédéral doit
pouvoir continuer de fournir une sécurité sociale et médicale
comme elle l’avait promis, dans le même temps qu’il doive
pouvoir maintenir sa politique internationale interventionniste. Tout le
monde sait bien que ce n’est pas possible.
Gardez
à l’esprit que le déficit fédéral pour la
seule année de 2011 s’élève à 1,3 trillions
de dollars, ce qui signifie que le Super-Comité aurait besoin
d’imposer cette réduction de budget PAR ANNEE plutôt que
sur une période de dix ans. Si le Congrès espère mettre
fin au problème de la dette, il doit commencer par ne plus autoriser quelque
accumulation de dette que ce soit, et ce dès 2012.
Les
revenus fédéraux s’élèveront à 2,3
trillions de dollars sur l’année 2012. Le budget
fédéral de l’année 2004 était
également de 2,3 trillions de dollars. Le Congrès devrait donc
simplement appliquer le budget de 2004 à l’année
prochaine et ainsi de suite jusqu’à ce que le gouvernement
puisse rééquilibrer ses dépenses. C’est tout ce
dont nous avons aujourd’hui besoin pour parvenir à une balance
budgétaire saine. Le
gouvernement fédéral était-il trop petit il y a 7 ans,
en 2004 ? Bien sûr que non. Seule l’hystérie de
Washington voudrait vous en faire croire autrement.
Nos
amis républicains et démocrates au Super-Comité ont
cependant l’air d’avoir besoin de 10 voire 30 ans pour
réguler le budget de notre nation.
Les
dépenses du gouvernement ne sont pas uniquement de l’argent
jeté par les fenêtres, mais sont également bien souvent risquées
pour son bilan budgétaire. Le Super-Comité devrait simplement
appliquer le budget de 2004 année après année et ainsi
assainir la balance budgétaire de notre nation.
Ce
qui semble cependant plus certain est de voir arriver sur le devant de la
scène un nouveau réarrangement des taxations afin
d’obtenir plus de revenus. Les déductions et les crédits
seront supprimés, et les réductions de taxes imposées
par Bush seront révoquées. En résultat, moins de monnaie
sera disponible dans le secteur privé, de moins en moins
d’emplois seront créés, et la croissance
économique sera de plus en plus lente. Le Super-Comité à
l’opportunité de pouvoir faire un pas dans la bonne direction,
mais plutôt que de choisir la solution la plus simple, il choisira
certainement la voie vers l’augmentation des taxes et rendra ainsi les
choses pires qu’elles ne le sont déjà. Une augmentation des taxes ne fera que
réduire la liberté et nous plonger encore plus dans la
récession. Plutôt que de chercher un moyen de déguiser
l’augmentation des taxes en ‘augmentation des revenus’, le
Super-Comité devrait mettre en place un plan réel de limitation
de dépenses afin de placer l’Amérique sur le chemin vers
la liberté et la prospérité.
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