Attention aux sondages, aux manipulations et aux présentations souvent bien de parti pris et aussi trompeuses ! On peut ne pas aimer Trump, ce qu’il porte comme idée, mais on peut également adhérer à des idées qui ne sont certes plus portées par la bien-pensance dominante mais qui partout dans le monde reviennent en force et pourraient faire un retour fracassant sur la scène politique américaine.
La réalité c’est que si Trump est aussi détesté par les classes dirigeantes actuelles c’est qu’il souhaite, par ses propositions, laminer certaines rentes de situation, conséquences de la mondialisation et du fait que les politiques ont abdiqué leur représentation de leurs peuples respectifs pour non plus servir les gens, mais servir les intérêts marchands des grandes multinationales.
Il se pourrait que Trump soit élu face à une Clinton qui ne suscite aucun engouement auprès de la population et dont le manque de popularité est flagrant.
La candidate à la présidentielle américaine du Parti démocrate, Hillary Clinton, a le soutien des électeurs de 17 États américains, tandis que son principal rival, le républicain Donald Trump a l’appui de 23 États.
Ces chiffres ont été présentés aujourd’hui dans une étude de l’institut de sondages Ipsos pour l’agence de presse Reuters.
Les sondeurs soulignent que ces deux dernières semaines, M. Trump a renforcé ses positions dans deux États importants, la Floride et l’Ohio.
Les sondages de la fin août indiquaient que Mme Clinton était susceptible de l’emporter avec une large avance, mais maintenant le résultat est imprévisible, parce que les deux candidats sont au coude-à-coude.
Il faut noter que l’État de l’Ohio revêt une importance particulière dans la lutte pour le poste présidentiel des États-Unis. Dans toute l’histoire du pays, aucun politicien républicain n’est parvenu au poste suprême sans le soutien de l’Ohio.
Reuters et Ipsos ajoutent que Mme Clinton est soutenue par les États les plus densément peuplés du pays, tels que la Californie, New York et le New Jersey, qui peuvent jouer un rôle décisif dans cette course présidentielle.
Trump rattrape son retard sur Clinton Les chercheurs rapportent que dans 10 autres États américains et dans le District de Columbia, où se trouve la capitale des États-Unis, les deux candidats ont presque le même soutien ou il n’y a pas de données suffisantes pour tirer une conclusion précise.
D’après les analystes, les raisons du déclin de la popularité de l’ex-secrétaire d’État sont le scandale autour de sa correspondance électronique officielle, ainsi que les critiques liées aux activités de la Fondation Clinton.
L’organisation caritative a été fondée par l’ancien président américain Bill Clinton en 2001, après qu’il a quitté la Maison Blanche.
La fondation a réussi à amasser plus de deux milliards de dollars (1,8 milliard d’euros), y compris des contributions de partisans de la famille Clinton. Les opposants politiques ont suspecté l’ex-secrétaire d’État d’avoir fourni des services à certains partis politiques et même à des États en échange de transferts de fonds à la fondation.