Pas de quoi paniquer, mais mieux
vaut toutefois mentionner les « chances » qu’un astéroïde entre
bientôt en collision avec notre planète.
Les calculs de sa trajectoire
varient quelque peu, certains stipulant qu’il arrivera aux alentours du 5
mars, et d’autres entre le 7 et le 8. Il devrait passer à quelques 17.700
kilomètres de la Terre, et jamais un autre astéroïde de cette taille n’était
encore passé aussi près de nous.
Lexi Morgan, de chez Intellihub.com,
nous en dit plus :
La NASA a mis à jour les calculs d'approche de son Jet Propulsion Laboratory pour
refléter une fenêtre d’incertitude de 22 heures concernant l’astéroïde 2013
TX68, qui devrait bientôt passer à proximité de la Terre.
La NASA s’attend à voir
passer le gros astéroïde à une distance d’environ 29.000 kilomètres de la
Terre entre le 7 mars 13 heures et le 8 mars 11 heures, heure de l’Est.
Il est aussi utile de noter que
même si l’astéroïde passait à une distance suffisamment éloignée de la Terre,
il a toutefois le potentiel d’entrer en collision avec la Lune, un satellite
en orbite, la Station spatiale internationale ou d’autres plateformes
spatiales.
Le tabloïde The Sun
nous en dit plus :
La NASA a admis qu’il y
ait une chance que l’astéroïde 2013 TX68, qui mesure 30 mètres de diamètre et
se dirige actuellement vers nous, se heurte à la Terre.
L’astéroïde devrait passer à
proximité de la Terre le 5 mars, à une distance de 17.700 kilomètres ou plus.
Mais selon la NASA, il y a des « chances » qu’il entre en collision
avec notre planète le 28 septembre 2017.
Selon la NASA, les
chances de voir cet astéroïde entrer en collision avec la Terre ne sont que
d’une sur 250 millions.
[…]
Selon la NASA,
l’astéroïde pourrait dépasser la Terre à une distance allant de 14,5 millions
à 17.700 kilomètres. Cette fourchette très large est liée aux différentes
trajectoires que pourrait suivre l’astéroïde, qui n’a commencé à être observé
qu’il y a peu de temps.
Bien qu’il y ait très peu de
chances que nous vivions un scénario digne de l’Apocalypse d’ici quelques
jours, les scientifiques ont précisé que l’astéroïde pourrait entrer en
collision avec la Lune, ou encore un satellite ou une infrastructure spatiale
construite par l’Homme.
Il pourrait causer des dommages.
Voilà qui représente un
excellent rappel de la fragilité et de la mortalité de notre condition. Il
existe de nombreuses forces extérieures, et il est important pour nous de
nous y ajuster.
La Russie vient de dévoiler son
projet de construction d’ICBM qui
pourront potentiellement détruire les astéroïdes et météorites de petite
taille qui s’écrasent si fréquemment sur son sol. La
région de Chelyabinsk a été touchée l’année dernière.
La NASA a
récemment annoncé un projet identique afin de défendre
les Etats-Unis face aux menaces spatiales. Voici ce que nous en dit le Daily
Mail :
Nous nous
sommes vus rappeler le 15 février dernier que des astéroïdes pouvaient entrer
en collision avec la Terre à tout moment, après qu’un objet non-identifié a
explosé au-dessus de Chelyabinsk, en Russie, avec 20 à 30 fois l’énergie de
la bombe atomique qui a détruit Hiroshima.
Il s’agit du plus gros objet
naturel à avoir pénétré l’atmosphère depuis l’évènement de la Toungouska qui
a détruit une forêt sibérienne en 1908.
Le Daily
Caller nous en dit ceci :
Le gouvernement russe
pense à rénover ses missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) afin de
pouvoir détruire des astéroïdes avant qu’ils n’atteignent la Terre.
[…]
Ces missiles nucléaires
pourraient être utilisés pour détruire des astéroïdes de 20 à 50 mètres de diamètre.
Les astéroïdes de si petite taille sont difficiles à détecter, et les
missiles pourraient être la dernière ligne de défense susceptible d’empêcher
une catastrophe potentielle.
A une heure où l’espace lui-même
est concerné par les projets d’armements, ainsi que le climat, et que les
relations internationales s’en sont retournées à une situation de Guerre
froide, la Russie pourrait aussi avoir des intentions cachées.
« Malheureusement, nous ne
détectons qu’environ 1% des astéroïdes de 30 mètres de diamètre ou moins ;
il y en a donc énormément que nous n’avons pas encore découverts », a
expliqué Jason Kessler, un employé de la NASA chargé de l’identification de
potentielles menaces spatiales, à CNN.
Nous pourrions avoir des
surprises. La Russie l’a certainement compris.