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Non satisfaite
d’inonder la planète de dollars électroniquement
crées en pianotant sur un clavier à grands coups
d’assouplissement quantitatif, de TARP ou de rachat de créances
douteuses des banques amies de Washington, la pierre angulaire du cartel
bancaire américain, le plus souvent nommée la Reserve
Fédérale, vient de commettre une bévue gigantesque en
imprimant incorrectement un milliards de billets de banque de 100 dollars
dont plus de 10 % présentent des défauts d’impression.
Ces billets,
prétendument le fruit d’au moins 10 ans de recherches contre la
contrefaction, sont les plus couteux de l’histoire des Etats Unis (12,5
centimes pour un billet) et sont dotés d’un nombre
impressionnants de gadgets (un hologramme en
forme de «cloche de la liberté» qui disparaît quand
on le secoue, un ruban bleu aux motifs changeants, etc.). Mais la technologie d’impression
employé a crée un problème
de froissage sporadique du papier» durant le
processus et a laissé des marques blanches sur une partie des
nouvelles coupures. Ce milliard de billets représente plus de 10% des
billets verts en circulation dans toute la planète et, à moins
d’un traitement manuel d’un milliard de billets ou de
l’invention d’une technologie nouvelle, ces billets resteront
stockés sine die à Forth Worth et à Washington.
Aux
dernières nouvelles Benjamin Franklin s’est plusieurs fois
retourné dans sa tombe.
 
Avoir
perdu tout contrôle de la création monétaire par leur
levier traditionnel que sont les banques commerciales, après avoir de
s’être lancées dans un mouvement
désespéré de sauvegarde des banques et de financement
par la planche à billets (pardon, la planche à crédit)
des déficits abyssaux des Etats, la plus importante des banques
centrales au monde montre aujourd’hui son incapacité à
gérer la fabrication de ses propres billets.
L’incroyable
complexité de ce château de cartes financier n’a pour but
que de préserver un droit de seigneuriage exorbitant (même
à 12,5 centimes le billet, l’émission d’un billet
de 100 dollars représente un droit de seigneuriage de 99.875 %) et la
structure au pouvoir qui en dépend. Il semble chaque jour un peu plus
manifeste que les apprentis alchimistes à la manœuvre ont perdu
le contrôle de leur machine infernale et que lesdites structures au
pouvoir tentent de manière désespérée de leur
venir en aide et se sauver elles-mêmes.
Tout
rapprochement avec la FED rachetant les bons du trésor
américain, la BCE achetant les créances des banques ou les
obligations d’Etats en faillite, la Banque de Chine dont la politique a
crée le plus gros boom de l’histoire (et bientôt le plus
grand crash) et le Japon avec ses 200% de dette sur le PIB est bien
évidemment fortuit.
Peut
être serait il temps de considérer de revenir à une
monnaie simple, compréhensible de tous, dont la multiplication est
impossible et qui a fait ses preuves durant l’intégralité
de l’histoire humaine.
A
propos, vous avez de l’or ?
Signé
Véner
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