« Jugez-les
par leur travail. Qu’ont-ils fait de plus pour l’humanité que lui conter
monts et merveilles et confondre leurs ombres pour des Dieux ? »
Jack London, Le Talon de fer
L’or a été forcé à la baisse ce matin jusqu’à son support à 1.250 dollars.
Ce niveau de support date de la veille de l’annonce du
résultat du référendum britannique.
L’or et l’argent ont tous deux rebondi depuis leur record à
la baisse de ce matin, mais ils souffrent tous deux de pressions acharnées
depuis plusieurs jours.
Le dollar est reparti à la hausse aujourd’hui en réponse à
la faiblesse européenne et dans l’idée que la Fed décidera bientôt de
rehausser les taux en réponse à un renforcement de son économie.
Vous savez très bien ce que je pense de tout ça. Elle fera
certainement grimper une seule fois les taux au mois de décembre. Nous n’avons
pas encore enregistré de reprise durable. La croissance que nous semblons
traverser aujourd’hui n’est rien de plus qu’un écran de fumée.
Thomas Frank a mentionné
aujourd’hui les élections présidentielles et l’hypocrisie de notre classe
politique.
Selon Jim Rickards, les banques
centrales occidentales cherchent à réduire le prix de l’or pour permettre à
la Chine d’accumuler des réserves d’or adéquates avant que soit annoncé un
nouveau régime monétaire global et un prix de l’or bien plus élevé.
Personnellement, je n’y crois pas. Même si Jim est quelqu’un
d’intelligent. A moins bien sûr qu’il ait pu obtenir des informations de l’intérieur,
auquel cas il serait fou de les divulguer ainsi.
Je continue donc de croire que de l’or est accumulé par
beaucoup de mains, y compris celles des banques centrales depuis 2006, et que
les réserves d’or disponibles s’en trouvent diminuées.
La hausse du prix de l’or n’a jamais cessé d’être combattue
par les banques centrales au travers de leurs prêts en or aux banques
commerciales, qui en réduisent à leur tour le prix pour leurs propres
profits. L’argent est dans une situation similaire, bien que les banques
centrales n’en aient plus à prêter.
Nous nous approchons désormais du dénouement.
Pourquoi le feraient-ils ? Parce qu’ils savent que les
devises fiduciaires sont un jeu de confiance, dont la valeur doit être
maintenue contre les abus par la force ou par la fraude. Il devrait être
évident que les banques ont abusé les devises à la manière d’une mule à leurs
propres fins.
Nous verrons bien ce qui se passera demain.