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Un tiers des travailleurs Canadiens préfèreraient avoir un robot comme patron

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Publié le 13 avril 2016
595 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Tout le monde ne craint pas la robotisation de la société et si la plupart des Américains cultivent le fantasme cinématographique de Terminator, une bonne partie des Canadiens en revanche semblent tout à fait disposés à confier leur destinée à des machines, au moins dans le domaine professionnel.

C’est une étude réalisée à la fin du mois de mars par le cabinet Intensions de Vancouver qui révèle que 31% des travailleurs Canadiens âgés de 20 à 39 ans « pensent qu’un programme informatique serait plus digne de confiance et respectueux de l’éthique que des responsables d’entreprise humains« . Ce chiffre baisse légèrement à 26% lorsqu’on élargit l’échantillon aux Canadiens adultes, en activité ou non.

Un avenir incertain au détriment des travailleurs humains…

Pour arriver à ce résultat, Intensions a interrogé 2299 personnes sur une période de 6 mois dans le but de faire émerger une certaine vision de ce que pourrait être l’avenir du travail. C’est en tout cas l’objet de l’étude qui s’inscrit dans un contexte économique prédisant un remplacement progressif et définitif de tous les humains par des machines au travail.

Évidemment, même si leur nombre est surprenant, les Canadiens qui rêvent d’un patron numérique restent encore très minoritaires et les trois-quarts des adultes vivant sous la bannière à feuille d’érable continuent à penser qu’une machine n’a pas sa place à la tête d’une entreprise. Mais le plus souvent c’est davantage à cause de ses qualités que de ses défauts… En effet, une machine sans âme, impartiale et totalement respectueuse des règles en vigueur ne possèderait pas ces petites faiblesses que certains travailleurs apprécient chez leurs supérieurs.

Les défauts humains préférés aux qualité technologiques

Ethan Chiel, un journaliste canadien, a lui aussi fait sa petite enquête auprès des internautes et si les personnes qu’il a interrogées ne remettent pas en cause l’efficacité d’une machine, elles auraient en revanche tendance à lui reprocher justement son manque d’humanité. Ainsi, l’empathie et la capacité à être ému par la situation personnelle d’un salarié, ou encore l’intuition, la capacité à pardonner les erreurs, et même l’humour sont autant de qualités appréciées chez un patron humain… mais qui ne sont pas près d’être implémentées dans un programme informatique. Dans un autre genre, certaines personnes apprécient que leur patron n’ait pas forcément une bonne mémoire, voire qu’il commette lui-même des erreurs, car ces « imperfections » permettent aux employés d’apporter eux-aussi quelque chose à la bonne marche de l’entreprise, et de se considérer autrement que comme de simples « pousse-boutons« .

Quoi qu’il en soit, on a quand même un peu de mal à voir émerger une tendance forte de l’étude menée par Intensions. Par exemple, si 22% des Canadiens sont d’accord pour dire que « les dirigeants et gestionnaires humains d’entreprise n’ont aucune utilité sur leur lieux de travail« , ils sont autant à craindre d’être eux-même remplacés par la technologie (définie ici comme « ordinateurs, robots, logiciels »). D’ailleurs 23% des personnes interrogées sont persuadées que c’est ce que l’avenir leur réserve à plus ou moins brève échéance… Quant à la confiance qu’on pourrait accorder aux machines en termes d’éthique et d’impartialité, nombreux sont ceux qui pensent que les programmes risquent d’être conçus en suivant les préjugés de leurs développeurs pour, d’une certaine manière, établir un système de règles plus idéologiques que véritablement impartiales menant invariablement à la servitude.

Finalement, bien plus que la crainte de voir un jour débarquer un T1000 en costume-cravate dans leur open-space, les salariés canadiens restent surtout inquiets que le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley ou encore Matrix deviennent un jour réalité…

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Entrepreneur depuis vingt ans dans le domaine de la communication et l'information stratégique, il a été amené à travailler plusieurs fois en partenariat avec des banques et des assurances, dont la principale matière d'œuvre était constituée de l'argent des épargnants. Peu complaisant à l'égard de leurs pratiques dont il a entrevu les coulisses, il délivre aujourd'hui régulièrement son analyse sans concession (et souvent piquante) non seulement sur les agissements des professionnels de la finance, mais aussi de tous ceux qui, de près ou de loin, se font les auteurs ou les complices des manipulations qui spolient chaque jour un peu plus les honnêtes citoyens. Il publie régulièrement des chroniques sur le site L'or et L'Argent
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