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Une devise commune n’est pas source de maux économiques

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Publié le 25 juillet 2015
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Rubrique : Editoriaux

De plus en plus populaire est l’idée que l’euro soit une expérience ratée, parce que des pays économiquement et politiquement disparates ne peuvent pas partager une devise sans  que la situation débouche sur une crise majeure. Une autre façon d’expliquer cette pensée conventionnelle est de dire qu’une union monétaire (une devise commune) ne peut pas fonctionner sans union fiscale (gouvernement commun). C’est complètement faux. Il existe de nombreux pays, qui dans de nombreuses régions du monde, ont été capables de partager la même monnaie des siècles durant. Cette monnaie s’appelle l’or.

Le fait qu’un groupe de nations européennes diamétralement différentes partagent une devise n’est pas le problème. Le problème, c’est l’agence de planification centralisée connue sous le nom de Banque centrale européenne, qui tente d’imposer un taux d’intérêt commun à toutes ces économies. En découlent plus de distorsions encore que lorsque de telles agences opèrent au sein d’un seul pays (comme la Fed aux Etats-Unis, par exemple), ce qui n’est pas rien, au vu de l’ampleur des distorsions causées par la Fed et d’autres banques centrales nationales.

J’hésite à m’opposer à John Hussman, parce que ses analyses sont généralement correctes. En revanche, ses récents commentaires quant à la crise grecque et sa supposée relation avec la devise unique sont le parfait exemple de l’idée populaire contre laquelle je me dresse ici. Voici un extrait du commentaire d'Hussman, fleuri de mes commentaires entre parenthèses et en gras :

« La condition préalable d’une devise commune est le partage par les nations concernées de certains caractères économiques communs. (Non, ce n’est pas vrai ! Une monnaie n’est pas supposée être un outil utilisé pour manipuler l’économie, elle doit être un moyen d’échange.) Une devise unique n’annule pas seulement la flexibilité des taux de change, mais aussi la capacité à financer des déficits au travers de la création monétaire, indépendamment des autres pays. (Annuler la possibilité de financer des déficits au travers de la création monétaire est un avantage, et pas un inconvénient.) En plus de cela, parce que les flux de capitaux répondent plus souvent aux écarts de taux d’intérêt de court terme (écarts de carry trade) qu’aux conditions de crédit sur le long terme, la devise commune qu’est l’euro a annulé la variation des taux d’intérêt entre les pays. (Non, la BCE en est responsable. En son absence, les taux d’intérêt de la zone euro auraient pu refléter correctement les réalités économiques.) Nous pourrions penser que c’est une bonne chose pour des pays comme la Grèce, l’Italie, le Portugal et d’autres que d’avoir pu emprunter à des taux proches de ceux de l’Allemagne pendant près de deux décennies. Mais ça leur a également permis d’enregistrer des déficits fiscaux bien plus importants que s’ils avaient disposé de devises individuelles flottantes. (C’est tout à fait vrai, mais c’est encore une fois la conséquence des décisions de la BCE, et non de l’établissement d’une devise unique.)

L’euro est essentiellement un arrangement monétaire qui encourage les écarts économiques entre les pays à être oubliés et ignorés au travers d’un endettement toujours plus important des pays les plus faibles de l’union. (La BCE, et non la devise unique, encourage ceci.) C’est la raison pour laquelle nous assistons à des crises récurrentes qui sont devenus si intolérables que même les refinancements de court terme doivent faire l’objet de plans de sauvetage.

La Grèce n’est pas la seule à blâmer. Il est malheureux qu’elle soit le premier pays à avoir franchi la ligne d’arrivée. La Grèce nous démontre simplement qu’une devise commune partagée par des nations économiquement disparates ne peut pas être conservée sans une subvention continue de la part des nations les plus prospères. (Si c’était le cas, comment d’autres nations économiquement disparates auraient-elles pu utiliser l’or comme devise commune pendant si longtemps sans que les plus prospères d’entre elles n’aient à subventionner les autres ?) »

La monnaie est supposée être neutre – un moyen d’échange et un outil de mesure. Il n’est pas plus problématique pour un groupe de pays d’utiliser une devise commune que pour un groupe de pays d’utiliser un outil commun de mesure de longueur ou de poids. Au contraire, une devise commune offre des avantages en matière d’échanges et d’investissement.

Le problème est donc la planification centrale de la monnaie et des taux d’intérêt, et non le fait que différents pays utilisent la même monnaie. C’est un problème qui existe partout ; et qui est tout simplement plus évident en zone euro.

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