Il semblerait que les rues de Londres soient
réellement pavées d’or.
La semaine dernière, les entrepreneurs du village
olympique de Londres ont été surpris de voir des ouvriers
déposer leurs outils et quitter le site. En observant la situation de
plus près, ils ont découvert que leurs poches étaient
remplies de roches… qui n’avaient rien d’ordinaire, puisqu’elles
contenaient de l’or.
Des experts ont depuis découvert que le
Comité Olympique est effectivement assis sur une mine d’or.
Certaines excavations sont encore en cours là où seront
coulées les fondations des derniers bâtiments. Ces pendant ces
excavations que de l’or a été trouvé.
Après plusieurs débats quant au destin du
village olympique après les Jeux, cette nouvelle découverte a
rendu la décision relativement facile aux responsables politiques de
Londres. L’héritage olympique de Londres sera d’or.
Qui sera chargé de l’extraire ?
Des membres de l’élite minière se sont
rendus à Londres pour étudier l’affaire. Bien qu’il
soit encore trop tôt pour le dire et qu’aucun rapport
minéralogique n’ait pour le moment été
publié, beaucoup pensent que cette nouvelle mine d’or est de
taille considérable. La teneur en or des roches que les ouvriers ont
tenté de sortir du site est encourageante. Le poids lourd du secteur
minier Pierre Passonde dit avoir lu certaines
estimations selon lesquelles la mine de Londres pourrait contenir 80 millions
d’onces d’or.
Si c’était vrai, l’or qui en serait
extrait pourrait suffire à couvrir le coût de huit Jeux
olympiques et la production de toutes les médailles d’or (pur) olympiques.
Imaginez l'ironie de cette découverte pour les Britanniques.
Dix ans après que Gordon Brown ait achevé la vente de la
moitié des réserves d’or de son pays, il se trouve que
ses ventes n’aient été qu’une goutte dans l’océan
en comparaison aux quantités d’or qui pourraient être
extraites du site olympique. L’or vendu à bas prix par Gordon
Brown entre 1999 et 2002 n’aurait pu financer les Jeux qu’une
seule fois.
Boris aux anges
Le maire de Londres, Boris Johnson, s’est dit
très heureux de la nouvelle. « Qui aurait pu penser que 600
ans après que le plus célèbre des maires de Londres,
Dick Whittington, se soit rendu à Londres
après avoir entendu que ses rues étaient pavées d’or,
nous puissions découvrir qu’elles le sont vraiment. C’est
une grande nouvelle pour la ville la plus célèbre du monde. L’étalon
or revient enfin ! »
Certaines questions demeurent au sujet du
propriétaire de cet or. Sous la loi britannique, un trésor
découvert sur un terrain privé doit être partagé
entre le propriétaire du terrain et celui qui le trouve. Dans ce cas,
le terrain appartient au public, bien que les entrepreneurs du village olympique
tentent d’obtenir la moitié des profits tirés de l’or
de Londres.
Les avocats de l'or britanniques pensent bien
évidemment que leur pays devrait prendre exemple sur la Chine et
prévenir toute exportation de métal jaune. « Il est
vital que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir pour conserver cet
or dans notre pays. Depuis les actions désastreuses de Gordon Brown il
y a 13 ans, l’Angleterre est loin derrière ses semblables en
matière de réserves d’or. C’est une excellente
opportunité pour reconstruire nos réserves d’or et donner
naissance à un nouvel étalon or », a
déclaré Bill Mees-Rogg.
Près de 400.000 onces d’or seront extraites et
fondues pour constituer une série limitée de barres Good Delivery, qui seront frappées du titre « London
Gold » et du sigle de la City de Londres combiné aux
anneaux olympiques. Voilà qui permettra certainement aux revendeurs de
leur appliquer un premium élevé.
L’or anglais ne manquera pas d’irriter les Ecossais.
Un peu plus tôt cette année, Scotgold Resources prévoyait l’ouverture de la
première mine d’or écossaise. Sa production annuelle est
estimée à 20.000 onces d’or et 80.000 onces d’argent,
ce qui n’est rien par rapport à la mine olympique. Cela pourrait-il
pousser les Ecossais à renoncer à leur indépendance pour
le moment ?
Ce qui est le plus remarquable à propos de cet
article est qu’il ait été publié un premier avril.
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